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Nous sommes en l'An 2 de l’ère Shǐjiànguó,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants. [...]
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    Longue sieste || PV Yuna

    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
    Yuna L. Faust
    Bibliothécaire
    Bonjour, mon nom de naissance est Yuna L. Faust et j'ai écrit : 39 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 20/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Bibliothécaire

    Voici mes points : : 72



    Je hoche légèrement la tête, rassuré en quelque sorte de pouvoir toujours l’appelé par le prénom que j’ai connu. Cela me permettait de toujours garder une certaine base après tous ces changements. Je soupirais légèrement, passant une main légère à l’arrière de mes cheveux, oubliant sciemment au passage la couleur étrange qu’ils ont à présent à cause de l’autre andouille.
    Pour rester polie.

    Je repensais à ce qu’il m’avait dit, mais aussi la phrase dite en passant. C’était peut-être ce qui avait poussé ma proposition… ou le fait que je ressentais quelque chose de familier dans certaines de ses paroles. J’avais vécut moi aussi des choses que je voulais oublier… des choses qui m’avait « fatigué »… et je les reconnaissaient à certaines de ses intonations bien que ce soit plus part ma similarité de la situation que parce que c’était parfaitement audible toutefois, cela me poussais à le croire sans poser de questions.
    Et encore, je n’avais pas le soucis de ne pas pouvoir mourir ou vieillir pour ma part. Bien que j’étais convaincu de ne pas mourir de vieillesse… je ne supporterais sûrement pas – de manière bien égoïste je l’avouais – d’aller jusque là.

    –  Pour tout vous dire, mon maître ne m’a pas demandé plus que ce que vous savez déjà le jour de notre première rencontre : tout vous dire. Comme je le disais, “tout” englobe toutes sortes de sujets. Je n’en sais pas plus et, pour le moment, je ne vois pas l’intérêt de lui demander de plus amples explications puisque je devrais sans doute supporter des railleries. Ce n’est pas méchant, mais fatigant par moment. Actuellement, je n’en ai pas spécialement envie. Néanmoins, cela ne me dérange pas de répondre à vos questions. Je m’y suis engagé ce jour-là et je ne suis pas spécialement dérangé par cela.

    Peut-être… ce « garçon » me donnait l’impression d’être vraiment d’une patience sans limite pour supporter le mauvais caractère de Leslie qui ne donnait pas l’impression d’aller en s’arrangeant. Il prenant aussi le temps de répondre à mes questions et bien qu’il me dise encore une fois que ça ne le dérangeait pas, cela n’empêchait en rien le fait qu’il m’avait donner une information qui n’aurait pas dû me parvenir d’après moi. Pas que je l’utiliserais contre lui mais, j’estimais que nous ne nous connaissions pas asse pour ce genre de confidence et que Leslie n’avait aucun droit de décider de cela pour quelqu’un d’autre.

    Vous avez raison de penser que mon immortalité est un sujet… sensible. Il est vrai que je peux avoir des problèmes à cause de ça si mon secret est révélé aux mauvaises personnes. Mais comme vous le soupçonnez j’ai une confiance aveugle en mon maître et ses Shikigami. Eux qui ont veillé sur moi durant tout ce temps, je doute qu’ils me laissent dans une situation difficile. Alors, je doute que vous puissiez me nuire. Puis, si c’était une possibilité, mon maître ne m’aurait pas laissé sans aucune recommandation à ce propos. Il a beau avoir un caractère particulier, à mes yeux il n’est pas nuisible.

    J’eus un sourire ironique et désabusé à une partie de ses mots. Il doutait que je puisse lui nuire… j’en avait pourtant les moyens, c’était certain… mais je ne le contredirais pas dans la mesure où j’étais cependant tout à fait d’accord avec le reste. Je doutais également que Leslie ai laissé le doute planer sur le fait de laisser tomber une information aussi sensible s’il y avait effectivement un soucis par rapport à cela. Leslie avait une façon particulière de ce soucier des autres mais c’est une chose que j’avais pû tout de même voir en l’observant agir avec ses parents ainsi que sa petite sœur.
    Son frère semblait être encore un cas à part même si je ne savais pas encore en quoi pour le moment. D’ailleurs… il me semblait qu’un détails me revenait en mémoire…

    Puis-je vous poser quelques questions à mon tour, s’il vous plaît ?

    La voix de Baishô me tira de mes pensées et je me levais à mon tour, lui faisant face pour lui répondre brièvement un : « je vous en prie », avant de finir de débarrasser la table. Il s’était bien découvert en répondant aux miennes, la moindre des politesses était que j’accepte de répondre aux siennes même si je doutais de pouvoir lui rendre exactement la pareille.

    J’aimerais comprendre pourquoi Guren vous nomme Lisi, si cela ne vous dérange pas. Après tout, j’ai cru comprendre que votre prénom est Yuna, non ?

    Je l’observais avec un temps d’arrêt, tentant de me souvenir qui était « Guren » avant de me rappeler que c’était le nom donné au renard blanc qui parlait. Il me surnommait « Lisi’ » donc… ? Il ne me semblait pas pourtant l’avoir déjà vu par le passé… et cela faisait un moment que Leslie me nommait Yuna.
    J’allais devoir faire attention à ce que je disais quand je pensais être seul avec lui.

    J’ai été obligé de changé d’identité… mon vrai prénom est Lisitsa.

    Si je choppais ce renard, j’allais lui expliquer ce que je pensais du fait d’écouter aux portes… quoique venant de l’autre incommodité ambulante, je supposais que je ne devrais pas être surpris plus que cela…
    Nouveau soupire à cette constatation.

    D’accord. Ensuite… accepteriez-vous de me dire comment vous avez rencontré mon maître, s’il vous plaît ?

    Je m’appuyais contre la table, croisant les bras en observant celui qui semblait être mon cadet tout en réfléchissant à comment répondre.

