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Nous sommes en l'An 2 de l’ère Shǐjiànguó,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants. [...]
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    Longue sieste || PV Yuna

    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
    Tetsuya Baishô
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.

    Mon humeur ? C'est : : un secret !!

    Voici mes points : : 161


    Je termine les cours juste après le déjeuner.
    Je ne me suis pas inscrit à une de ces options qui sont proposées après le déjeuner, entre treize heures et quatorze heures. Je n’ai pas franchement l’envie de m’atteler à ce genre d’activité pour le moment, notamment parce que je reste assez fatigué. J’ai beau dormir la nuit et pendant certains cours, je ne me sens pas reposé comme je l’ai partiellement été après avoir dormi deux semaines en arrivant sur l’île. Même si la manière de faire laisse à désirer, je suis reconnaissant envers mon maître de m’avoir obligé à prendre ce repos. Et, d’un autre côté, j’ai encore envie d’y avoir le droit. Dormir pendant deux ou trois jours d’affilé me manque. Cela m’aiderait tellement… Alors, aujourd’hui, j’ai laissé mon travail du conseil de discipline aux autres membres pour me retirer dans ma chambre. Je n’arrête pas de bailler et je sens bien que je dois forcer pour garder mes yeux ouverts.

    Je marche en direction des dortoirs.
    Le chemin est long. J’ai l’impression de ne pas en avoir le bout, comme lorsque je dois me rendre en cours le matin. Mais, actuellement, je suis seul. Personne n’est présent pour m’encourager, même involontairement, à avancer. Alors, je finis par m’arrêter et m’asseoir au pied d’un arbre, à même le sol. Je ne sais pas quelle distance j’ai parcouru, mais je n’en peux vraiment plus. Si je fais un pas de plus, je sens que je vais finir par tomber. Et je ne suis même pas certain de pouvoir compter sur l’aide de quelqu’un si cela arrive. Qui me dit que mon maître m’a accordé une protection alors que rien ne semble pouvoir arriver sur cette île ? Bref… Je laisse mon regard parcourir le ciel d’un joli bleu dans lequel les nuages blancs de formes diverses semblent faire la course. Ce spectacle tranquille contribue à m’endormir alors que je me demande si cela a toujours été aussi apaisant.

    Je dors d’un long sommeil paisible et profond, couché en position foetale au pied de mon arbre.
    「Les heures passent paisiblement. Quelques personnes passent devant Tetsuya. Certains le remarquent sans plus. D’autres s’inquiètent et tentent même, pour certains, de le réveiller sans succès avant de le laisser là. Il y en a même qui rient de le voir ainsi sans plus. Quand personne n’est là, de petits animaux curieux s’approchent de lui pour le renifler et, parfois même, passer du temps à ses côtés, comme s’il était un élément du décor.

    Environ une demi-heure avant 21 heures, les derniers retardataires commencent à se dépêcher de rentrer aux dortoirs pour ne pas manquer le couvre-feu et passer la nuit dehors. Pourtant, une bande d’élèves autant composé de filles que de garçons s’arrêtent en voyant Tetsuya encore endormi sans avoir bougé. En s’approchant, ils tentent de le réveiller, sans le moindre signe de succès. Tetsuya ne bouge pas, ne gémit pas et ne râle pas. Perturbés et fascinés par ce qu’ils voient, ils décident de tenter de lui faire quelques blagues comme un défi du genre : “Le premier qui le réveil a gagné”. Les premiers tests furent aussi gentils qu’infructueux. Mais vint le moment où les “blagues” devinrent de plus en plus dangereuses et/ou cruelles. Alors que le prochain à tenter sa chance pour la troisième fois sort un briquet de la poche de son pantalon, la personne à qui c’est le tour préfère s’emparer d’un marqueur indélébile en prétendant que le froid peut parfois déranger les dormeurs et que cela lui apprendrait à s’endormir n’importe où. La peau de Tetsuya fut sauvée de peu par les appels d’une personne s’approchant.」
    長い昼寝
    Mercredi 5 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
    Yuna L. Faust
    Bibliothécaire
    Bonjour, mon nom de naissance est Yuna L. Faust et j'ai écrit : 39 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 20/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Bibliothécaire

    Voici mes points : : 72




    Des bruits et un sac bien remplis – d’objet en tous genre mais donnant un poids assez conséquent – balancé en plein milieu du groupe. C’est d’ailleurs la gamine du groupe qui se le prends en plein milieu du dos, alertant les autres qui cesses leurs conneries autour du gamin.

    Vous voulez que je vous aide ? Barrez-vous avant que le dortoir ne ferme.

    Je suis d’humeur massacrante et cela ce voit clairement sur mon visage aussi, le groupe de gamins ne prends pas le risque de me faire chier davantage, me laissant la voie libre pour voir la cause du remue-ménage un peu plus tôt : Tetsuya Baishô. Ou plutôt, la dépouille de l’apprenti de Seimei no Abruti.
    Je soupire, me massant une tempe tout en me dirigeant vers lui, m’accroupissant à ses côtés en silence, vérifiant aussitôt son pouls et sa respiration. J’espère qu’il n’a pas réellement calanché car j’en connaissais un qui ferait exploser l’île si c’était le cas. Ou peut-être deux si je me souviens de l’autre stupide renard à la manque.

    Heureusement, tout semble stable et en soulevant un pan de sa frange, je me dis qu’il est juste plongé dans un sommeil profond. Trop profond pour être naturel ? Je ne pense pas sinon, j’aurais sûrement vu des shikigami s’agitaient autour de lui avant que les autres gamins n’aient pu approcher. Quoique… pourquoi suivaient-ils les volontés de Seimei quand celui-ci décidait tout d’un coup que pendant un cours moment, ils ne devaient plus veiller sur lui ?
    Ce type me prenait la tête.

    Je secouais un peu l’enfant… sans résultat. Aucun signe de réveil proche, ni même un mouvement qui tendrait à croire que je l’avais dérangé dans son sommeil, comme s’il était plongé dans le coma. J’espérais encore une fois que cela ne soit pas le cas, ne voulant pas subir la mauvaise humeur de mon colocataire.
    J’observais donc le visage de l’endormi un moment. Ce « gosse » avec sa tête innocente. S’il restait ici, il allait encore se faire molesté cet idiot. Le tirant donc, je le positionnais sur mon dos avant de me relever, jetant un regard vers lui pour être certain qu’il était bien positionné et donc n’allait pas tomber.

    Après le maître, je dois me farcir les conneries de l’élèves ? Vous atteignez un niveau de nuisance assez considérable à vous deux.

    Je récupérais le sac balancé plus tôt, il y aurait sûrement quelques trucs de cassé mais puisqu’il s’agissait des affaires de Seimei et non des miennes, je n’avais aucun regret quant à la chose.
    Reprenant ma route, je me dirigeais automatiquement vers le côté appartement et donc celui où je logeais avec l’autre fou. J’aurais pu exceptionnellement pénétrer dans celui des élèves pour mettre le gamin dans sa chambre mais je n’avais pas envie de m’emmerder.

    La porte ouverte et refermer à l’aide d’un coup de pied habile, je déposais le sac à côté de la porte et mon second fardeau sur le canapé. Récupérant un plaid dans « ma » chambre, je le posais sur le gamin qui semblait avoir bien entamé sa nuit et me rendait dans la cuisine pour commencer la préparation sommaire d’un repas. Ce soir, ce sera œuf brouillé à la tomate.
    J’ignorais à quel heure l’autre arriverais mais je ne m’en souciais pas vraiment. Remuant mon plat, je baillais en m’en décrocher la mâchoire.

    Longue Sieste
    Mercredi 5 Mai 2021
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
    Tetsuya Baishô
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    Mon sommeil reste imperturbable.
    「Alors qu’elle est sur le point de marquer la peau de Tetsuya, l’étudiante est stoppée par un violent et lourd choc dans son dos. La force du mouvement fait qu’elle s’est marqué le bras de son marqueur indélébile au lieu que ce soit le visage de sa victime qui soit touché. En se retournant, tous les membres du groupe font face au responsable de la bibliothèque de l’académie. Celui-ci a l’air passablement énervé et ses paroles les découragent à tenter de se rebiffer, ou se donner des excuses. Au lieu de ça, ils préfèrent récupérer leurs affaires rapidement et se mettre à courir en direction des dortoirs, sans doute par peur d’une potentielle punition s’ils venaient à trop traîner.

    Dans les profondeurs de son sommeil, Tetsuya ressent une énergie familière l’atteindre. Elle est peut-être un peu étrange, mais en rien désagréable. Au contraire, il se sent réconforté par cette présence qu’il connaît. Comme si elle était là pour le soustraire à la solitude. Il en profite donc sans se réveiller, sans remarquer les gestes doux dont il est le destinataire. Même lorsqu’il est déplacé, son sommeil reste intact, quoique plus agréable et reposant. Le trajet en est donc des plus serein.」

    Je commence à me réveiller très lentement.
    「Alors qu’ils sont arrivés à l’appartement, Tetsuya est posé sur le canapé. Il ressent l’éloignement de cette énergie, ce qu’il n’accepte pas vraiment. L’apaisement revient en même temps que le retour de cette personne à ses côtés, mais cela ne dure pas. La nouvelle solitude qu’il vit le trouble alors qu’elle ne le dérangeait pas plus tôt. De ce fait, son sommeil en est perturbé.」

    J’ouvre les yeux.
    Ma vision est comme floue, mais c’est sans doute parce que j’ai voulu me dépêcher. Je me sens encore très fatigué. Pourtant, je me force à me mouvoir un peu. En approchant mes bras de mon visage, je remarque que je suis couvert d’un plaid doux et chaud. C’est agréable et cela me donne envie de m'emmitoufler un peu plus dedans pour les heures ou les jours à venir. Cela ne serait pas la première fois que je ferais une telle chose. Sans compter que je suis bien installé, sur un matelas ou autre plutôt confortable, ce qui me donne un peu plus envie de rester là. Néanmoins, quelque chose me dérange sans que je parvienne à comprendre quoi. Voilà pourquoi je me tourne lentement sur le côté en grognant brièvement et me relève afin d’être en position assise. Par les sensations et le nouveau décor qu’il m’est possible de voir, je comprends que je suis sur un canapé. Je m’adosse donc en gardant le plaid sur mes genoux avant de prendre un peu plus de temps pour me réveiller. Combien de temps cela fait-il que je n’avais pas eu autant de difficultés à émerger ? N’était-ce pas quand mon maître m’avait forcé à dormir ? Je ne suis pas sûr…

    Je prends une grande inspiration.
    Je commence à me rappeler que ce n’est pas à cet endroit que je me suis endormi. De plus, il me semble reconnaître de plus en plus le lieux dans lequel je me trouve. Je ne ressens néanmoins qu’un puissant sentiment de familiarité sans qu’aucun mot, qu’aucune réponse, ne me vienne à l’esprit. Tout est trop brumeux pour le moment. Finalement, je me laisse tomber en position couchée sur le canapé dans l’optique de retourner à mon sommeil. Il y a une bonne odeur qui me parvient, mais j’ai plus envie de dormir pour le moment. De plus, je me dis que quelqu’un viendra sans doute me réveiller quand il sera temps de manger quelque chose. Cela était déjà ainsi par le passé, non ?
    長い昼寝
    Mercredi 5 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
    Yuna L. Faust
    Bibliothécaire
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    Voici mes points : : 72




    Une fois mon plat fini, j’en versais une bonne portion dans deux assiettes, ayant pour idée de lui en mettre une sous le nez pour voir si ça allait le réveiller. Malheureusement, mon jeu du moment fut interrompu quand je reviens dans le salon, voyant mon hôte déjà réveillé et assis sur le canapé. Enfin, pour le « réveillé » on repassera car il semblait tout de même à moitié dans le cirage, le gamin. Surtout qu’il retombe comme un gros sac dormir sur le divan.
    Un rire clairement moqueur s’échappa de mes lèvres alors que je lui posais l’assiette – et sa fourchette – sur les genoux, me vautra à ses côtés sur le canapé. Qu’il se soit recoucher et risque de tout renverser en se relevant ? Tant pis pour lui. Même si en réalité, il y avait un pourcentage élevé que je récupère l’assiette avant qu’un accident n’arrive et la pose sur la table basse en face du canapé.

    Tu comptes émerger à un moment ou manger en mode zombie ? Pour quelqu’un qui ne peut pas mourir, tu donnes l’illusion parfaite.

    Me mettant en tailleur sur le canapé après avoir retirer mes chaussures, je commençais à dévorer mon plat… avant d’avoir une pensée sur la sensation de soif que je ressentais. C’est avec un profond soupire que je posais mon assiette sur la table – faisant de même avec celle du gosse pour ne pas qu’elle tombe s’il n’était pas en train de manger – et repartais en cuisine où je remplissais une carafe d’eau et apportait deux grands verres, posant le tout sur la petite table du salon avant de m’installer de nouveau.