    C’était l’une de mes première mission… nous sommes partie en Allemagne pour joindre un contact et le nom de la mère de Leslie est sortie. C’est une grande avocate qui devait nous mettre sur une piste et… en attendant le nom, mon père nous à rejoins sur place. Je soupirais en me pinçant l’arrête du ne, me souvenant enfin du détail qui avait menacé de revenir plus tôt. C’est à ce moment là que mon père à fêter ses retrouvailles avec sa chère nièce… laquelle est donc ma cousine, ce qui fait de Leslie mon cousin… d’où la dégustation de thé russe qui a suivi.

    Je lançais un regard purement blasé à mon hôte avant de soupirer et de me redresser.

    Si vous pouvez attendre un peu, je vais juste me changer et je vous accompagne jusqu’à l’académie.

    Attendant un mot de sa part, je retournais en vitesse me changer, enfilant une chemise blanche et un pantalon en toile noir avec basket simple. Prenant une veste épaisse d’un bleu sombre s’accordant avec ma nouvelle couleur de cheveux – quand est-ce qu’elle allait partir celle-là ? – j’allais dans le salon après un bref passage dans la salle de bain.

    Nous pouvons y aller…

    Je verrouillais la porte de l’appartement derrière nous avant de glisser les clefs dans la poche de ma veste.

    Excusez-moi de poser la question comme cela, surtout que je me mêle des choses qui ne me concerne pas mais votre « monde » m’échappe un peu pour le moment. Est-ce que je dois comprendre que part « sujet sensible » ce n’était pas une chose voulu ? Ce n’est pas commun à tous les membres de… hum… onmyoji ?

    Je m’étais dit au départ que ceux pratiquant tout cela pouvais peut-être choisir de ce réincarnée ou de vivre sans mourir mais cela ne semblait finalement pas être le cas…

    Et aussi… vous arrivez à avoir des secrets avec les shikigami qui écoutent tout en douce ? Il y a un moyen de les empêcher de faire cela ?

    Je n’appréciais pas vraiment être espionné sans rien pouvoir y faire. C’était déjà compliqué avec des humains sans capacités étranges alors avec…
    Longue Sieste
    Jeudi 6 Mai 2021
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
    Tetsuya Baishô
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.

    Mon humeur ? C'est : : un secret !!

    Voici mes points : : 161


    J’observe Faust-san en lui répondant.
    Même si je fais tout pour qu’il n’en ait pas l’impression, ou au moins que ce ne soit pas oppressant pour lui, j’essaie de comprendre ce qu’il peut penser pendant que je lui parle. De cette manière, je peux détecter quelques sourires. Ils me paraissent différents de ceux dont j’ai été témoin au début du repas. Un sentiment totalement différent s’en dégage, mais quel est-il ? Comme ils apparaissent quand je lui montre la certitude que j’ai qu’il ne me nuira pas, je suppose que c’est de la moquerie ou de l’amusement au moins. Malgré tout, la raison exacte m’échappe, restant pleinement cachée au sein des hypothèses que je suis parvenu à construire. Au fond, je ne tiens pas à le forcer à me dévoiler la totalité du fond de sa pensée étant donné que nous ne nous connaissons à peine. Je n’en reste néanmoins pas moins curieux.

    Je mets fin à mon repas en débarrassant ma table.
    Ceci est la moindre des choses puisque je me suis -involontairement- invité chez mon maître et son colocataire. Bien que cela soit encore secret à la connaissance de mon hôte, il s’agit de la seconde fois que je me retrouve dans cet appartement sans que cela soit de ma volonté. Et m’affairer me permet de réfléchir, m’amenant à vouloir poser quelques questions. Mine de rien, celles-ci me taraudent depuis que j’ai constaté que mon maître et Faust-san semblent plutôt proches, et que j’ai eu le droit à une longue discussion avec Guren. Mais avant de me lancer dans ma quête de réponses, je demande l’autorisation à l'intéressé de la mener. Je ne voudrais pas le mettre mal à l'aise en me montrant malpoli et en mettant les pieds dans les plats alors que ce n’est pas le moment. Après tout, tout comme lors de notre première rencontre, il n’est peut-être pas prêt à faire certaines choses. Je ne le connais pas assez pour le deviner.

    Avec son autorisation, je lui demande pourquoi il est surnommé Lisi’ par Guren.
    Lorsqu’il s’était présenté à moi, il l’avait fait en me donnant le nom Yuna Faust. Aucun de ces noms n’a pour diminutif Lisi’, ce qui m’amène à me poser la question. Je prends en compte qu’il ait pu me mentir pour une raison ou une autre. Celle-ci peut même être bonne ou mauvaise. En vérité, je lui laisse le choix de ne pas me répondre, d’éluder la question, s’il ne souhaite pas ébruiter la réponse que je cherche. Sans compter que je n’ai rien fait pour lui prouver que je suis digne de confiance. Au contraire, je suppose qu’en dévoilant mes propres secrets j’ai été plutôt digne du contraire. Malgré tout, cela ne semble pas être le cas à ses yeux puisqu’il me dévoile ce qui est sans doute un grand secret pour lui. Mon regard est bloqué sur mon interlocuteur avec une grande surprise. Qu’est-ce qui aurait pu amener quelqu’un à changer d’identité ? J’aimerais avoir une réponse à cette question également, mais je ne veux pas pousser le bouchon trop loin non plus. Je me contente donc de noter ce joli prénom qui est le sien dans un coin de ma tête. Lisitsa…

    Je montre ma compréhension de sa réponse.
    Une réponse claire et neutre qui me permet de lui montrer discrétion face à la curiosité qui me dévore secrètement. Cela avant de passer à ma seconde question qui me paraît moins intrusive que la première. Je ne lui en laisse pas moins la liberté de me refuser une réponse. Un refus auquel je ne fais pas face. Il me semble même qu’il est prêt à entrer dans certains détails malgré ses soupirs et sa mine de réflexion, comme s’il faisait le tri dans ce qu’il lui est possible de me révéler ou non. Dans tout ce que j’apprends qu’ils ne sont pas seulement amis, ils ont un lien de parenté. Encore une fois, c’est une information qui m’amène à observer avec un peu plus d’insistance Faust-san qui me donne l’impression de découvrir lui-même cette information. Bon, force est de constater qu’ils ne sont pas proches physiquement depuis leur enfance et que leurs deux familles sont comme… coupées en un certain sens. Sans avoir l’information, il est impossible de le deviner. Résumons ! Le père de Faust-san est l’oncle de la mère de mon maître, donc la cousine de Faust-san. Ce qui fait de mon maître son… non, pas son cousin, mais son petit cousin ! Le deviner est d’autant plus improbable qu’ils ont sans doute le même âge. Je n’arrive pas à savoir ce que je vais faire de cette information, même si elle me permet de mieux appréhender leur proximité.