    Si tu t’endors souvent comme ça, tu devrais t’accorder des jours de repos avant de te faire tuer dans ton sommeil. Ce serait con que tu trouve un moyen de mourir de cette façon.

    Je bâillais de nouveau avant de récupérer mon assiette et de me remettre à manger calmement. Ah, j’avais zapper les serviettes… et merde, je ne me relèverais pas. S’il n’était pas content, il n’aurait qu’à bouger son cul. Enfin pour ça il faudrait déjà qu’il se réveille correctement ce qui ne semblait pas totalement bien parti.

    Longue Sieste
    Mercredi 5 Mai 2021



    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
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    J’ai tellement sommeil…
    J’ai les yeux fermés en espérant me rendormir et ne plus penser à rien, surtout que je suis persuadé d’être seul. Mais, en entendant un éclat de rire clair, je comprends de manière très imagée et très abstraite que la personne qui m’a porté jusque-là ne m’a pas laissé seul. Qu’il n’était pas bien loin. De plus… il me semble connaître cette voix. Doucement, j’ouvre les yeux en sentant que je me réveille un peu plus. Je ressens plus les choses qui m’entourent. Par exemple, la chaleur venant d’un objet rond et lourd sur mes jambes qui traverse le plaid. C’est chaud et agréable. Pourtant, comme par instinct, je n’ose plus bouger. Il manquerait plus que je fasse une bêtise en me tournant afin de m’asseoir et prendre ce fameux objet. Je me rends également compte que l’odeur que j’avais captée plus tôt est bien plus proche qu’avant. Comme juste à côté de moi.

    Mon corps se tend.
    Je commence à craindre d’entendre un son sonnant le moment où un objet se brise. Après tout, je commence à reconnaître l’objet. J’imagine qu’il s’agit d’une assiette avec un plat chaud dedans. Alors quand le canapé bouge assez violemment, bien que ce soit court, je ne peux m’empêcher de me tendre un maximum pour bouger le moins possible, comme si cela était le fruit d’un bon instinct de ma part. Par la suite, je mets un peu de temps à me détendre, ne voulant pas faire l’erreur de me détendre trop tôt. Et, lorsque je me le permets, j’entends une voix familière qui m’aide un peu plus à me réveiller. Me réveiller ? J’essaie, mine de rien. J’aimerais que cela soit plus simple. D’un autre côté, peut-être cela serait-il bien plus agréable pour moi de fermer les yeux pour toujours. C’est un souhait que j’ai bien souvent fait ces derniers centenaires. Un rêve que j’imagine ne jamais devenir réalité sans quoi je suppose que je serais mort et enterré il y a bien longtemps de cela.

    Je ne bouge pas.
    A la place de cela, j’écoute et je commence à regarder un peu plus autour de moi. Ma vision est de plus en plus nette et mon esprit se fait moins brumeux. Je commence donc à noter des éléments qui me semblent si familiers, bien que je sois toujours pas certain de comprendre où je me trouve exactement. A côté de cela, je sens la faim monter grâce à l’odeur et le bruit d’un couvert raclant une assiette. C’est pourquoi je profite du départ de la personne à côté de moi dans la cuisine pour me relever et récupérer mon assiette posée sur la table basse juste en face de moi. Mon plat sur les genoux, je me frotte un peu les yeux avant de manger un peu. Je peux entendre le bruit de l’eau qui coule plus loin. Voyant qu’il n’y a pas d’eau sur la table, j’imagine qu’il s’agit de ce que mon hôte est parti chercher.

    Je relève la tête en entendant les verres être posés sur la table.
    Heureusement que je viens de terminer ma bouchée car ma mâchoire tombe quand je découvre chez qui je me trouve. Le bibliothécaire ? Franchement, je n’aurais jamais pu le deviner. Certes, je pense comprendre un peu mieux pourquoi je ressentais une présence familière à mes côtés. Néanmoins, même si je ne l’ai vu qu’une fois, il me semble avoir noté quelques différences de comportement. Comment les nommer ? J’ai du mal à les identifier, à mettre des mots dessus. Silencieux, je recommence à manger en essayant de trouver ces mots qui me manquent.

    Je me sens assez bien dans cette atmosphère paisible.
    C’est calme. Plus que dans les dortoirs. Les œufs sont bons, en plus de cela. J’ai donc l’impression d’être de retour dans le passé, quand j’ai passé quelque temps chez mon maître pour me reposer. J’étais tout autant fatigué, en plus de cela. Ce qui rajoute à mon impression de déjà vu. Par contre, je ne peux m’empêcher de tourner la tête vers Faust-san quand celui-ci me fait quelques remarques. Je ne peux pas franchement lui donner tort. Pourtant… J’avale ce que j’ai dans la bouche et rétorque alors qu’il récupère son assiette :

    - J’aimerais bien prendre quelques temps de congé pour dormir. Mais je doute que ce soit une bonne idée me concernant.

    Mieux vaut que je ne lui fasse pas part de mon envie de voir mes jours se terminer. De préférence de manière aussi douce que mon frère quand il est parti durant son sommeil. Je ne pense pas que cela soit très intéressant et je n’ai pas non plus envie de l’ennuyer avec mes problèmes personnels.

    - Merci, Faust-san, de m’avoir ramené chez vous. Et je vous demande pardon pour la gêne occasionnée.

    Oui, je ne vois pas ce que je serais d’autre qu’une gêne dans un tel moment.
    Lentement, discrètement, je commence à regarder un peu plus en détail autour de moi tout en continuant de manger. De plus en plus de détails me frappent. Mon impression de déjà vu s’intensifie. La seule différence est la personne se trouvant à mes côtés. Je mets donc un peu de temps avant de me rendre compte que…

    - … On est chez mon maître ?!

    Je me trompe, n’est-ce pas ?
    長い昼寝
    Mercredi 5 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
    Yuna L. Faust
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    Voici mes points : : 72




    Quand je reviens de la cuisine, il est assit sur le canapé avec son assiette sur les genoux et de nouveau, un léger rire moqueur m’échappe. Au moins, il n’a pas perdu le nord et mon plat semble être apprécié. Je pose donc les verres sur la table, croisant son regard qui fait naître un sourire amusé sur mes lèvres.
    Il semble surprit de me voir et je levais les yeux au plafond avant de récupérer mon assiette et de me vautrait une nouvelle fois dans le canapé. Il s’entendait à voir qui au juste, Seimei ? Bon, ça aurait été possible… enfin j’imagine qu’il n’était pas pourri jusqu’à laissé son apprenti passer la nuit dehors comme un malpropre. Quoique…

    Je haussais un sourcil à cette réponse alors qu’il semble avoir fini d’émerger. Une mauvaise idée pour lui ? Hum… avec la tête de con qu’il se traînait, il devait certainement avoir les même réflexions débiles que Lisi’ pouvait avoir par moment j’imaginais. Ils semblaient venir de la même connerie ces deux-là.
    Maintenant, je me demandais ce qui était le mieux pour moi… supporter Seimei et un mini-Seimei ou supporter un Lisi’ et un pseudo Lisi’ bis ? Quoique j’oubliais Ange et Angel dans l’équation… duo d’abrutis aussi. Arf, pourquoi j’étais là déjà ? Tch.

    Merci, Faust-san, de m’avoir ramené chez vous. Et je vous demande pardon pour la gêne occasionnée.

    « Faust-san » ? Sérieusement ? Ça n’allait pas le faire là et j’en avais bien rien à foutre de la « politesse » japonaise où je ne savais quoi encore. Qu’il donne de cette merde à Lisi’ je m’en foutais mais à moi, ça me filait des sueurs froides. Ou la gerbe, au choix.
    Quant à la gêne, ce n’était pas comme si j’avais été obligé de le ramasser alors qu’il créchait au bord de la route alors ce n’était pas la peine d’en faire un plat. Je l’avais récupéré uniquement pour que son « maître » à la con ne me fasse pas chier par derrière. On n’aurait pas dit comme ça mais j’y tenait à ma tranquillité moi.

    … On est chez mon maître ?!
    Ouais, on habite ensemble.

    Je finissais mon assiette, remplissant les deux verres d’eau avant de m’enfiler le miens d’une traite et de me lever en suivant.

    Par contre gamin, dis-je en appuyant d’une manière bien ironique sur le mot « gamin », tu ne me donnes pas du « Faust-san ». Quant à la gêne possible, la facture à déjà été payé par ton maître, il ne le sait juste pas encore.

    Et je faisais bien allusion aux objets qui devaient être fracasser dans le sac, il m’avait bien dit d’y faire attention après-tout. La prochaine fois, il se choisirait une autre mule ou mieux : il porterait ses merdes tout seul comme un grand garçon.
    J’apportais mon assiette dans la cuisine, la laissant avec la fourchette dans l’évier avant de sortir une barquette de framboises du frigo ainsi que des yaourts sucrés. Revenant dans le salon, je posais ça sur la table et m’asseyais avant de souffler d’agacement. J’avais oublié les petites cuillère…

    Fais chier…

    Je me relevais donc avant de jeter un coup d’oeil à celui qui ressemblait à un gamin sur le canapé.

    Si tu veux un truc c’est le moment, je ne me taperais pas un autre aller-retour.

    J’allais dans la cuisine tout en écoutant sa réponse, récupérant deux petites cuillères – et ce qu’il m’avait possiblement demandé – avant de revenir, me laissant littéralement tomber dans le canapé. Je lui donnais sa « part » avant de me saisir d’un yaourt, bâillant de nouveau.
    La prochaine fois que l’autre débile me sortait un « entraînement » comme ça en disant que c’était juste un truc de routine, je lui faisais bouffer sa boule de cristal.

    Longue Sieste
    Mercredi 5 Mai 2021
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
    Tetsuya Baishô
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.

    Mon humeur ? C'est : : un secret !!

    Voici mes points : : 161


    Le doute est mince, mais je préfère demander une confirmation.
    Effectivement, je suis bien chez mon maître. Je ne me suis pas trompé. Pourtant, je ne sais pas si je peux me sentir rassuré que ce soit le cas. Après tout, je l’entends déjà se moquer éperdument de moi en espérant avoir une réaction de ma part pour ensuite me faire passer pour le méchant. Et le pire c’est que même en sachant cela, comme bien souvent, je vais sauter à pieds joints dans sa combine. Une habitude que nous avons et qui, pourtant, a le don de me déplaire. Allez savoir pourquoi je ne peux m’empêcher de m’énerver à chaque fois. Peut-être qu’à force de jouer avec mes nerfs, je suis devenu bien trop sensible face à lui. Ce qui est d’autant plus énervant…

    Je mange très tranquillement.
    Cela me permet de me réveiller tout aussi tranquillement. A côté de moi, je peux constater l’assiette vide de mon hôte. Je n’arrive pas à savoir si c’est parce qu’il a mangé rapidement ou si c’est parce que j’ai commencé bien après lui. Enfin… Ceci n’étant pas une course, je ne me dépêche pas pour autant, préférant bien plus savourer mon repas. Il ne paie pas de mine, mais il est plutôt bon. Je profite également qu’il me serve un verre d’eau pour boire quelques petites gorgées. Je manque néanmoins de m’étouffer quand j’entends le mot appuyé de manière à ce que je comprenne qu’il se moque de moi. Bon sang ! Être le colocataire de mon maître ne lui réussit pas ! J’essuie une courte quinte de toux et le regarde droit dans les yeux avec un sourire de pure courtoisie. Je ne veux pas savoir comment mon maître a pu le payer sans le savoir pour que je puisse être ici, par contre, il y a un point que je dois mettre au clair avec cet homme.

    - La manière dont je vais vous appeler dans le futur ne dépend que de vous, Faust-san.

    Je le regarde alors qu’il ne peut pas me voir.
    Cette personne m’intrigue plus que je ne veux bien le lui avouer. J’ai encore des difficultés à comprendre pourquoi, mais je n’ai pas l’impression d’avoir en face de moi le responsable de la bibliothèque que j’ai rencontré il y a quelque temps. Il porte apparemment le même nom et il a la même apparence, mais j’ai plutôt l’impression de faire face à son jumeau maléfique. Après tout, même en étant énervé le jour de notre rencontre, il restait courtois et calme. Il n’allait pas dans l’ironie et utilisait constamment le vouvoiement. A part une fois, mais je pense qu’à ce moment précis il était particulièrement choqué. Celui qui revient actuellement avec ce que j’imagine être le dessert est son opposé. Du moins, je le vois comme étant son opposé. C’est extrêmement perturbant. Ce n’est pas seulement dans la façon de parler. Quelque chose dans sa manière de se mouvoir aussi me perturbe. Il a l’air… plus brutal, bien que je ne sois pas certain du terme que j'emploie actuellement. Peut-être plus franc et sincère. Malheureusement, je n’ai aucune certitude et cela m’agace un peu.

    - Je n’ai besoin de rien pour l’instant. Je connais l’appartement, si j’ai besoin j’irais me le chercher, ne vous en faites donc pas pour moi.

    L’envie de le nommer par son nom de famille me démange, mais je n’en fais rien. Par contre, s’il recommence à m’appeler “gamin”, je ne lui ferais pas de cadeau. C’est une promesse.

    Je termine enfin mon assiette.
    Je n’avais pas si faim que ça, plus tôt. Pourtant, je dois avouer que ça fait extrêmement du bien de se remplir la panse. C’est donc volontiers que je prends le yaourt sucré tendu par Faust-san. Je prends également une cuillère et, avant d’entamer mon produit laitier, je me régale d’une framboise qui me semble bien mûre. Je commence à manger tranquillement, dégustant ce goût sucré qui me fait penser à une friandise avant de demander par pure curiosité :

    - Votre travail est-il si pénible pour que vous sembliez aussi fatigué ?

    Je pense que j’aimerais un peu mieux le connaître aussi. Si je ne le fais pas, je n’arriverais jamais à percer le secret de cette différence à jour. De plus, j’imagine que je ne peux m’empêcher d’être curieux quand je vois le visage de cet homme. Encore une fois, je suis en admiration par les forces de la nature qui le font autant ressembler à Hichirou. D’un autre côté, cela me semble douloureux également. Après tout, voir son image me rappelle qu’il n’est plus de ce monde et que je ne suis pas sûr de pouvoir le revoir un jour. Seimei a prétendu que Hichirou s’est bel et bien réincarné et qu’il a un lien avec Faust-san, mais, étrangement, j’ai désormais bien du mal à le croire. Ou, plus exactement, je crains de le faire parce que je ne veux plus vivre une telle déception. C’est, après tout, la seconde que je vis en seulement quelques années. J’en ai assez…
    長い昼寝
    Mercredi 5 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
    Yuna L. Faust
    Bibliothécaire
    Bonjour, mon nom de naissance est Yuna L. Faust et j'ai écrit : 39 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 20/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Bibliothécaire

    Voici mes points : : 72




    La réaction du gamin n’attends pas et je lève les yeux au plafond alors qu’il manque de s’étouffer. Il ne manquerait plus qu’il en foute partout aussi.

    La manière dont je vais vous appeler dans le futur ne dépend que de vous, Faust-san.
    C’est ça… répliquais-je avec humeur.

    A savoir que s’il me donnait de ça, je ne répondrais tout simplement pas. Il allait devoir apprendre à respecter ses cadets ce sale gosse. Oui, c’était totalement gratuit puisque je me « vengeais » sur lui ce que je ne pouvais pas faire avec Seimei. C’était certes puérile mais ça, il n’était pas obligé de le savoir.
    Une fois le dessert récupéré et mon cul sur le canapé, il fallut que je me souvienne que j’avais encore oublié un truc. Je grognais donc, épuisé et de mauvaise humeur. J’avais des courbatures partout à cause de l’autre abruti et j’en connaissais un qui n’allait pas comprendre il était dans cet état demain matin en se levant. Surtout qu’il avait déjà beaucoup d’endurance avec son entraînement de l’armée… mais le physique et le spirituelle étaient bien deux choses différentes. Je demandais tout de même au gamin, s’il ne voulait pas un truc tant que j’étais debout. J’allais pas encore faire un aller-retour.

    Je n’ai besoin de rien pour l’instant. Je connais l’appartement, si j’ai besoin j’irais me le chercher, ne vous en faites donc pas pour moi.

    Encore une fois, je levais les yeux au plafond, suivi par un bâillement. Si j’avais su, je l’aurais laissé moisir dans le canapé et serais aller me coucher.
    Putain de gosse.

    Au retour, je me vautre sans grande classe avant de lui tendre son bien et d’engouffrer le mien. Honnêtement, je n’aspire qu’à retrouver mon lit pour y passer les prochains jours et tant pis si nous étions en plein milieu de la semaine.
    Quelle idée à la con de faire ça un mercredi putain ?

    Votre travail est-il si pénible pour que vous sembliez aussi fatigué ?
    Non… grognais-je. C’est la faute de ton maître, complétais-je en baillant. Il m’a tellement retourner dans tout les coins de l’académie que ça m’a épuisé.

    Je sens son regard, m’obligeant à me tourner à moitié vers lui alors que je jette à moitié mon pot de yaourt et ma cuillère sur la table.

    Pardon ?
    Ouais… l’ancêtre à encore de la fougue pour son âge et moi j’ai mal aux reins comme un vieux, baillais-je de nouveau.

    Je m’enfonçais dans le dossier du canapé, en tailleur, tout en fermant les yeux et croisant les bras. Je devrais me lever pour aller au lit avant de m’endormir là mais… j’avais une flemme monumentale de bouger mon cul.

    Vous n'êtes pas obligé d'entrer dans les détails.
    Obligé… marmonnais-je les yeux toujours fermés. Il veut que tu regarde la prochaine fois pour qu’on fasse pareille ensemble la prochaine fois. D’ailleurs, je pense que ce serait plus tranquille avec toi que lui… plus agréable…

    En espérant qu’il n’était pas aussi sadique lors de l’entraînement… je pouvais mourir moi, contrairement à lui qui était maudit et l’autre qui semblait se réincarner comme il changeait de chemise. Pourquoi je me lançais dans ça déjà ?
    Ah oui, parce que Seimei ne m’avait pas donné le choix. Il préférait largement le bien-être de son apprenti et ce surtout si c’est au détriment du mien. J’allais servir de cobaye d’apprentissage pour son élève.

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    Mercredi 5 Mai 2021
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
    Tetsuya Baishô
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.

    Mon humeur ? C'est : : un secret !!

    Voici mes points : : 161


    Je pense que je deviens beaucoup trop curieux.
    Il n’y a pas de raison pour laquelle je devrais m’intéresser à lui ou même à sa vie. Nous ne sommes que des inconnus l’un pour l’autre. Je ne l’ai rencontré qu’une fois et nous n’avons que peu discuté. Durant ce temps, il s’agissait surtout de questions sur les Onmyoji et tout ce qui tourne autour, bien que j’ai aussi appris qu’il est l’ami de mon maître et qu’il a un fils. Mais, au fond, rien de tout cela ne me permet de dire que je le connais bien ou que je me suis rapproché de lui. Je ne le ressens pas non plus ainsi. Je suppose donc peut-être que je m’en fais pour tous ces êtres fragiles qui peuvent mourir à tout moment, en plus de vouloir me moquer un peu de cette personne qui ne se prive pas pour en faire de même avec moi depuis que je suis réveillé, au moins.

    J’écoute sa réponse avec une certaine attention.
    Bon, il est fatigué et tout le hurle. Entre ses bâillements, ses réponses grognées, et potentiellement aussi le fait qu’il se laisse tomber tel un malotru sur le canapé, tout le monde pourrait le deviner. Bref. Cela ne l’empêche pas de répondre à ma question. Dommage que je ne puisse pas me moquer gentiment. Mais, d’un autre côté, je n’arrive pas à m’empêcher de me demander ce qui peut en être la cause. La bonne nouvelle est qu’il répond à ma question sans que j’ai à la verbaliser. La mauvaise est que… je ne comprends pas vraiment ce qu’il me raconte. Comment ça, il a été “retourné dans tous les coins de l’académie” ? Qu’est-ce que cela est censé vouloir dire ?

    Je regarde Faust-san avec insistance.
    Bien entendu, j’ai conscience que cela ne m’aidera pas à comprendre, ni même à obtenir une réponse de la part de mon interlocuteur. Pourtant, c’est ce que je continue à faire, même après lui avoir lâché un “pardon” court, presque sec, à cause de mon incompréhension totale. Incompréhension qui reste encore un moment après qu’il m’ait donné de plus amples explications. Bien qu’elles soient plus amples, elles n’en sont pas plus précises pour autant. De ce fait, ce que je comprends me fait devenir aussi rouge qu’un Lycoris et je tente de demander à ce qu’il ne me donne aucune autre précision. Je ne veux pas savoir !

    Mes paroles sont tombées dans l’oreil d’un sourd.
    Cet homme a les yeux fermés. Il est confortablement installé dans le canapé. Et, cela étant, il me raconte tout bonnement qu’il s’amuse sensuellement avec mon maître. Très franchement, je ne pensais pas ce dernier comme cela. Néanmoins, je me dis que sa vie n’étant pas comme la précédente, il a put changer malgré les grandes similitudes que je sais reconnaître. Qu’est-ce qui me dit qu’il n’est pas devenu pervers ou qu’il ne l’était pas avant de devenir aussi vieux que le monde ? Je n’en sais rien ! Je ne connais rien de sa vie privée, et encore moins quand il s’agit de ce qu’il était avant que je ne le rencontre alors que j’avais neuf ans. Pour autant, je ne veux pas en savoir plus. Pourtant, mon interlocuteur continue et je crois que je suis tombé sur le couple le moins discret de la galaxie. Non seulement il font ça dans l’académie -et non pas dans une seule pièce, mais apparemment n’importe où-, mais en plus l’un d’eux s’en vante ! Et comme si cela ne suffisait pas, ils veulent en plus que je les rejoignent dans leurs jeux !

    - Jamais de la vie.

    Déclaration sèche et sans équivoque. Il est hors de question que je fasse ce genre de choses avec eux. Je ne connais pas l’un et je considère l’autre comme mon père. Ce sont les deux excellentes raisons pour lesquelles je ne le ferais jamais ! Et le fait que je sois puceau n’y est pour rien.

    Je ne supporte plus cette conversation.
    Puisqu’il semblerait que je sois la seule personne sensée de cet appartement, je préfère écouter mon corps. C’est pourquoi je décide de me lever pour aller me coucher. Un sommeil de trois jours ne me fera pas de mal et cela m’évitera de supporter les bêtises de ces deux lascars. L’idée d’en entendre plus me déplaît et j’ai l’impression que cela me donne le tournis. Enfin… une impression qui n’est sans doute qu’une sensation de mon esprit peu tranquille en l’instant, puisque mon équilibre n’en souffre pas du tout. Ainsi, je récupère les déchets et la vaisselle sale pour les apporter à la cuisine. Dans un grand silence que je me permets de ne pas rompre, je prends le temps de faire la vaisselle et de tout ranger. Cela fait, je me dirige vers les chambres et, plus particulièrement, vers celle au fond de l'appartement.

    - Je vous souhaite une bonne nuit. Je pense que nous avons tous deux besoin de nous reposer.

    Me reposer dans un lit ne me fera pas de mal. A lui non plus d’ailleurs.
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    Mercredi 5 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
    Yuna L. Faust
    Bibliothécaire
    Bonjour, mon nom de naissance est Yuna L. Faust et j'ai écrit : 39 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 20/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Bibliothécaire

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    Jamais de la vie ? Qu’est-ce que ça peut me foutre ? Il verrait ça avec Seimei quant il le tannerait pour ça, ce n’était pas mon problème. Et comme j’étais certains que l’autre abruti allait réussir à contraindre son élève de faire ce qu’il voulait, le mien, de « problème » était de savoir s’il serait plus raisonnable et s’il ne m’épuiserait pas à la tâche.

    Je sens du mouvement à côté, sûrement le gosse qui descend du canapé mais je ne bouge pas, gardant les yeux fermés dans l’espoir de me motiver un peu. Il faudrait que je prenne une douche avant d’aller me coucher…

    Je vous souhaite une bonne nuit. Je pense que nous avons tous deux besoin de nous reposer.
    Ouais… grognais-je à moitié en guise de réponse.

    Je soupirais, massant mes paupières avant de les ouvrir et de poser mon regard sur la table propre. Bien, ça me ferait ça de moins… je soupire de nouveau, me levant avec l’habilité d’un vieux de 90ans avant d’éteindre les lumières. Je fis tout de même un crochet vers la salle de bain, prenant une douche brûlante et mettant mes affaires directement au sale.
    Une fois la douche fini, j’enfilais un simple pantalon de jogging gris en guise de pyjama et gardait ma serviette sur la tête pour continuer de sécher mes cheveux tout en quittant la pièce.

    Mes pieds nus ne faisaient aucun bruit sur le sol froid et je poussais la porte avant de me diriger vers mon lit en plissant les yeux à cause de la pénombre, les volets étant toujours à moitié fermé. J’allais m’étaler sur mon lit mais je m’arrêtais au pied de celui-ci, un sourcil relevé.
    Il foutait quoi dans mon lit celui-là ? Il pouvait pas faire chier son maître plutôt ?

    Je soupirais, faisant le tour pour poser ma serviette sur la table basse avant de soulever le draps afin de m’y glisser. C’est qu’il s’était carrément emmitouflé dans les draps… doucement pour ne pas réveiller l’endormi.
    Putain de gosse.