    - Je comprends mieux…

    Mon souffle est sans doute un peu plus pour moi-même que mon interlocuteur que je n’ose pas reprendre tout de suite à propos de son “erreur”. Dans un cas, comme dans l’autre, ce n’est pas comme si cela changeait quoi que ce soit à leur relation.

    Je fais attention à ce que peut penser Faust-san.
    Lui-même a les yeux posés sur ma personne et son air me paraît fatigué. Je le comprends, moi aussi j’aurais bien voulu dormir un peu plus. Néanmoins, quelque chose me dit que la raison est plutôt de savoir que mon maître qui semble le tourmenter dans une certaine mesure fait partie de sa famille. Ou se rappeler que celui-ci lui a craché du thé russe à la figure en se rendant compte combien la boisson est amère ? Difficile à dire. Je serais même d’avis qu’il s’agit d’un peu de toutes ces raisons. Je souris néanmoins d’amusement en me rendant compte que cela pourrait être drôle de compter le nombre de soupirs qu’il pousse régulièrement. Si je commence maintenant, il s’agit du premier.

    - J’accepte volontiers votre proposition, Faust-san.

    Il s’est redressé en me donnant la possibilité d’être accompagné de sa personne jusqu’à l’académie. Mon feu vert l’amène à aller en direction des chambres, me laissant le loisir de chercher mes propres affaires. Chaussures, veste, sac, vêtements… J’ai tout juste le temps de tout prendre avant son retour vers moi qui suis dans l’entrée.

    Nous sortons de l’appartement.
    Nous sommes tous les deux prêts au départ qu’il a lui-même annoncé. Et maintenant qu’il est en train de fermer la porte en tournant la clé, je me rends compte que ses vêtements sont essentiellement dans les tons allant du blanc au noir. Pour ce que j’en ai vu en tout cas. Cela lui va plutôt bien, mais la note de bleu de ses cheveux ne fait que égayer sa tenue sobre. D’ailleurs, d’où lui vient-elle ? Je doute qu’il soit maudit puisque je serais capable de le savoir, de le deviner même sans en être sûr. Alors, est-ce une de ces colorations comme je l’ai vu sur certains élèves ? J’aimerais lui poser la question en le suivant dans les couloirs de l’immeuble, mais il me devance en me faisant comprendre qu’il a lui-même quelques interrogations. Par politesse et pour mieux lui répondre, je prends mon mal en patience pour l’écouter attentivement. Et ce n’est pas une question qu’il me pose, mais quatre. Dont deux d’entre elles concernent mon immortalité tandis que les autres sont orientées vers les Shikigamis. D’ailleurs ces derniers semblent être une source de stress pour Faust-san qui souhaite s’en protéger. Passant les mains dans mes poches, je regarde autour de moi l’air de rien afin de veiller à ce que nous somme seuls de manière discrète en répondant :

    - Tous ne sont pas comme moi ou mon maître, non. Les circonstances de mon maître me sont inconnues pour mon plus grand damne. Tout ce que je sais c’est que tout le monde peut se réincarner. Seulement, les personnes comme mon maître ou ceux qui s’entraînent pour ça, peuvent faire un peu plus que cela, mais c’est peut-être un peu technique.

    Je préfère lui laisser un peu de temps pour prendre en note et assimiler tout ce que je viens de lui dire avant de passer à ma situation personnelle. J’en profite par ailleurs pour réfléchir aux mots que je vais prononcer pour éviter de le choquer plus qu’il ne l’est déjà par rapport à ma situation ou à nous trahir face à une présence potentiellement cachée.

    - Quant à moi… C’est à cause de la volonté d’une autre personne. Je ne sais pas qui, ou même à quel moment, précisément. Je suis dans le flou et aujourd’hui je pense qu’il sera compliqué d’en savoir plus.

    Je prends un instant de réflexion.
    Pour ce qui concerne les Shikigami, je n’ai jamais trouvé leur présence envahissante. Au contraire, elle est pour moi bien plus réconfortante que je ne saurais l’avouer. D’ailleurs, je me demande où est passé Guren. Il me semble que ça fait au moins quelques jours que je ne l’ai pas senti à mes côtés. De plus, tout comme j’ai confiance en mon maître, il en est de même pour eux qui veillent sur moi. Je n’ai pas grand-chose à leur cacher, si ce n’est ce que je ne veux révéler à personne.Donc je ne me suis jamais posé la question.

    - Mes secrets sont peu nombreux et ceux que je leur cache ne sont pas ceux que je veux partager avec qui que ce soit. De plus, vous et moi n’avons pas la même relation avec eux. Le seul moyen auquel je pense est… de ressentir leur présence pour savoir si vous pouvez révéler ce que vous souhaitez ou non. Je suis navré de ne pas pouvoir vous être plus utile, Faust-san.

    Je suis pris par surprise en remarquant un homme qui entre dans un appartement près de l’entrée de l’immeuble. Je ne m’attendais pas à voir quelqu’un. Je me félicite après un instant d’être resté discret jusqu’au bout. Ce n’est pas si simple quand on est sur ce genre de sujet, mais possible en faisant bien attention.

    Nous sortons dehors.
    Deux kilomètres… Ce n’est rien en comparaison avec les trajets que j’ai effectués chaque jour durant plus de 700 ans. Mais dans mon état actuel, alors que je ressens toute la fatigue morale accumulée, je n’ai pas envie de les faire. J’aimerais retourner dans mon lit et dormir. D’autant plus que les dortoirs sont bien moins loins que l’académie. A mon tour, je pousse un soupir avant de reprendre ma marche. Je ne m’étais pas rendu compte que je m’étais arrêté le temps de regarder l’horizon.
    長い昼寝
    Mercredi 5 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
    Yuna L. Faust
    Bibliothécaire
    Bonjour, mon nom de naissance est Yuna L. Faust et j'ai écrit : 39 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 20/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Bibliothécaire

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    Je lui jetais un regard en coin alors qu’il annonçait « mieux comprendre ». Restait à savoir ce qu’il comprenait mieux car je ne trouvais pas que cette information rajoute quoique ce soit d’important. La relation entre Leslie et moi n’avait jamais été dictée par les liens « familiaux » dont aucun de nous ne tenait compte… ni même avec mon fils… d’après ce que Ange m’avait rapporté. Ce n’était pas en tant que « cousins » qu’ils avaient un contact aussi étroit mais bien par rapport à autre de chose de plus particulier… comme ses histoires abracadabrante qui ne semblait plus vraiment en être à présent.
    Je soupirais faiblement, tentant de ne pas m’inquiéter de cela maintenant. Il allait aussi falloir que j’en parle en Leslie quand je le verrais. Ça commençait à faire beaucoup d’interrogations.

    Je secoue très légèrement la tête, pensant à autre chose et notamment à mon interlocuteur. A le regarder ainsi, il passe très bien pour un enfant d’une dizaine d’années… mais à sa façon de parler, si semblable à celle de mon fils par ailleurs, je ne pouvais pas douter de ses paroles malgré que ça ne me plaise pas. Ce que j’avais cru comprendre à mi-mots m’interpellait… alors certes il était bien plus âgé que moi et je ne devrais certainement pas ressentir cela envers un adulte certifié mais… je pensais qu’il n’aurait jamais dû vivre tout cela. Quoique, qu’importe l’âge en réalité, personne ne devrait traverser le temps, ce n’était pas une chose normal. Était-ce voulu ? C’était la question que je finissais par poser bien que je me doute de la réponse avec ce qu’il m’avait déjà dit.

    Tous ne sont pas comme moi ou mon maître, non. Les circonstances de mon maître me sont inconnues pour mon plus grand damne. Tout ce que je sais c’est que tout le monde peut se réincarner. Seulement, les personnes comme mon maître ou ceux qui s’entraînent pour ça, peuvent faire un peu plus que cela, mais c’est peut-être un peu technique.

    Je hochais la tête, concentré par ce qu’il me disant tout en cachant mes mains dans les poches de ma longues vestes. Réincarnation « contrôlé » donc… pourquoi ce fait déclenchait une alarme dans ma tête ? Comme si j’avais toute les pièces d’un puzzle devant les yeux mais que je n’arrivais pas encore à les assembler correctement pour les comprendre.

    Quant à moi… C’est à cause de la volonté d’une autre personne. Je ne sais pas qui, ou même à quel moment, précisément. Je suis dans le flou et aujourd’hui je pense qu’il sera compliqué d’en savoir plus.
    Je m’excuse pour cette question, elle était impolie. Merci d’y avoir répondu.

    Je n’avais pas voulu remuer le couteau dans la plaie mais mon besoin d’information avait été plus fort que ma politesse habituelle. Cette mauvaise habitude de devoir tout savoir en toutes circonstances et dont je voulais me défaire en venant ici… mais elle faisait partie de moi, comme ma volonté de vengeance. Et d'autant plus impoli que je ne pouvais rien y changer... je n'étais pas de ce monde.
    Avait-il lui aussi des mauvaises habitude qu’il n’arrivait pas à perdre avec tout ce temps passé où était-ce simplement commun à ceux qui quittait rapidement cette terre ? Réussissions-nous à nous détacher des choses plus facilement en vivant éternellement ? J’avais comme un doute à ce sujet mais je garderais cela pour moi.

    –  Mes secrets sont peu nombreux et ceux que je leur cache ne sont pas ceux que je veux partager avec qui que ce soit. De plus, vous et moi n’avons pas la même relation avec eux. Le seul moyen auquel je pense est… de ressentir leur présence pour savoir si vous pouvez révéler ce que vous souhaitez ou non. Je suis navré de ne pas pouvoir vous être plus utile, Faust-san.
    Vous m’aidez déjà beaucoup, soupirais-je. Je serais ravi de pouvoir au moins faire cela… savez-vous comment je dois m’y prendre ?

    Leur présence ou non serait toujours indépendante de ma volonté mais si je pouvais au moins faire ce qu’il m’avait indiqué, cela m’éviterait d’être surpris par les informations qui ressortirait de manière non-voulue.
    Je saluais d’un signe de tête la personne que nous croisâmes dans le hall avant de sortir, déjà fatigué en pensant aux deux kilomètres qui nous attendait. Le vélo ne réduirait en rien la « difficulté » qu’allait provoquer le trajet même si, dans un sens, je préférais étrangement cela au fait de voir des voiture ou autre engins motorisés partout. Cela invité à prendre son temps et à observer ce qui nous entourait alors, ce n’était pas plus mal dans un sens.

    Un regard à mon interlocuteur et une entende de soupire me tira un très léger sourire compatissant en coin, sûrement invisible. Je n’étais pas le seul à être désespéré par le trajet semblait-il.

    Je me demandais… pourquoi n’usez-vous pas de votre position de président du conseil de discipline pour sauter les cours ? Après tout, vous devriez être autorisé de le faire puisque vous devez maintenir l’ordre.