    Il s’endort dès que sa tête touche l’oreille tant le sommeil et fort. Le sommeil n’est pas agité et même s’il ne fait pas froid, il se rapproche inconsciemment vers la source de chaleur endormie à ses côtés. Il se rapproche et fini même par la prendre avec douceur dans ses bras, la serrant contre lui comme le plus précieux des trésors.

    Les heures passent et le soleil finit par pointer au travers de la persienne, agressant ses paupière close. Il se sent bien, au chaud, et calme auprès de cette chaleur. Une chaleur… ?


    Yuna… ? Marmonnais-je encore à moitié dans les bras de Morphée.

    Si c’était elle… si c’était un rêve… alors, je voulais rester ainsi sans me réveiller.
    Ne voulant pas me réveiller pour rester à ses côtés, je cachais mon visage dans ses cheveux, la gardant dans mes bras dans l’espoir de me rendormir à ses côtés.


    Quelques minutes encore et j’entendis la porte claquer avec force, me tirant un sursaut. Cependant, je décidais de ne pas bouger et de profiter encore un peu de mon état de somnolence. De toute manière, ce devait-être encore Leslie qui… Leslie ? Mais, il n’était pas en Allemagne ?

    Yuna ! Ça suffit de prendre mon apprentis pour une peluche ! Debout et va travailler, tu es en retard ! Idiot d’élève, tu as loupé les cours de la matinée ! Va rattraper tes cours au lieu de faire un détournement de cadet !

    J’entends des pas, signe qu’il repars aussi vite qu’il est venu et je me redresse, perplexe et à moitié dans le cirage. Je tourne mon regard vers le vide où avait dû se trouver Leslie plus tôt puis vers la personne à mes côté qui n’était pas sensé être celle nommé un peu plus tôt par…
    … mon colocataire. Le nom de « Tetsuya » me revenait peu a peu et mes yeux s’écarquillèrent en captant la chevelure violine.

    Je reculais avec choc et brusquerie, m’emmêlant dans une partie des draps avant de tomber de l’autre côté du lit. Et merde… comment une telle chose avait plus se produire ?
    Je regardais ma tenue… j’avais plus de haut mais au moins un pantalon de pyjama. Merde… je ne me souvenais même pas être retourné à l’appartement… la dernière chose dont je me souvenais était d’avoir rangé les dernier livres sur les étagères.

    Comment… avez-vous atterrit dans ma chambre ? Que s’est-il passé hier soir ? Demandais-je précautionneusement tout en me relevant et démêlant le draps autour de mes jambes.

    Habillé de la sorte, on pouvait voir les quelques cicatrices sur mon torse et même les traces d’une mauvaise brûlure – soignée depuis le temps – sur mon avant-bras gauche.
    Longue Sieste
    Mercredi 5 Mai 2021
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
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    J’entre dans la chambre qui n’est pas celle de Seimei.
    Faust-san ne m’a pas franchement souhaité une bonne nuit, mais ce n’est pas si grave. Je n’ai qu’à faire comme s’il n’existait pas. De toute façon, je n’ai pas envie de m’engager dans une dispute inutile : je sens la fatigue qui me rattrape comme lorsque je me dirigeais vers les dortoirs. Doucement, mais trop vite à mon goût. Voilà pourquoi je ne me formalise pas et vais vers la chambre du fond pour aller directement me coucher, avec mes vêtements mais sans chaussure. Il ne faut pas abuser non plus. Dans les draps, je m'emmitoufle jusqu’au cou afin de ne pas avoir froid de toute la nuit et m'endors rapidement. Avec un peu de chance, mon maître ne me fera aucune remarque désobligeante étant donné qu’il ne me trouvera pas dans son lit. Et puisque je suis l’invité de Faust-san, j’imagine qu’il sera celui qui me tirera de mon sommeil demain.

    Je crois entendre un gros bruit.
    Je veux encore dormir… Qu’est-ce que tout ce boucan ? Un peu de silence… Il y a quelqu’un à côté de moi ? … Pas grave, je préfère dormir… Ah… Je connais cette voix. Elle est trop forte, c’est désagréable. Qu’est-ce qu’il dit ? Les cours ? Ah… oui, je dois aller en cours aujourd’hui… Je préfère vraiment rester dans mes couvertures. Elles sont chaudes et moelleuses. Pas moyen que je me retire de cette quiétude. Bon sang… Qu’est-ce qu’ils ont à claquer les portes ? On ne peut pas dormir tranquillement ici ? J’espère que c’est la dernière fois pour que je puisse me rendormir.

    Je sens quelqu’un à côté de moi.
    Il fait froid dans mon dos quand cette personne se relève. Je veux qu’il revienne pour que je puisse retrouver ma quiétude, ou qu’il remettre la couverture que j’imagine toujours chaude. Les deux me vont, mais qu’il le fasse. Puisque la personne qui parlait juste avant ne me réveille pas plus que ça, j’imagine que ce n’est pas grave si je reste là. Ah… Le silence…

    Je me rendors doucement mais sûrement.
    Je commence à me faire à la température qu’il fait en dehors des draps. Dans mon dos, en tout cas. Par contre, lorsqu’ils sont complètement retirés d’un coup, je ne le supporte pas. Il fait froid, c’est extrêmement désagréable, et cela me réveille assez pour que je me lève. En tailleur sur le matelas, je tente de comprendre où je me trouve en regardant autour de moi. Il ne me semble pas connaître cette chambre. Je réfléchis un instant avant de me rappeler que je suis chez mon maître et Faust-san. Mon regard se tourne alors vers l’homme que j’entends sur le côté. Je reconnais assez facilement mon hôte bien que je me sois demandé le temps d’une seconde s’il ne s’agissait pas de Hichirou. Il a les pieds emmêlés dans les couvertures et il semble… paniqué ? Je fronce doucement les sourcils alors que j’essaie de comprendre la situation et ce qui m’est demandé. Pourquoi je suis là, je crois ?

    - Je ne voulais pas aller dans la chambre…

    Je baille longuement, une main devant ma bouche, avant de continuer :

    - … de mon maître.

    J’ai des difficultés à me réveiller.
    Je me frotte les yeux et baille à nouveau en prenant le temps de remettre les événements de la veille en place. Ce n’est pas simple, comme à chaque fois. Si je pouvais, je vivrais une vie de paresse complète. Malheureusement, Arakan et mon maître ne veulent pas me laisser faire. Je regarde à nouveau Faust-san quand ma crise de bâillements s’est enfin arrêtée. Je crois distinguer des marques sur son corps, mais je préfère me concentrer sur ce qu’il m’a demandé avant. Surtout que maintenant j’ai les idées un peu plus claires. Je prends le temps, mais je lui réponds lentement, la mine encore endormie :

    - Hier soir… Mmh… J’étais fatigué après que vous m’ayez dit que vous avez fait des trucs avec mon maître alors je suis venu ici. Je me suis endormi assez vite. Je ne me rappelle pas quand vous êtes venu avec moi.

    Je baille encore une fois et secoue doucement la tête. Bon sang… j’ai encore du mal à me réveiller. J’essaie tout de même de me remettre pour me concentrer sur mon interlocuteur apparemment pas très bien actuellement.

    - Vous... Hum… ne vous rappelez-vous pas ce qu’il s’est passé ?

    A vrai dire, j’aimerais éviter de me rappeler le désaccord que nous avons eu avant que je n’aille me coucher. Rien que lorsque l’idée m’effleure, je sens mes oreilles chauffer… Mais qu’avez-vous donc fait, maître ?
    長い昼寝
    Jeudi 6 mai 2021
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    Yuna L. Faust
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    J’attendais la réponse avec appréhension…
    Il fallait dire que rien dans la situation actuelle n’aidait et si je ne me connaissais pas, j’aurais pu aisément penser que quelque chose avait dérapé. Seulement voilà, le garçon en face de moi avait l’âge de mon fils – et semblait aussi étrange que lui par certains faits – et puis… c’était justement un garçon. J’aimais ma femme. Ou plutôt, j’aime toujours ma femme.
    Seulement voilà, j’avais beau me connaître, je vivais actuellement avec un énergumène très gênant et me demandais parfois pourquoi je n’avais pas directement demandé un appartement pour moi seul – la fatigue certainement. Donc je ne pouvais que m’attendre au pire, surtout que je ne me souvenais de rien après avoir réussi à ranger la dernière pile de livre hier soir. Dans la mesure où le matin était bien plus que avancé selon les cris de Leslie, j’avais un trou de plusieurs heures… en plus d’avoir tout le corps extrêmement douloureux pour une raison tout aussi obscure que le manque de souvenir. Donc oui, j’avais peur de la réponse de celui qui disait être l’apprenti de Leslie.

    Je ne voulais pas aller dans la chambre… de mon maître.

    Et donc il était venu dans la mienne ? Je ne sais pas vraiment quoi répondre à cela tant la situation me paraît insolite mais en tous cas, son bâillement est contagieux puisque je baille à mon tour. Des yeux, je cherche un tee-shirt que je ne trouve pas – puisque je range mes affaires comme il faut – et me résous à aller vers le placard, ouvrant celui-ci pour enfiler le premier tee-shirt – à manches longues et noir – qui me tombe sous la main.

    Hier soir… Mmh… J’étais fatigué après que vous m’ayez dit que vous avez fait des trucs avec mon maître alors je suis venu ici. Je me suis endormi assez vite. Je ne me rappelle pas quand vous êtes venu avec moi.
    Hein ? Relevais-je aussi élégamment que possible avec une tête d’ahuris complet.

    Je m’étais rapproché du lit pour remettre les draps dessus mais le mouvement se perds sous la phrase du plus jeune et le tissu retombe au sol dans un bruit de froissement. Comment ça faire des trucs avec son maître ? Quel genre de trucs ?
    Je viens de me lever et sens déjà une migraine pointer le bout de son nez tout en me tirant un soupire, récupérant une nouvelle fois le draps et la couverture pour les remettre sur le lit négligemment.

    Vous... Hum… ne vous rappelez-vous pas ce qu’il s’est passé ?
    Non… commençais-je dans un soupire. A dire vrai, je ne sais même pas comment et quand j’ai quitté la bibliothèque hier soir… continuais-je dans une grimace.

    Si Leslie avait quelque chose à voir – la moindre petite chose – avec ma « perte » de souvenir de la soirée et le fait que je me retrouve dans le lit avec son élève, il allait tellement m’entendre que même ma famille en Russie arriverait à le faire également.

    Et… en fait, celle-ci est ma chambre… enfin, ça n’explique pas pourquoi j’y suis également si vous y êtes allé avant moi… j’aurais dormi dans le canapé en tant normal mais… je doute ne pas vous avoir vu pourtant… expliquais-je à mi-voix, pensif. Mais je ne me souviens pas de cela non plus… Hum… je soupirais avant de l’observer. Est-ce que… je vous aurez dit les « trucs » que j’ai fait avec Leslie ? Le connaissant j’ai comme un mauvais pressentiment… rajoutais-je dépité.

    Est-ce que j’avais confiance en Leslie ? Habituellement oui mais pour ce genre de coup, absolument pas. Aucune personne de sensé ne lui ferait confiance pour ça d’ailleurs d’après moi et je doutais d’obtenir une réponse clair, net et précise si je lui posais la question. Une réflexion moqueuse tout au plus… me virer de l’infirmerie était également une option à fort pourcentage également.
    Je soupirais, passant une mains dans mes cheveux court en les ébouriffants, me demandant faiblement au passage quand est-ce que la couleur bleuâtre de mes cheveux disparaitrait.
    Longue Sieste
    Mercredi 5 Mai 2021
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    Tetsuya Baishô
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    Mon humeur ? C'est : : un secret !!