    On ne pouvait pas faire deux choses à la fois et peut-être qu’il pourrait en profiter pour se reposer. Il n’avait pas l’air d’être une personne à user de sa position mais, personnellement, je ne voyais pas où était le mal tant que ce n’était pas au détriment d’une autre personne. Et puis même, cela dépendait encore de la personne et du comment… Il n’avait pas l’air « égoïste » pourtant… pour garantir sa survie et la sécurité des autres, il fallait l’être parfois.
    N’importe quel moyen… même les plus bas… même si personne ne comprends… le plus important était qu’ils vivent.
    Longue Sieste
    Jeudi 6 Mai 2021
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
    Tetsuya Baishô
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.

    Mon humeur ? C'est : : un secret !!

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    Je trouve Faust-san trop peureux de me froisser.
    Il est vrai que parler de mon immortalité n’est pas très aisé. Il m’est douloureux de me rendre compte combien ma situation ne connaît aucune solution et que cela est en grande partie parce que je ne connais pas l’initiateur de cette malédiction. Pourtant, si je ne lui ai pas encore fait part d’un refus clair de lui parler de tout cela, c’est que tout va bien. Peut-être est-ce parce qu’il ne me connaît pas assez pour le savoir qu’il est ainsi ? Je préfère prendre cela en compte et lui dire ma manière de penser la prochaine fois qu’il me demandera pardon afin de mieux me concentrer sur ses autres questionnements. A côté de cela, j’apprécie ses remerciements, bien que ceux-ci ne soient pas spécialement utiles non plus.

    Cette fois, je suis celui qui s’excuse.
    Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il trouve mes explications suffisantes. Pouvoir ressentir une présence peut sans doute sembler étrange aux yeux des non-initiés, ce qui semble être son cas. Alors comment fait-il pour le prendre aussi bien ? Enfin, le principal reste sans doute qu’il trouve satisfaction dans mes explications et que nous puissions nous entendre au moins un minimum. C’est ce que je pense jusqu’à ce qu’il me demande la technique pour ressentir la présence des shikigami. Puisque c’est devenu assez naturel pour moi, je connais quelques difficultés à trouver les bons mots, qui soient simples et concis, pour lui donner l’astuce. Malheureusement, je n’arrive pas à trouver une astuce ou quoi que ce soit qui pourrait venir en aide à Faust-san.

    - Je suis désolé, pour le moment je ne saurais pas vous dire comment faire. Mais je peux essayer de me renseigner et revenir auprès de vous pour vous donner une astuce si j’en trouve une, si cela vous convient.

    Nous sortons de l’immeuble.
    L’air est un peu frais, mais ce n’est pas très étonnant selon moi. De plus, ce qui me dérange le plus est la distance me séparant de l’académie. Surtout en sachant que je vais devoir faire le retour seulement quelques heures plus tard. Quelle poisse… Mais je devrais avoir l’habitude, maintenant. Tout ce qui m’ennuie en réalité est cet état de fatigue qui semble reprendre de plus belle alors que je viens de dormir plus d’une demi-journée. Et marcher dans cet état ne m’enchante pas des masses, ce qui n’échappe pas à Faust-san. Celui-ci m’apprend qu’un des avantages de mon rôle au sein du Comité disciplinaire est que je suis autorisé à ne pas aller en cours si c’est pour la sécurité de l’école. Après une très courte réflexion, je ne peux m’empêcher de rire sans joie avant d’avouer :

    - Si je venais à vouloir ne pas aller en cours, ce n’est pas pour veiller sur la sécurité. J’ai tellement envie de dormir qu’il vaut mieux pour moi que je passe du temps en cours pour me reposer que courir partout dans l’académie pour veiller sur les bêtises de ces enfants.

    Puis, sous la forme d’un anecdote qui m’amuserait, ce qui n’est pas totalement faux, je lui avoue :

    - Quand je suis arrivé sur l’île il y a un an, j’étais tellement fatigué que mon maître m’a forcé à dormir avec un somnifère et, suite à ça, j’ai dormi deux semaines. Je me demande si je pourrais lui demander de retenter l’expérience si mon état ne s’arrange pas ?

    Je ne suis qu’à moitié sérieux. L’idée est extrêmement alléchante et je doute que cette décision puisse déranger Arakan qui connaît ma situation. Par contre, je doute que mes camarades de classe ou ceux du conseil de discipline ne soient pas inquiets de cette absence prolongée. Je pourrais leur dire que je suis malade, mais étant mauvais menteur, je doute pouvoir convaincre qui que ce soit. Rien qu’y penser me fait pousser un autre soupir de lassitude. Puis, regardant la bordure du chemin, je commence à me demander si le bibliothécaire va faire le lien entre ma présence chez lui durant la soirée de la veille et ma fameuse fatigue.
    長い昼寝
    Mercredi 5 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
    Yuna L. Faust
    Bibliothécaire
    Bonjour, mon nom de naissance est Yuna L. Faust et j'ai écrit : 39 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 20/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Bibliothécaire

    Voici mes points : : 72



    Je hochais la tête, reconnaissant. Je tenterais de trouvais des informations de mon côté mais j’avais comme un doute d’y arriver. Après tout, je n’avais rien trouvé sur les Onmyoji déjà… même si je n’avais sûrement pas autant cherchait que ce que j’aurais dû.
    Je poussais un soupire, je sentais que j’allais devoir m’y pencher réellement sérieusement. Plus que ce que j’aurais voulu mais je n’aimais pas que quelque chose m’échappe quand cela me concernait. Ne pas pouvoir contrôler ce qui se passait tout autour et que cela finisse par mal tourner.

    Si je venais à vouloir ne pas aller en cours, ce n’est pas pour veiller sur la sécurité. J’ai tellement envie de dormir qu’il vaut mieux pour moi que je passe du temps en cours pour me reposer que courir partout dans l’académie pour veiller sur les bêtises de ces enfants.

    C’était bien ce que j’avais cru depuis le début… il n’était pas une personne qui était de nature à tromper les autres, il n’avait pas compris le sous-entendu de ma « proposition » : dire d’aller surveiller pour profiter du confort du bureau du comité de discipline et ainsi se reposer un peu.

    Quand je suis arrivé sur l’île il y a un an, j’étais tellement fatigué que mon maître m’a forcé à dormir avec un somnifère et, suite à ça, j’ai dormi deux semaines. Je me demande si je pourrais lui demander de retenter l’expérience si mon état ne s’arrange pas ?
    Je doute que ce soit meilleur pour la santé… les somnifères sont dangereux.

    Et j’en savais douloureusement quelque chose.
    Traumatisme de fin de mission.

    Ce que je voulais dire, c’est pourquoi ne pas prétendre de surveiller le collège pour vous reposer dans le bureau du conseil de discipline ? Vous semblez près à vous endormir en marchant…

    Il était sûr que je ne le laisserais pas s’écrouler au sol mais pour autant, je ne le signalais pas. Ce n’était pas que je refusais qu’il puisse penser pouvoir compter sur moi mais il n’y avait aussi aucune raison que je le fasse pour le moment, même si je commençais à le cerner un peu plus, à savoir quelques choses sur lui. En réalité, le soucis venait aussi de la quantité de sang que j’avais sur les mains en opposition à ce que dégageait cette personne actuellement à mes côtés. Leslie semblait être de ceux pouvant accepter et traiter la noirceur sans le moindre soucis. Cela ne semblait pas être le cas de cet… de monsieur Baishô.

    Comment pouvez-vous réellement supporter une personne comme Leslie ? Vous semblez totalement à l’opposé… marmonnais-je.

    Le jour et la nuit.
    La notion de mentor et élève n’était pas inconnu pourtant en Russie mais généralement, les deux s’accordait sans la moindre surprise quand on les voyait de l’extérieur. Là, je cherchais encore… si ce n’était le sérieux démontrait par la personne à mes côtés et celui que Leslie avait parfois.
    D’ailleurs, j’y repensais maintenant mais…

    J’y repense maintenant mais… c’est aussi Leslie qui vous a teint les cheveux dans votre sommeil ?

    Ce type était vraiment un danger publique.
    Longue Sieste
    Jeudi 6 Mai 2021
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
    Tetsuya Baishô
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    Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.

    Mon humeur ? C'est : : un secret !!

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    Je ressens le besoin de fuir.
    L’idée ne m’était pas vraiment venue auparavant, mais quand on y réfléchit, outre la fatigue mentale que j’ai accumulée lors de ces dernières centaines d’années, j’ai peut-être tout simplement envie de fuir le destin de solitude qui m’attend. J’ai beau être sur une île sur laquelle se trouvent des êtres éternels comme les gardiens ou les esprits, je ne les connais pas assez pour être certains qu’ils pourront rester à mes côtés pour atténuer ma puissante solitude. Quoique, puis-je espérer que Suizei-san et Ootsuka-san puissent devenir des amis qui pourront m’épauler jusqu’à ce que je puisse accueillir la mort comme une vieille amie ? Même si cela venait à devenir une plaisante réalité, je vais tout de même voir d’autres personnes que j’apprécie me quitter d’une manière ou d’une autre. Mon maître n’est pas immortel et ne le sera jamais. Les enfants ont l’air de vouloir s’accrocher à moi, sans doute parce qu’ils n’ont pas conscience du monstre que je suis en réalité. Quant à Faust-san… c’est moi qui ait envie de le connaître un peu plus, de l’aider au mieux, de discuter comme nous le faisons actuellement. Le temps que je passe avec lui est agréable. Un doux souvenir que je suis en train de me créer comme je le faisais autrefois avec Hichirou onii-chan. Le jour où je perdrais ce temps que j’affectionne, je serais à nouveau blessé. Un peu comme si j’étais mon pire ennemi.

    J’évoque mon envie de dormir, telle une idée de retenter une expérience passée.
    Mon envie est d’être léger, mais j’y pense sérieusement. Je souhaite réellement dormir encore un long moment comme pour recommencer de zéro, sans plus aucune connaissance autre que les immortels que j’ai rencontrés en espérant que je n’en souffrirais pas trop. La réponse de mon interlocuteur ne se fait néanmoins pas attendre. Un refus clair et net accompagné d’une explication qui ne peut réellement s’appliquer à ma personne. Même sans prendre soin de ma santé, je ne suis jamais tombé malade, comme si mon corps était désormais immunisé, tout comme il guérit de toute blessure avec plus ou moins de temps selon la gravité des maux dont je souffre. De ce fait, je doute que la toxicité des somnifères puisse me faire quoi que ce soit de mal. Tout comme la radioactivité presque cent ans auparavant.

    Un sourire simulé naît sur mes lèvres.
    Argumenter à ce propos ne me paraît pas utile et la correction que Faust-san s’évertue à effectuer sur ma compréhension erronée de ce qu’il m’a proposé auparavant me semble risible. Je ne sais pas mentir. Je n’y suis jamais arrivé. Alors prétendre que je vais patrouiller alors que je ne pense qu’à dormir dans la salle du comité de discipline me paraît impossible. Qui me croira ? Mais j’apprécie qu’il tente de me trouver des solutions de la sorte alors que j’étais persuadé qu’il aurait été le premier à suivre le règlement à la lettre. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences. Je suis pourtant le premier à le savoir puisque je n’aime pas qu’on me prenne pour une enfant de douze ans. En plus de cela, il est très observateur, sans doute à cause de son ancien travail. Oui, j’ai envie de dormir. Comme la veille, je voudrais m’allonger au pied d’un arbre et me laisser porter par la torpeur. Mais au lieu de le confirmer verbalement, je préfère rire doucement un peu forcé.

    Je remarque un marmonnement à côté de moi.
    Il est évident qu’il vient du bibliothécaire. Mais je ne parviens pas à tout saisir. Il me semble percevoir la nouvelle identité de mon maître, sans que ma compréhension aille au-delà. Mon regard se porte donc sur la personne à mes côtés, cherchant des explications. Bien que je ne puisse être sûr qu’il s’agisse de cela, j’écoute l’interrogation de mon cadet à propos de mes cheveux. Si c’est… ?