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    J’explique dans les grandes lignes comment s’est déroulée la soirée de la veille.
    Tout en faisant ça, je repense également aux marques que j’ai vues sur son corps. Elles ne sont pas dues à de petites blessures. Sans doute que si je n’avais pas été immortel, que mon corps ne se réparait pas seul constamment, alors j’aurais moi aussi des marques similaires. Cette pensée semble me réveiller un peu plus tout en me laissant dans un état d’incertitude. Après tout, je ne parviens pas à répondre à une question en particulier : Aurait-il été mieux pour moi d’avoir des marques au lieu d’être immortel ? Ma réflexion est plutôt grande, ce qui m’empêche de me rendre compte du résultat provoqué par mes paroles. Je suis certain de ne pas vouloir que d’autres personnes vivent l’éternité comme je le fais. C’est une souffrance perpétuelle à laquelle on doit s’habituer, tout comme il faut accepter de ne plus jamais pouvoir être proches des êtres humains. Désormais, surtout maintenant que je suis sur cette île, mes seuls proches vont être les esprits et potentiellement les Yôkai avec d’autres créatures mystiques à la longévité exceptionnelle. Et encore, je ne suis pas franchement d’accord pour laisser les esprits sur Terre car je préférerais qu’ils retournent au cycle de réincarnation. Cela serait plus sain. D’un autre côté, je ne sais pas si je suis encore capable de me faire à cette idée…

    Je secoue doucement la tête après avoir baillé longuement.
    Il ne faut pas que je me perde dans ces réflexions. Pas maintenant en tout cas. Maintenant que je pose mon regard sur lui, je me rends compte que cet homme n’est pas vraiment à l’aise. Je ne sais pas trop pourquoi ou comment, mais j’ai la sensation que c’est le cas. Son silence, peut-être ? En tout cas, je préfère lui demander s’il se rappelle de quoi que ce soit qui s’est passé hier soir. La réponse est directe et sans appel : non. J’en sais même un peu plus à ce propos quand il m’explique que, en gros, il n’a aucun souvenir depuis qu’il est dans la bibliothèque et que les réactions que je suis en train de lui décrire ne lui ressemblent pas. Franchement, je ne comprends pas le fin mot de cette histoire. Mis à part un choc brutal à la tête ou un traumatisme comme j’en ai bien souvent vu par le passé, qu’est-ce qui pourrait être la cause de pertes de mémoire ? Peut-être devrais-je poser la question à mon maître étant donné qu’il est médecin désormais.

    J’écoute la demande de mon interlocuteur.
    Des précisions de ce qu’il a fait avec Leslie. Comment me l’avait-il dit, déjà ? Je ne suis pas certain de m’en rappeler en totalité. En plus de cela, je n’ai pas voulu de détail. Ce qui est normal si on prend en compte le sujet vers lequel la conversation était en train de se tourner. Mais je commence un peu à le regretter malgré tout. Je prends donc le temps de réfléchir en marmonnant de manière inintelligible avant de déclarer :

    - Je vous prie de prendre ce que je vais dire avec des pincettes. Je ne suis pas bien réveillé, de ce fait j’ai un peu de mal à me rappeler des mots exacts que vous m’avez dit. D’autant plus que ceux-ci étaient assez flous. Mais il me semble que vous vous plaigniez d’être fatigué et d’avoir mal aux reins à cause de mon maître qui… comment c’était déjà ? Ah ! Oui. Vous m’avez dit qu’il vous a retourné dans toute l’académie, mais vous ne m’avez rien dit de plus, si ce n’est que nous allions potentiellement devoir le faire ensemble après que je vous ai regardé faire avec mon maître. Je vous avoue que vu la tournure de la phrase je n’ai pas voulu en savoir plus et je suis allé me coucher à ce moment-là.

    J’espère juste qu’il ne s’en prendra pas à moi maintenant. Je n’ai rien fait de mal, que je sache. Après tout, je n’étais pas au courant que cette chambre était la sienne. Et si mon maître ne veut pas en dire plus, je n’y suis pour rien non plus. Me le dirait-il à moi si je lui demande ? Tout comme pour ma question d’avant, je ne peux pas m’empêcher d’avoir quelques doutes… Enfin, je ne saurais pas sans avoir essayé non plus.

    Je m’affale sur le lit.
    En y réfléchissant, cet homme ne parle pas de la même manière qu’hier. Il me vouvoie alors qu’il me tutoyait. Ses réactions sont plus réservées, moins démonstratives, pour ce que j’ai pu voir. C’était même le cas quand nous étions dans la bibliothèque lors de notre première rencontre. J’avais déjà vu ce genre de schéma une fois ou deux dans ma vie, mais je n’en suis pas totalement sûr. Je me relève soudainement et demande calmement :

    - Par curiosité, vous arrive-t-il de tutoyer les autres quand vous êtes très fatigués ?

    Je me demande également si je dois toujours éviter de l’appeler par son nom de famille. La situation est extrêmement étrange. Je ne suis pas sûr de la manière dont je dois réagir.
    長い昼寝
    Jeudi 6 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
    Yuna L. Faust
    Bibliothécaire
    Bonjour, mon nom de naissance est Yuna L. Faust et j'ai écrit : 39 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 20/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Bibliothécaire

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    Prendre ses paroles avec des pincettes ? Déjà que je m’attendais au pire…
    Je hochais cependant la tête d’un geste court, montrant que je l’écouterais sans le couper alors que je faisais de mon mieux pour ne pas soupirer face à cette entrée en matière.

    Mais il me semble que vous vous plaigniez d’être fatigué et d’avoir mal aux reins à cause de mon maître qui… comment c’était déjà ? Ah ! Oui. Vous m’avez dit qu’il vous a retourné dans toute l’académie…

    Hein ?
    Mes yeux s’écarquille sous le chocs de ses paroles et j’ai du mal à enregistrer le reste. Je ne peux pas le savoir mais je me doute que mes joues se colore face à cette phrase. Il… a dit qu’il ne se souvenait pas exactement des paroles… n’est-ce pas ? Oui… oui ça ne pouvait être que ça… une chose pareille ne pouvait pas s’être produite… même fatigué ou saoule, je ne ferais jamais une telle chose… vraiment jamais et… que diable c’était-il passé ?

    Je vous avoue que vu la tournure de la phrase je n’ai pas voulu en savoir plus et je suis allé me coucher à ce moment-là.
    Je… peux comprendre… articulais-je avec difficultés.

    J’avais dû blanchir à présent. J’avais dû louper une partie des explications aussi… j’avais forcément loupé une partie des informations, je n’étais pas tout à fait réveillé moi non plus et… j’avais mal au dos… au bas du dos plus précisément…
    Merde…
    Leslie, que m’as-tu fait encore ?

    Par curiosité, vous arrive-t-il de tutoyer les autres quand vous êtes très fatigués ?

    Je sursautes à la reprise de parole du plus jeune, tentant de reprendre contenance alors que je l’observe dans la pénombre. Je ne comprends pas pourquoi une telle question.
    Je fronces les sourcils et croise les bras, cherchant à comprendre.

    Non… je ne le fais qu’avec ceux dont j’ai l’autorisation. J’ai… eu un caractère vraiment différent… n’est-ce pas ?

    Cela me rappelait quelque chose… une fois, mon père m’avait également fait la remarque alors que j’avais soudainement voulu parler à mon fils et avait fini par échanger longuement avec lui. Pour autant, je ne me souvenais absolument pas de la conversation ni même d’avoir fait cette demande.
    A la réflexion, il y avait souvent des pans de journée que j’oubliais… mettant toujours ces choses là sous le pan de la fatigue. En même temps, quelle autre explication à cela ? Mais comme cela impliquait Leslie cette fois, j’avais comme un doute énorme… comme une révélation avec lui qui aimait profiter de chaque faille afin de nous emmerder royalement avec. J’eus un léger soupire, passant une main dans mes cheveux.

    C’est sûrement de ma faute… j’aurais dû régler ce problème de mémoire plus tôt… pardon si j’ai pu paraître offensant.

    Je ne comptais pas m’occuper de la bibliothèque aujourd’hui, de toute manière, même si j’étais le gérant, nous étions plusieurs à avoir les clefs pour assurer toujours l’ouverture des lieux alors, j’en informerais quand même Aoi plus tard…
    Il fallait que je discute de cela avec Leslie… je n’en avais pourtant pas envie.

    Je crois que je vais simplement me recoucher pour aujourd’hui… marmonnais-je surtout pour moi-même.

    Je le devais… mais je ne voulais pas. Est-ce que j’avais peur de la réponse qu’il pouvait me donner ? Avec lui qui pouvait prouver tout et son contraire de manière constante, oui.
    Je m’asseyais sur le bord du lit, tournant ainsi dos à mon interlocuteur tout en prenant ma tête dans les mains, les coude calé sur mes genoux.
    J’étais fatigué.
    Longue Sieste
    Jeudi 6 Mai 2021
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
    Tetsuya Baishô
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.

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    Parfois, j’ai juste envie de me gifler.
    Alors que je laisse ma curiosité me faire articuler une question, je remarque le désarroi de mon interlocuteur. Je n’y avais pas pensé, mais il semblerait que mes explications l’aient énormément chamboulé. Pas qu’il le laisse franchement paraître, mais… J’ai comme l’impression qu’il est bien moins calme que lorsque mon maître m’avait demandé de répondre à ses questions et qu’il me demandait alors de tout lui dire. Sachant que pas “tout”, il n’imagine certainement toujours pas que j’aurais pu lui révéler quelque chose qui est désormais normal pour moi mais qui doit ressembler à un mensonge pour toute autre personne qui n’est pas au courant. Je m’en veux un peu de le mettre dans cet état. Pourtant, je doute que lui cacher la vérité ait été mieux. Sans doute cela aurait-il été pire si vraiment quelque chose s’est passé entre mon maître et lui. Je pense d’ailleurs de plus en plus à demander de plus ample information à mon maître. Même si… je ne suis pas certain qu’il me réponde. Il a toujours le chic pour me tourner en bourrique…

    J’écoute en restant désormais silencieux.
    Ou attentif, ce serait sans doute la meilleure manière de le décrire. Je l’écoute tout en observant ses réactions pour mieux le comprendre. Il est difficile de définir son état. D’autant plus que je le connais mal. Je l’ai vu deux fois, sans compter la veille au soir. Parce que, comme l’indique moin signe de tête alors qu’il me pose la question, il était vraiment différent de ce qu’il est actuellement. Il me tutoyait, me répondait plus franchement… Je dirais qu’il était moins sur la défensive et je dois bien avouer que ce n’était pas désagréable non plus. Il faut croire qu’il ne pense pas de la même manière que moi. Il est agité. Je le ressens et, d’une certaine manière, je dirais que ses gestes sont également assez parlants même s’il ne fait pas les cent pas.

    Je le suis du regard.
    Il me tourne désormais le dos. Alors qu’il était agité un instant plus tôt, le voilà abattu, ou las. C’est ainsi que je le vois. Personnellement, je n’ai pas bougé de tout le long. Maintenant qu’il est posé, je prends à nouveau la parole en espérant le rassurer un peu :

    - Vous n’avez pas été désagréable, hier soir. A part peut-être une fois en m’appelant “gamin”, mais je sais comment répliquer dans ces moments-là, ne vous en faites donc pas. Je ne vous en point et je pense pouvoir comprendre que vous vous sentiez désorienté.

    Je me lève.
    Mes gestes sont doux, lents. Puis, une fois debout, je m’étire longuement en espérant me réveiller un peu plus. Après tout, j’ai encore au moins quelques heures à passer à l’académie. Je préfèrerais refaire une sieste de deux semaines, mais ce n’est pas comme si j’avais le choix… Contrairement à Faust-san, je ne suis pas vraiment libre degérer ma semaine comme je le souhaite, même si je suis l’ami du directeur. Puis, il manquerait plus que je fasse à nouveau face aux remontrances théâtrales de mon maître… Rien que l’imaginer me désespère déjà.

    - Souhaitez-vous que je prévienne quelqu’un de votre absence, Faust-san ? Cela ne me dérange pas, d’autant plus que je dois moi aussi régulariser mon absence. Et, voulez-vous que je vous prépare une boisson au moins ? Rester le ventre vide est mauvais pour la santé, même si vous comptez rester au lit.

    En parlant, je me dirige vers l’entrée de la chambre. Et, avant de sortir, je reste là avec la main sur la poignée de la porte en regardant le bibliothécaire, dans l’attente d’une réponse de sa part.
    長い昼寝
    Jeudi 6 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
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    Bibliothécaire
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    A dire vrai, je ne peux pas m’empêcher de pousser un léger soupire de soulagement quand il me dit que « je » n’ai pas été désagréable et mes yeux se rouvre devant moi sur la pénombre, fusillant le vide du regard. Il a raison, je suis complètement perdu et s’en ai ridicule… surtout qu’un plus jeune me fasse la remarque alors qu’on se connaît à peine. Il est beau le soldat des forces spéciales de l’armée russe…
    Je suis honteux.
    En réalité, mon père à raison sur de nombreuses choses, y compris celle où il dit que je n’ai pas prit une seule bonne décision depuis la mort de ma femme. Depuis que j’ai pris son prénom… je l’ai changée en poids qui obscurcis ma vie au lieu de la gardée en bon souvenir emplis de lumière, ma Yuna.

    Je soupire et me frotte les yeux, comme pour me réveiller.
    Je ne sais même pas pourquoi j’ai ce genre de réflexion maintenant plutôt qu’à un autre moment. Peut-être parce que je me sens en sécurité ici malgré tous les reproches fait à Leslie. Peut-être aussi parce que je ne veux pas paraître aussi pitoyable aux yeux d’un « enfant » ayant sûrement à peine moins que mon fils et qui touche régulièrement là où ça semble douloureux sans même le faire exprès.
    Je me lève donc.
    Mon regard balaie la pièce et tombe sur le réveil : onze heure.