    - Mon maître n’y est pour rien dans la couleur de mes cheveux.

    Ma malédiction m’a également donné ce “cadeau” qui m’a valu quelques interrogations à mon époque, jusqu’à ce que je me cache de la vue de tous, que ce soit au sein de ma famille ou lors de mon voyage. Quoique, même pendant mes longues années d’errance je n’ai pas pu totalement échapper aux regards curieux qui se posaient sur ma tignasse violine. Mais, maintenant que j’y pense, c’est vrai que la couleur des cheveux de Faust-san est singulière, elle aussi. Je fais alors le lien entre sa question et ce fait sur lequel je ne me suis pas encore attardé.

    - J’imagine que si vous me posez la question c’est qu’il est derrière le bleu de vos cheveux ?

    Je souris avec douceur.
    Finalement, j’aurais préféré qu’il en soit l’initiateur. Mais plutôt que de m'attarder plus longtemps sur ma malédiction, je préfère passer du coq à l’âne. Cela a un lien avec notre sujet précédent, mais cela ne sera pas flagrant pour lui :

    - Contrairement à mon maître, il m’est très difficile de cacher des choses. Même mon immortalité, bien que je ne veuille pas vraiment en parler, il m’est très difficile de ne pas la révéler quand on met le sujet sur le tapis parce que je suis incapable de mentir. J’ai beau avoir tenté de m’exercer pendant longtemps pour me protéger et protéger les autres, personne n’a jamais été dupe.

    Je me demande ce qui peut me trahir à chaque fois.
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    Mercredi 5 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
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    Pour rien ?
    Alors il s’était teint lui-même dans cette couleur ? Pas que ça ne lui allait pas… enfin, je n’avais pas d’avis sur la question en réalité simplement, je trouvais que le fait de ce teindre n’allait pas avec le caractère qu’il m’avait montré jusqu’à présent. Dans le fond, je ne le connaissais pas assez pour le savoir alors, il était logique que certaine de mes déductions se révèlent être fausses.

    J’imagine que si vous me posez la question c’est qu’il est derrière le bleu de vos cheveux ?

    Je poussais un soupire en guise de réponse, regardant devant moi pour faire attention à la direction que je prenais. Je n’allais pas penser de nouveau au pourquoi je n’avais pas demander un logement à moi puisque je le faisais régulièrement. Peut-être par fatigue ? Aussi, Leslie ne m’avait pas encore montrer ou dit qu’il voulait me voir déguerpir non plus et s’il le voulait, il ne prendrait pas de pincettes pour le faire. C’était peut-être à ça que l’on pouvait deviner parfois que nous étions de la même famille : nous étions assez directe pour dire ce que nous voulions.
    Quoique, Leslie savait très bien noyer le poisson quand il voulait tourner son interlocuteur en bourrique au détour de sa demande.

    Contrairement à mon maître, il m’est très difficile de cacher des choses. Même mon immortalité, bien que je ne veuille pas vraiment en parler, il m’est très difficile de ne pas la révéler quand on met le sujet sur le tapis parce que je suis incapable de mentir. J’ai beau avoir tenté de m’exercer pendant longtemps pour me protéger et protéger les autres, personne n’a jamais été dupe.
    Cela ne m’étonnes pas…

    C’était dit pensivement mais pas avec moquerie alors que je regardais toujours le chemin à emprunter, les mains dans les poches.
    J’avais vu beaucoup de gens mentir et peu arriver à le faire comme Leslie – quand il se donnait la peine de mentir et qu’il ne le faisait pas faussement pour « troller » – ou comme mon père. Je soupçonnais également le directeur de cette académie d’être un bon menteur… mais quand on comptais sur le fait que beaucoup dans l’armée n’arrivait pas à me tromper, cela rendait déjà la chose inquiétante que j’y pense ainsi.

    Pas que je veuille vous donner des conseilles pour mentir mais, vous avez un regard bien trop honnête. Même sans le faire, vous donnez l’impression de ne pas en être capable. Je ne trouve pas que ce soit une mauvaise chose, au contraire…

    Je marquais une pose, le regard un peu plus sombre.

    Le monde irait bien mieux s’il y avait beaucoup plus de personne comme vous, incapable de mentir plutôt que comme Leslie ou moi.

    Et encore, je ne savais pas pour mon « cousin » mais je savais parfaitement ce dont les personnes comme moi étaient capable. Et encore, tout était différent là. J’observais en coin mon interlocuteur, curieux.

    Je dois dire qu’à chaque conversation avec vous, je suis surpris… peut-être que le monde n’est pas aussi noir que ce que je pensais si une personne que vous peut rester entière. Ça a quelque chose de réconfortant.

    J’aimerais dire que j’avais a apprendre de cela mais ce serait lancer une parole en l’air. Je ne pouvais pas être aussi droit que cela, cela avait été mon devoir et puis, je désirais toujours me venger, même en étant ici.
    Même si ici, c’était bien.

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    Tetsuya Baishô
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    Je comprends le message.
    Les mots sont inutiles pour répondre à ma question. Le soupir poussé par Faust-san est amplement suffisant, confirmant que c’est bien mon maître qui lui a teint les cheveux en bleu. Ce n’était pas bien compliqué de le comprendre quand on sait qu’il m’a demandé juste avant si la couleur violette venait de lui aussi. Je n’insiste donc pas, préférant regarder la route comme il le fait également.

    La conversation fait un pas en arrière.
    J’ai besoin que mon interlocuteur comprenne quelque chose qui me taraude. Il m’est impossible de mentir bien que j’ai déjà tenté par le passé. Avec plus de mille ans de vécu, cela devrait être simple de s’améliorer. Mais le manque de talent ne pardonne pas et cela est également vrai en ce qui concerne les mensonges. Mon accompagnateur ne se montre pas du tout surpris. Du coin de de l'œil, je constate que sa posture est totalement détendue. Un petit doute subsiste sur la question, mais il semblerait que l’idée même que je puisse essayer de le flouer n’est pas possible. Cela a toujours été comme cela. Personne n’a jamais remis ma parole en doute sauf quand j’essaie de cacher quelque chose ou que je dis le complet opposé. Qu’est-ce que c’est frustrant !