    –  Souhaitez-vous que je prévienne quelqu’un de votre absence, Faust-san ? Cela ne me dérange pas, d’autant plus que je dois moi aussi régulariser mon absence. Et, voulez-vous que je vous prépare une boisson au moins ? Rester le ventre vide est mauvais pour la santé, même si vous comptez rester au lit.

    J’approche de lui sans le moindre mot avant de mettre une main sur son épaule même si le contact ne dure moins de cinq secondes et je passe devant lui pour aller dans le couloir.

    Ce n’est pas à vous de faire cela. Vous pouvez utiliser la salle de bain si vous voulez, je prépare le petit déjeuner pendant ce temps.

    Je n’étais pas un enfant et je devais arrêter de me voiler la face devant une telle évidence, même si je serais furieux contre moi-même pendant un certain moment, je pouvais au moins tenter de perdre cette mauvaise habitude installer depuis… seize ans.
    Déjà tant de temps passé… et si peu également.

    Marchant vers la cuisine, je me fis la réflexion que j’avais oublier de demander à Baishô ce qu’il voulait pour le petit déjeuner. Me rappelant vaguement qu’il m’avait proposer du thé dans la salle du conseil de discipline, je me mit en quête de cela en fouillant dans les placards pour lui en préparer un le temps que je réchauffer le reste de café dans la cafetière.
    Peut-être voudrait-il manger au vu de l’heure ?

    Finissant pas hausser les épaules, je me lançais dans une omelette aux œufs très simple. Manger des œufs au petit déjeuner ce faisait dans tous les pays non ?
    Attends que tout ce prépare, je mettais le couvert pour deux dans la cuisine, gardant un œil sur la cuisson des œufs.
    Longue Sieste
    Jeudi 6 Mai 2021
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
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    Je réfléchis à ce que je vais faire de ma journée.
    La réponse de Faust-san semble tarder un peu et je ne suis pas certain que la journée vienne à peine de commencer. Si tel est le cas, j’irais en cours comme si rien ne s’était passé. Dans le cas contraire, autant prendre le reste de ma journée, surtout pour une heure de cours si l’heure du déjeuner n’est pas encore passée. Après tout, l’après-midi nous offre une heure d’option sans plus. Du moins pour ma classe. Je ne sais pas vraiment ce qu’il en est pour les autres.

    Je lève mon regard sur mon interlocuteur.
    Celui-ci vient de retirer la main posée quelques secondes sur mon épaule. Loin de me surprendre, ce geste m’a surtout sorti de mes pensées qui commençaient à s’embrouiller. Je devrais l’en remercier, mais je doute que cela soit pris à sa juste valeur. Mine de rien, cet homme n’a vraiment rien à voir avec ce qu’il était la veille, ce qui ne cesse de m’étonner. Bien que je ne sois pas certain de la réponse que j’obtiendrais, je pense qu’il est vraiment mieux pour moi d’aller en toucher deux mots à mon maître. Lui poser la question. En attendant, j’accepte volontiers de prendre une douche.

    - Je vous remercie, Faust-san.

    Cela va sans doute m’aider à me réveiller et à réfléchir. Avant ça, je vais chercher quelques vêtements qui m’appartiennent laissés lors de mon dernier passage. Ce n’est qu’une fois que j’ai mon linge dans les bras que je m’enferme dans la salle de bain pour prendre une bonne douche en laissant le bain couler à côté de moi. J’aime prendre mon temps pour me laver, comme par le passé, même si cela peut me mettre en retard.

    Je me prélasse dans l’eau chaude.
    Comme je le pensais, cela m’aide un peu à préparer la suite de ma journée. Par contre, je dois sortir plus rapidement que je ne l’aurais voulu pour ne pas m’endormir. Pas que je puisse me noyer, du moins je n’en mourrais pas, mais cela serait embêtant d’exposer ma monstruosité à un humain que je pense sans pouvoir. Même si je lui ai avoué être un Onmyôji, je doute qu’il soit bon pour lui de faire face à mon immortalité. Surtout de manière aussi brusque. Un soupir m’échappe : je donnerais beaucoup pour avoir à nouveau une vie normale. Une vie dans laquelle je peux grandir normalement… et mourir à la fin de ma vie. Comme tout le monde.

    Je secoue la tête doucement.
    Il ne faut plus que je pense à tout cela. Maintenant que je suis habillé, une serviette autour du cou pour que le reste de l’eau dans mes cheveux s’y échappe sans me mouiller, je dois retourner auprès de Faust-san pour manger un peu. J’ai perdu assez de temps. De ce fait, il serait malvenu de ma part de me montrer peu avenant à cause du cafard que je traîne depuis des centaines d’années. Penser à quelque chose de joyeux… Pourquoi faut-il que je pense au doux sourire de mon frère ? Enfin, c’est un très bon souvenir et c’est ce que je voulais. Alors je n’ai pas à me plaindre.

    Plus léger, je vais à la cuisine.
    Ça sent bon. De plus, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu le droit de voir une table dressée pour m’accueillir. Depuis la dernière fois que je suis venu, non ? Même si c’est le cas, cette vision me donne la sensation d’être de nouveau chez moi et réchauffe mon coeur. Un sourire naît de ce sentiment alors que je vais prendre place.

    - Ça sent bon, Faust-san.

    Je laisse mon hôte me servir.
    Le plat a l’air simple, mais bon. C’est tout ce que je demande, surtout que de base il n’avait pas semblé si motivé que ça. Je suis agréablement surpris par tout ça. Alors, j’attaque par la dégustation du thé qui m’est servi. A l’odeur, je comprends que ce n’est pas le thé dont j’ai l’habitude. Ce n’est pas japonais, tout simplement. Il n’est pas parfumé. J’espère néanmoins me tromper et, après avoir soufflé sur le breuvage, je bois une gorgée. Ma réaction démontre mon immense surprise. C’est fort ! Et amer, non ? Mes yeux grands ouverts se lèvent vers Faust-san.

    - Quel est donc ce thé ?

    Je ne dirais pas que je ne l’aime pas. Je n’en ai pas assez bu pour me faire un avis concret. Néanmoins, je souhaite en savoir plus avant de retenter l’expérience. Après tout, je ne le bois peut-être pas de la bonne manière ? J’aimerais croire, d’une certaine manière, que c’est le cas. L’amertume n’est pas une saveur que j’apprécie, bien que je puisse la tolérer.
    長い昼寝
    Jeudi 6 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
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    J’avais esquissé un léger hochement de tête alors qu’il m’indiquait aller prendre une douche, notant le temps que j’aurais à disposition pour préparer le petit déjeuner ou quelque chose de plus consistant au vu de l’heure. Je ne m’inquiétais pas pour les vêtements, il avait l’air de se débrouiller et de connaître les lieux, il ne m’avait pas demandé où était la salle de bain.
    Une fois en cuisine, je réchauffais le reste de café, lançant une nouvelle dans la foulée avant de regarder devant moi. Je ne lui avait pas demander s’il voulait quelque chose en particulier… par contre, je savais que nous avions des œufs et que je n’étais pas un si bon cuisinier que cela.

    Une fois le « menu » choisi, qui ferait autant petit-déjeuner qu’un autre repas dans la journée, je me lancé en parallèle dans la confection d’un thé russe, donc fort. Il avait l’air d’aimer le thé… autant lui faire découvrir celui de chez moi. Surtout que je n’avais pas envie de me lancer dans l’investigation poussé du rangement à la logique aléatoire de Leslie. Pas ce matin.
    Enfin pas aujourd’hui.
    Quoique, pas un autre jour non plus.
    Je soupirais, me demandant une autre fois pourquoi je n’avais pas pris un appartement seul… peut-être pour ma survie alimentaire… je grimaçais.

    Mes gestes étaient lent et concentré, je n’aimais pas faire des gestes supplémentaires pour rien, tout était toujours précis, rigueur militaire certainement. La table fut rapidement dressé et je surveillais le thé, ne le laissant pas trop infuser, je ne voulais pas prendre le risque d’en entendre parler pendant plusieurs années si ça devait venir aux oreilles de ma grand-mère.
    Parce que j’étais persuadé qu’elle le saurait même si je ne disais rien. Allez savoir comment… nouveau soupire alors que je versais le café dans une tasse, puis le thé dans une autre quand j’entendais la porte de la salle de bain se fermer une nouvelle fois.

    –  Ça sent bon, Faust-san.
    –  C’est ma spécialité dirons-nous… soupirais-je un peu fataliste.

    Je le servais tout de même de l’omelette, faisant de même avec mon assiette avant de remettre la poêle à sa place. Au moins, elle ne semblait pas cramer ni crue… enfin, l’omelette était ma spécialité… ou dit autrement : je ne savais cuisiner que cela avec les pâtes simples.
    Je m’asseyais à ma place, prenant ma tasse de café alors qu’il se saisissait de la tasse de thé puis… il écarquilla les yeux. Sa surprise se lisait si clairement sur son visage…

    –  Quel est donc ce thé ?

    Je ne pus m’empêcher de laissé un très léger sourire amusé fleurir sur mes lèvres a cette réaction. Déjà parce que sa surprise était amusante mais aussi… rafraîchissante. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu une personne boire du thé russe de manière aussi « motivé » sans rien y rajouter dedans.

    –  C’est du thé russe… c’est plus fort que votre thé japonais, pas vraiment subtile. Je vous conseille d’y rajouter du miel ou de la confiture si vous voulez réussir à le boire… dis-je avec douceur en montrant les effets mis à sa disposition sur la table.  Je peux aussi voir si je trouve celui de Leslie si vous préférez.

    Le sourire était toujours présent, même si très léger. Loin d’être moqueur toutefois, je n’avais simplement pas pensé à lui préciser cela. L’humour russe pourrait-on dire dans un sens… et cela fait très longtemps.
    Dans mes souvenirs…

    Au moins, vous ne m’avez pas tout craché au visage… Leslie ne s’était pas gêné de le faire… fis-je remarquer d’un air neutre, piquant un bout d’omelette dans mon assiette comme si je parlais de la météo.

    Première mission, rencontre avec la famille Solhanne et mon père avait voulu leur faire goûter le thé russe sans leur dire ce qu’il fallait faire. La mère avait sû d’emblée, le père avait tout recraché dans sa tasse, la sœur cadette sur le chien qui passait par là, le frère cadet n’avait pas voulu toucher au thé d’un inconnu et Leslie avait tout recracher sur la personne en face de lui : moi.
    A noter que ma relation avec Leslie n’avait pas vraiment changé depuis cette époque… et cela faisait un bon moment que l’on se connaissait maintenant. Heureux de voir qu’il n’avait pas transmis ses mauvaises manière à… hum…

    Mon regard se reposa sur mon interlocuteur, pensif alors que je reprenais une gorgée de café sans finalement avoir manger encore. Je n’arrivais toujours pas à comprendre comme ce qu’il m’avait dit était possible…
    Je soupirais. Je devrais me mettre au claire avec mes propres affaires avant de me mêler de celles – compliquées – de Leslie.
    Longue Sieste
    Jeudi 6 Mai 2021
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
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    Je m’assieds à table, en face de mon hôte.
    L’omelette est plutôt jolie à regarder. Est-ce pour cela qu’il prétend que ce plat est sa spécialité ? A moins que j’ai mal compris et que c’est la préparation du thé qui l’est ? J’aimerais bien savoir, mais avant toute chose je tiens à goûter cette boisson qui m’est servie.

    Je pose ma question la plus importante à Faust-san.
    Quel est donc ce thé ? J’ai bien compris qu’il ne s’agit pas de celui dont j’ai l’habitude et que mon maître me fait boire quand il prend le temps de m’en donner l’occasion. Mais cela ne me donne aucune autre information que son préparateur pourrait être capable de me fournir. Un thé russe. Maintenant que j’y pense, n’avait-il pas été surpris que je ne parle pas russe le jour de notre rencontre ? Je commence seulement à comprendre que ce pays est peut-être celui dans lequel il est né. A m’en douter que maintenant, je me sens encore plus pathétique que plus tôt, bien que je n’en montre rien, reprenant une attitude plus neutre. Je veux me montrer attentif aux explications que je viens de demander. Autant dire que je souhaite également profiter de ne pas avoir les informations dont j’ai besoin au compte-gouttes comme cela est souvent le cas avec mon maître. Une agréable surprise que je savoure en remarquant un changement dans l’expression de mon professeur du moment. Professeur qui me ravie à me montrer qu’il connaît le thé japonais. Il a compris que le thé japonais est plus subtil et parfumé que ce qu’il me propose actuellement.

    - Merci, j’aimerais essayer de boire ce que vous m’avez préparé.

    Je dis cela, mais l’attention me touche beaucoup. J’espère simplement ne pas regretter mon choix par la suite puisque l’idée de mettre quelque chose dans mon thé me paraît contre nature.

    - Lors de mon précédent voyage, j’ai entendu parler d’un thé russe. On me l’a décrit comme étant un thé noir avec de la confiture. Je ne comprenais pas pourquoi on devait rajouter quoi que ce soit dans un thé, mais j’imagine maintenant que c’est pour couvrir l’amertume, n’est-ce pas ?

    Je saisis une confiture de fraise et en mets dans mon thé.
    C’est celle avec laquelle je suis le plus familier. Pourtant, je me demande encore ce que cela va bien pouvoir donner dans le thé alors que je touille le liquide qui se trouve dans ma tasse. Faisant cela, je jette un nouveau regard sur le visage de Faust-san. Ce changement m’intrigue. Que peut-il être ? Je commence alors à noter de légères rides au niveau des yeux, vraiment subtiles, et au niveau de la commissure de ses lèvres. Il sourit. Pas énormément, mais il sourit. J’imagine que ce moment est agréable pour lui, ce qui me fait vraiment plaisir. Pour moi aussi, ce moment est bon.

    J’apprends une anecdote sur mon maître.
    Je porte une main devant ma bouche pour cacher mon hilarité. Rien qu’imaginer la scène ne me laisserait pas indifférent, mais que ce soit mon maître qui se trouve au centre de cette histoire… Jamais je ne l’aurais cru ! Tant et si bien que j’ai quelques difficultés à me calmer et c’est toujours sur le point d’exploser de rire que je fais part de ma pensée première :

    - Je n’aurais jamais imaginé avoir plus de manières que mon maître. Bon sang ! A croire que retourner en enfance ne l’ait pas réussi.

    Je me rends compte de l’insinuation que je viens de faire.
    Cela me fait l’effet d’une douche froide. Pour cacher mon trouble, je tente à nouveau de boire mon thé qui est désormais moins amer. Je peux sentir un subtil goût de fraise qui est très agréable. Je suis content de ne pas avoir accepté la proposition de mon hôte. Celui-ci, lorsque je relève les yeux sur lui, semble plus troublé. Je peux me tromper, mais par prudence, je lui demande :

    - Puis-je vous demander à quoi vous pensez, Faust-san ?

    Je suis prêt à le lui répéter, mais ma proposition de répondre à ses questions tient toujours. D’autant plus que les paroles de Guren me reviennent encore, comme quoi je n’aurais pas dû le laisser s’en aller ce jour-là.
    長い昼寝
    Jeudi 6 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
    Yuna L. Faust
    Bibliothécaire
    Bonjour, mon nom de naissance est Yuna L. Faust et j'ai écrit : 39 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 20/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Bibliothécaire

    Voici mes points : : 72



    J’avais simplement fait un léger mouvement de tête derrière ma tasse de café pour approuver ses dires, prenant une nouvelle gorgée du liquide amer. J’aimais bien l’amertume même si je n’allais pas jusqu’à boire ce thé là sans rien… Enfin, ça m’étais déjà arrivé une fois…
    Le café fut délaisser pour piquer dans l’omelette dans mon assiette mais je jouais finalement plus avec qu’autre chose, n’ayant pas faim, alors que je racontais une anecdotes concernant ce même thé et notre connaissance commune. Abandonner rapidement l’idée de manger, je récupérais ma tasse pour boire une nouvelle gorgée tout en levant les yeux vers mon interlocuteur… hilare ?

    Je n’aurais jamais imaginé avoir plus de manières que mon maître. Bon sang ! A croire que retourner en enfance ne l’ait pas réussi.

    Son « maître »… l’interrogation revenait donc et je n’aimais toujours pas ne pas comprendre. Il y avait tellement de choses qui m’échappait encore, même alors que j’avais tenté quelques recherches sur l’Onmyoji depuis la dernière fois qu’il m’en avait parlé. Recherches vaines soit dit en passant…
    Cela me paraissait pourtant invraisemblable que Leslie puisse être son maître. Je le connaissais depuis tellement d’années maintenant et… quoique, que savais-je de Leslie au juste ? Excepté le fait qu’il s’était marié avec une femme au même prénom que lui uniquement pour la plaisanterie sur la pierre tombale. Enfin, même s’il disait cela, j’avais bien que qu’elle avait été bien plus qu’une simple plaisanterie à ses yeux, cette femme. Il gérait simplement son deuil bien mieux que moi. Toutefois, cela ne réglait pas mon problème et…

    Je fronçais légèrement les sourcils. Comment ça, « retourner en enfance » ? Leslie était toujours d’un compliqué sans limite… son « apprenti » aussi semblait-il…

    Puis-je vous demander à quoi vous pensez, Faust-san ?

    Je soupirais face à cet enfant qui, décidément, arrivé toujours juste. L’innocence de l’enfance qui aidait ? Si j’y pensais bien, Tetsuya Baishô me faisait penser à mon fils… un air innocent mais des paroles et une façon de parler si mature qu’on en oublierait l’âge de son interlocuteur.

    J’allais répondre que, pour moi, Leslie n’avait jamais quitter l’enfance mais j’ai l’impression que ce n’était pas cela que vous insinuiez. Je pris une nouvelle gorgée de café, pensif. J’ai tenté de faire des recherches sur ce dont nous avons parler la dernière fois mais je n’ai rien trouvé de très concluant… ça m’a l’air asse compliqué. Nouveau soupire alors que j’observais mon café, puis mon interlocuteur. Après avoir vu un renard qui parle apparaître de nulle part, ainsi qu’une dame, si vous me dites que vous connaissez Leslie depuis une autre vie où il était un chat malfaisant, je pense que je n’aurais pas plus de problèmes à vous croire… rajoutais-je assez blasé.

    Je finissais ma tasse de café d’un trait avant de me lever pour la remplir de nouveau. Puisqu’il arrivait toujours à deviner à quoi je pensais, je ne voyais pas l’intérêt de ne pas lui expliquer à quel point l’interrogation me prenait la tête malgré le fait que j’eus dit que ça ne me concernait pas la dernière fois. Je n’étais pourtant pas curieux de nature… quand ça me concernait pas mais là, il s’agissait de Leslie que j’estimais comme un ami… un ami qui avait dit à son « apprenti » qu’il pouvait « tout » m’expliquer. J’aimais à croire que je n’étais pas qu’une source de problème pour Leslie et qu’il me pensait également comme un ami… qui avait donc le droit de savoir cela.

    Je ne veux pas me montrer intrusif alors, si vous estimez que ma question est personnelle, je ne verrais pas d’inconvénient à ce que vous me disiez que vous ne voulez pas répondre. Ce n’est pas dans mon habitude d’être aussi curieux.

    M’appuyant contre le plan de travail une fois ma tasse remplit, je la portais de nouveau à mes lèvres pour profiter du liquide bouillant.

    Vous parlez comme venant d’une autre époque… comme mon fils… j’ai du mal à seulement vous prendre comme un enfant même si mes yeux me renvoie le contraire.

    Je n’aimais pas ceux qui ne disait pas le fond de leur pensé alors que cela leur été explicitement demandé, cela crée des malentendu par la suite… mais peut-être que je haïssais d’autant plus cela que depuis la mort de ma femme, je détestais le fait de ne pas comprendre, ni savoir et donc, n’appréciais pas masquer ce genre de choses à une personne qui m’en posais la question.
    A partir du moment où la réponse ne craignait pas de risquer sa vie d’une quelconque façon.
    Longue Sieste
    Jeudi 6 Mai 2021
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
    Tetsuya Baishô
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.

    Mon humeur ? C'est : : un secret !!

    Voici mes points : : 161


    Je me sens fier.
    Pour une fois que je me peux me sentir meilleur que mon maître, j’en profite. Secrètement, certes, mais pas au point de taire ce sentiment si précieux. Il est si rare que je puisse le surpasser d’une manière ou d’une autre. Je n’irais néanmoins pas m’en vanter. Ce n’est pas franchement mon genre, d’autant plus que je sais que cela pourrait être mal vu par autrui. Mais la raison principale est que mon maître trouverait un moyen de se moquer de moi. Je suppose qu’il verrait l’occasion de devoir reprendre mon éducation de zéro parce que je ne sais pas me tenir ou de me mettre sous le nez que je ne lui arrive pas à la cheville dans tant d’autres domaines qui devraient pourtant être ma spécialité. Plus j’y pense, plus ébruité cette histoire est une bien mauvaise idée.

    Je me rends compte que mon interlocuteur est pensif.
    Je ne suis pas sûr de moi quand je lui propose de me dire le fond de sa pensée. Après tout, nous ne nous connaissons pas et Faust-san a l’air d’être particulièrement prudent. Je m’attends donc à être envoyé sur les roses. Pourtant, je suis agréablement surprise de le voir capituler pour exprimer ce qu’il pense de mon maître. En un sens, je ne peux pas lui donner tort. Notre connaissance commune ne fait absolument rien pour qu’on le voit comme un adulte à part entière. Et je suis certain que si on venait à lui reprocher de beaucoup trop s’amuser aux dépens des sentiments d’autrui, il serait capable de détourner la conversation ou mettre cela sur le compte de sa nature. J’ai entendu dire qu’il est le fils d’un Kitsune qui se veut trompeur et du type à mener les personnes qu’il croise en bateau pour son bon plaisir. Franchement, si c’est vrai, je veux bien le croire. Pour autant, je suis peiné de constater que mon maître ne fait absolument rien pour améliorer sa relation avec les personnes avec qui il est proche, comme Faust-san et moi par exemple.

    Je reste silencieux.
    Même s’il prend son temps, je sens que mon interlocuteur n’a pas terminé de me dire ce qui le rend aussi pensif. Je peux le constater par son manque d’appétit couplé avec le fait qu’il ne me donne pas tort. Au contraire, il revient sur le sujet que nous avions abordé ensemble il y a quelques temps. Cela ne m’étonne pas qu’il ait trouvé que peu d’informations sur le sujet. Les Onmyoji font en sorte de cacher leurs secrets pour éviter d’exposer ses faiblesses. Et cela doit être encore plus vrai pour les clans qui se font presque ouvertement la guerre pour des raisons que je ne suis pas certain de comprendre. Par exemple, quel est donc l’intérêt pour les Tadamasa d’entretenir une haine qui date de plusieurs générations ? A mes yeux, il n’y en a aucun alors que je suis le premier qui pourrait le faire puisque je n’ai vécu aucune pause me permettant de laisser des histoires assez atroces derrière moi. Par exemple, j’aurais pu en vouloir aux Américains, mais cela me semble futile de faire la misère à des personnes qui n’ont rien à voir avec ce que j’ai vécu. Encore moins aux personnes qui ont obéi sans avoir le choix. J’aimerais simplement oublier.

    Je ferme les yeux un instant.
    Cela m’est nécessaire pour me concentrer et faire la paix avec moi-même. Je veux me concentrer sur ce que me dit Faust-san. C’est intéressant et j’aimerais pouvoir répondre au mieux à ses interrogations. Même si je sens que je vais devoir me dévoiler. Exprimer le secret que je cache au commun des mortels. Mon maître ayant prétendu que je peux tout lui dire, j’imagine que je ne crains rien à le lui avouer. J’ai tout de même la crainte de sa réaction.

    Je mange en écoutant le bibliothécaire.
    Avouer que mon maître n’est autre que Abe no Seimei est possible puisqu’il prétend être capable de l’accepter facilement. Bon, je doute qu’il s’attende à ça, mais il va falloir qu’il fasse avec puisqu’il ne va pas avoir le choix. Je n’ai aucun intérêt à lui mentir et cela se verrait bien trop si je venais à le faire. J’ai beau m’être entraîné pendant quelques centaines d’années, personne ne m’a jamais cru quand je le faisais, peu importe mes efforts. Je dois avoir trop de scrupules…

    Je manque de m’étouffer.
    Je suis plutôt content qu’il me donne le choix que je ne lui réponde pas si je ne le souhaite pas. C’est vraiment très agréable de voir des curieux agir de la sorte, surtout quand ils n’ont pas l’habitude d’être ainsi. Par contre, je ne suis pas certain de parvenir à lui laisser la même chance. Ce qu’il vient de me dire fait bien trop écho avec les dires de Guren : je suis lié à Faust-san d’une manière que lui et moi ne pourront pas l’ignorer. Une vague idée me vient, mais je décide bien vite de l’abandonner. J’ai peur. Je ne veux pas revivre la sensation d’un espoir qui se brise face à la réalité. Surtout concernant ce que je commence à espérer malgré moi. Il faut que je sois patient et je suppose que s’il sait que je suis sincère avec lui Faust-san le sera également avec moi.

    Je bois une gorgée de thé.
    Le but de la manœuvre est de me calmer en cachant mon trouble. J’ai besoin de me concentrer pour répondre à mon interlocuteur. Parce que rien ne m’empêche de le faire et l’envie de ne me manque pas. Je lui avais même proposé de répondre à ses questions quand il le voudrait. Voilà l’occasion qui se présente, alors je vais tenir ma promesse.