    Le silence se rompt.
    Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il m’explique quel est le problème qui m’empêche de mentir. Selon lui, ce n’est pas pour m’aider à le faire, mais plutôt pour me donner son avis sur la question. Pourquoi pas ? Cela ne me dérange pas vraiment puisque comprendre où se trouvent mes lacunes est toujours utile, bien que cela me soit donné par une personne que je ne connais pas vraiment. Peut-être est-ce de savoir qu’il a été militaire qui m’aide à donner autant de crédit à sa parole. Ainsi, j’apprends que ce qui ne m’aide pas ce sont mes yeux. Selon lui, ils montrent beaucoup trop toute mon honnêteté, donc donne l’impression aux autres que je suis incapable de mentir. Cela se tient, quand on y pense. Par contre, je ne suis pas d’accord pour dire que c’est une bonne chose. Ce n’est pas toujours le cas.

    Je laisse Faust-san me donner son point de vue.
    Mon écoute est très attentive malgré mon regard qui fixe l’académie dont on se rapproche de plus en plus. C’est grâce à cela que je me permets de lui donner mon point de vue qui, malheureusement, risque de le faire grandement déchanter :

    - Veuillez me pardonner, mais je ne pense pas que le monde est aussi bon que vous semblez le découvrir. Si j’ai réussi à me préserver, c’est surtout parce que j’ai été protégé par les shikigamis de mon maître. Sans eux, je serais sans doute enfermé dans un laboratoire et le monde serait peut-être même pire à cause de ça. De plus, comme cela a sans doute été également le cas pour vous, j’ai vécu des guerres, j’y ai participé d’une manière ou d’une autre… et l’une d’elle aurait pu me tuer.

    Je prends une pause pour m’éviter de parler des circonstances qui ont failli avoir raison de moi. Et encore, je me demande si Guren et Kochin auraient laissé cela arriver.

    - Je pense que je suis trop soulagé d’être à nouveau entouré pour pouvoir vouloir mentir aux autres. J’ai bien trop peur qu’on me tourne le dos, de perdre les personnes avec qui je me lie, pour prendre le risque. Cacher mon immortalité entre néanmoins dans une autre catégorie.

    Il est hors de question que je prenne le risque d’être à nouveau traité de monstre. Je préfère avoir la certitude d’être avec une personne de confiance qui est capable de m’accepter, comme l’a fait Faust-san, entre autres.

    Nous arrivons près du bâtiment de l’académie. Il semblerait que l’heure des aux revoir soit arrivée.
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    Mercredi 5 mai 2021
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    Pas aussi bon…
    Il y avait sûrement méprise. Je ne pensais pas que le monde était soudainement devenu plus beau ou gentil, simplement qu’il n’était pas aussi noir que je le pensais. Et pour moi, nous étions plus proche de la nuit complète que de la moindre étincelle. Pour autant, je continuais de l’écouter sans lui couper la parole, regardant le bâtiment apparaissant devant nous sans vraiment y faire attention.

    Si j’ai réussi à me préserver, c’est surtout parce que j’ai été protégé par les shikigamis de mon maître. Sans eux, je serais sans doute enfermé dans un laboratoire et le monde serait peut-être même pire à cause de ça. De plus, comme cela a sans doute été également le cas pour vous, j’ai vécu des guerres, j’y ai participé d’une manière ou d’une autre… et l’une d’elle aurait pu me tuer.

    Je lui jetais un regard en coin à ces derniers mots. Je ne pouvais pas mettre sa parole en doute, pas de la façon dont il me l’annonçait – en plus du fait qu’il ai confirmé le fait de ne pas savoir mentir – même si en le regardant ainsi, je ne pouvais m’empêcher de vouloir que ce soit faux. Je n’était toutefois pas stupide, si je croyais au fait qu’il avait mille ans, il y avait aucune raison que je ne crois pas en cela. Le fait qu’il ai vécut des moments plus que difficile était une évidence même et ça aurait été le contraire qui m’aurait surpris.
    Mais il les avaient subit… pas fait. Et c’était là une grande différence. Surtout pour moi.

    Je pense que je suis trop soulagé d’être à nouveau entouré pour pouvoir vouloir mentir aux autres. J’ai bien trop peur qu’on me tourne le dos, de perdre les personnes avec qui je me lie, pour prendre le risque. Cacher mon immortalité entre néanmoins dans une autre catégorie.

    Je restais pensif avant de m’arrêter sur le palier de l’académie un instant, puis me retournais vers celui qui fut mon compagnon de route sur cette conversation.

    Que ce soit par protection, capacité ou chance, cela reste important. Je dirais même que cela renforce l’opinion que j’ai sur vous mais n’en doutais pas, vous n’avez pas besoin de mentir pour garder les personnes que vous aimez près de vous. Ce serait même la pire des choses que vous pourriez faire. Si les gens veulent partir ils le feront de toute manière alors, ne vous trahissez pas pour eux.

    Mon regard s’assombrit alors que je savais parfaitement de quoi je parlais, d’être celui qui ment ou celui qui subit les mensonges. Je connaissais les deux et aucune de ces positions ne me plaisait.

    Enfin… merci pour cette discussion et de m’avoir remis les esprits en places. Passez une bonne journée… je lui tournais le dos pour entrer dans le bâtiment. Faites de votre mieux.

    Je n’étais toujours pas très au clair à propos de toutes ses histoires même si je faisais mon possible pour bien donner le change. J’étais un militaire, un des forces spéciales, rien ni personne ne devait m’ébranler. Pas même les choses « surnaturelles », n’est-ce pas ?
    Je soupirais. Quel sorte d'autres encouragement pourrais-je donner à quelqu'un comme lui ? C'était peut-être la première fois depuis longtemps que je me sentais trop jeune pour comprendre quelque chose.
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