    - Je vous avoue que je préfère être vu comme une personne venu d’un autre temps qu’un enfant.

    C’est la pure vérité et il va très rapidement comprendre la raison à cela. Comprendre que ce n’est pas à cause d’un futile sentiment juvénile d’une personne voulant être plus grand qu’il ne l’est réellement.

    Je me tourne vers mon interlocuteur.
    Mon regard se plante alors vers le sien pour lui montrer toute l’étendue de ma sincérité. Il ne m’a encore jamais vu mentir, donc je suppose que lui prouver ma bonne foi n’est pas inutile.

    - Abe no Seimei, dont je vous avais parlé lors de notre dernière conversation, était le meilleur Onmyoji de son temps. Il était capable de beaucoup de choses qui semblent improbables aujourd’hui. Et ses connaissances étaient grandes. Assez pour prévoir sa prochaine réincarnation. Cela a prit plus de mille ans, mais maintenant Abe no Seimei est connu sous le nom de Leslie Solhanne, l’homme avec lequel vous vous êtes lié d’amitié.

    Je laisse du temps à mes mots de se frayer un chemin dans l’esprit de leur receveur.
    Il y a beaucoup de choses pour lesquelles je suis encore à côté de la plaque. J’en suis bien conscient. Mais une des premières informations que j’ai appris à ne pas donner à n’importe qui est bel et bien celle-là. J’ai donc conscience que ce n’est pas à la portée de tout le monde. Je ne lui aurais pas dit si mon maître ne m’avait pas autorisé à “tout” lui dire. Et il en est de même pour ce que je compte lui dire maintenant :

    - Me concernant, j’ai connu mon maître lors de sa première vie. Je ne suis pas réincarné pour autant. Ma situation est… particulière.

    Je laisse un temps passer avant d’avouer après un léger soupire destiné à faire retomber la pression que je ressens :

    - Je suis immortel.

    J’ai peur. Très peur. Je n’en montre rien et je ne lâche pas son regard. Mais en mon for intérieur je suis terrorisé à l’idée d’être à nouveau traité comme un monstre. L’avoir été par ma famille fut assez troublant et douloureux pour que je puisse vouloir le vivre à nouveau, même dans un autre contexte.
    長い昼寝
    Jeudi 6 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
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    Je prenais cette phrase comme un début d’explication et ne détâchait donc pas mon regard de mon interlocuteur bien qu’une partie de mon visage soit caché par la tasse de café que je tenais. Ma main droite était dans la poche du pantalon de jogging qui me servait de pyjama alors que la gauche maintenait ma tasse au niveau de mes lèvres.

    Abe no Seimei, dont je vous avais parlé lors de notre dernière conversation, était le meilleur Onmyoji de son temps.

    Je hochais la tête pour lui indiquer silencieusement que je me souvenais de ce dont il me parlait sans vouloir le couper. J’avais vu son nom en faisant mes recherches et les légendes qu’on lui accordait. Et si lors de notre première conversation, je n’avais pas comprit pourquoi son nom avait été évoqué au premier abords, maintenant, je ne voyais pas le lien entre son nom et notre conversation actuelle. Je restais donc attentif, ne voulant pas louper une information qui me ferait perdre le fil de la suite.

    Il était capable de beaucoup de choses qui semblent improbables aujourd’hui. Et ses connaissances étaient grandes. Assez pour prévoir sa prochaine réincarnation. Cela a prit plus de mille ans, mais maintenant Abe no Seimei est connu sous le nom de Leslie Solhanne, l’homme avec lequel vous vous êtes lié d’amitié.

    Je suspendais le geste que j’avais commencé pour boire, observant simplement mon interlocuteur en plissant les yeux. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, je ne remettais pas en doute ce qu’il venait de dire – il avait un renard qui parlait et apparaissait de nulle part donc ce qu’il venait de dire n’était pas plus « illogique » que ce fait là  – mais je tentais simplement d’assimiler l’information.
    Quand il reprit la parole, je décidais de mettre cette information de côté pour me concentrer de nouveau sur ses mots. De… sa première vie… donc quand il était Seimei ? Si je me souvenais de la date que j’avais lu a son propos… c’était dans les 920 je crois… hum…

    Je suis immortel.

    Je restais silencieux sans rompre le contact qu’il avait établit entre nos regards. S’il l’avait connu lors de sa première vie et qu’il n’était jamais mort depuis… cela voulait dire que « l’enfant » que j’avais devant moi avait dans les… mille ans… environs…
    Je pris une gorgée de café sans lâcher son regard, assimilant l’information avant de fermer les yeux et de soupirer.

    Je pense… que je n’aurais pas autant de courage que vous… à vivre aussi longtemps, finis-je par dire calmement.

    Remplissant ma tasse pour rajouter le peu que j’en avait bu, je retournais m’asseoir en face de mon « invité », l’observant. J’aurais pu mettre en doute cette « énormité » qu’il venait de me dire mais, je n’avais aucune raison de le faire. Bien aucune parce que quand je l’avais fait la première fois sans grand tact ni politesse, il avait prouvé ses dires sans s’énerver et avec patience. Son regard était sérieux… le temps d’arrêt qu’il avait posé avant de continuer sa phrase, le léger soupire… il pouvait être aussi un très bon menteur… mais je comptais sur mon instinct de militaire, sur le fait que cela avait toujours mal fini quand je n’avais pas voulu le suivre ou qu’on n’avait pas voulu m’écouter quand j’avais parlé en son sens. Il ne mentait pas… c’était peut-être le plus difficile.

    Il serait tellement plus simple pour moi de croire que c’était une manigance de Leslie et que son ami participait à cela.

    Je dois être honnête… j’aimerais ne pas vous croire. Je soupirais. J’aimerais parce que vous ouvrez un monde devant moi que je ne veux pas voir pour des raisons bien égoïste mais… qui sont là. Je marquais une pose, observant le liquide dans ma tasse. Je ne peux toutefois pas ne pas vous croire, vous m’avez déjà donné la preuve de votre bonne foi et une telle plaisanterie ne serait même pas amusante à faire croire. Je levais mon regard vers lui. J’ai la nette impression, et je peux facilement comprendre pourquoi, que ce n’est pas facile pour vous alors… merci de m’avoir confié cela.

    Je voyais déjà ce qu’un tel « phénomène » pourrait engendrer… d’un point de vu militaire, une personne immortelle… pas simplement un objet de foire mais surtout une potentielle arme à reproduire. Outre cela, le fait sûrement de ne pas être cru… qui pourrait croire à cela ? C’est tellement insensé…  et pourtant, pas plus que le reste qu’il ai pu me dire depuis notre rencontre si je regarde bien. Du moins, pas à mes yeux mais on m’avait toujours parlé de ma logique particulière pour ce genre de traitement.

    Je suppose que Leslie le sait ? Parce qu’il s’en « souvient » ? Excusez-moi, je pense qu’il va me falloir un moment pour bien assimiler l’ampleur de tout cela. Hum… je finissais ma tasse de café d’un trait, les sourcils froncés comme si je rassemblais mes pensées. Je ne demanderais pas comment ça fonctionne, je pense pas pouvoir l’appréhender pour le moment mais… pourquoi un collégien vous n’auriez pas pu… quoique… je suis désolé, je ne sais pas vraiment comment je peux réagir à cela… sans vouloir vous offenser.

    Je me stoppais un moment, ma tasse désormais vide entre mes mains… captant soudainement un détail.

    Je viens de réaliser que… vous êtes beaucoup plus vieux que moi en réalité… Leslie aussi ? J’eus un bref soupire, fataliste en marmonnant bien que ce soit parfaitement audible, les yeux fermés. Pas étonnant qu’il fait toutes ses conneries s’il à mille ans d’expérience derrière lui celui-là… nouveau soupire, ouvrant les yeux sur mon interlocuteur. Je… ne sais vraiment pas quoi faire avec cette information… je m’en excuse…

    Je ne voulais vraiment pas paraître offensant et je ne voulais pas qu’il pense que je remettais sa parole en doute non plus car ce n’était vraiment pas le cas mais… pour le moment, j’étais perdu face à cela et les maigres recherches que j’avais sur le sujet ne m’aidait pas à comprendre un phénomène de cette ampleur. « Réincarnation » ou « immortalité » était-ce dû à leur nature de Onmyoji ? Non, tout le monde pouvait apprendre si j’avais bien comprit alors… comment ? Autre chose ? Est-ce que le savoir m’aiderait à comprendre ? Est-ce que je pouvais vraiment demander à de telles personnes des explications ? En temps normal, ils n’avaient déjà pas de compte à me rendre alors maintenant… pourquoi prendre le temps de m’expliquer ? Pourquoi ce soucier de problèmes que je pourrais apporter alors que, depuis tout ce temps, cela devait être comme… totalement insignifiant. Pourquoi être là dans cette école ? Pourquoi prendre la peine d’être un simple collégien ?
    J’étais perdu malgré mes vains essai pour assimiler le mieux possible afin de ne pas paraître totalement impoli.

    Je levais les yeux vers lui, sérieusement.

    Pourquoi avoir prit la peine de m’expliquer cela ? De me le dire… même si je vous en suis reconnaissant mais… pourquoi alors que je n’ai aucun lien avec vous ?

    Parce que c’était une chose importante… bien que personne ne me croirait si je devais crier une chose pareille à tout le monde – chose qui n’était absolument pas à prévoir – mais… pourquoi ? Cette question persistait. Et s’il suivait seulement les indications de Leslie… certes il pourrait dire qu’il faisait confiance à son maître mais alors… pourquoi Leslie le ferait-il ? Pouvais-je vraiment considérer que nous étions réellement « ami » après cela ? J’étais simplement une personne de passage jusqu’à la prochaine fois. Pourquoi prendre cette peine ?
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    Jeudi 6 Mai 2021
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    Tetsuya Baishô
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    La peur me tord les entrailles.
    J’aimerais ne pas ressentir cette émotion qui, mine de rien, est assez puissante. Tant et si bien qu’il est compliqué de la réprimer. Heureusement, appréhender les réactions de Faust-san me permet de penser à ce que je ferais dans chaque situation, ce qui me donne plus de contenance. Enfin… Ce n’est pas cela qui retirera la douleur de certaines paroles qu’il pourrait être susceptible de me dire. Et je dois bien avouer que je ne serais alors pas vraiment assez bien pour m’attarder sur des explications. Je pense que dans ce cas-là je partirais poliment mais sûrement. Et je ferais savoir à toute personne qui voudra me rapprocher de cette personne que ce n’est pas possible. Enfin, il ne faut pas non plus que j’aille trop vite en besogne non plus. Tout cela ne s’est pas passé.

    Je profite du silence pour boire une gorgée de thé.
    J’aimerais manger, mais je n’ose pas me détourner de mon interlocuteur qui semble réfléchir intensément. Je tends à croire qu’il pèse le pour et le contre. J’aimerais vraiment qu’il ne me rejette pas, mais, étrangement, cette réaction serait tout à fait normale. Surtout pour lui qui a tout d’une personne sans pouvoir et qui ne connaissait rien de l’Onmyodo. Mon coeur bat rapidement à cause de la peur qui ne veut pas se calmer.

    Je me sens pris au dépourvu par les mots de Faust-san.
    Rien ne me laissait croire qu’il pourrait me faire part d’une potentielle acceptation de mon aveu. Mais je dois avouer que je me sens rassuré par cette réaction. La conversation va pouvoir continuer sans que personne ne soit blessé. C’est une bonne chose car je n’aurais pas aimé que le contraire arrive. D’un autre côté, l’image de mon vécu, notamment lors des guerres et conflits auxquels j’ai pris part d’une manière ou d’une autre, me revient. Me réjouir du déroulement de la conversation ne me donne vraiment pas matière à me réjouir.

    - J’aurais aimé en avoir le courage…

    Mon murmure m’échappe. Je le regrette momentanément avant de me sentir soulagé de constater que Faust-san ne semble pas l’avoir entendu. Dans le cas contraire, il ne le prend pas en compte et c’est encore mieux. Devoir expliquer que je ne suis pas immortel seulement parce que mon corps ne vieillit pas me paraît difficile. Par contre, lui faire une démonstration est la première idée qui me vient quand j’imagine la manière dont je devrais le convaincre. Et cette idée ne me dérange pas. Ce ne serait pas la première fois.

    Je reprends mon repas.
    Comme le bibliothécaire reprend place face à moi, j’y vois l’opportunité de me remplir la panse. Mon omelette a un peu refroidi, mais cela ne me dérange pas. Elle est propre, bonne, et fraîche. Rien qui puisse relever mon estomac. Puis, même si tel n’était pas le cas, je ne pourrais jamais en mourir. Une réflexion inutile coupée par Faust-san qui me fait part de sa pensée. Qu’il aurait préféré ne pas me croire ne m’étonne pas plus que cela. Tout le monde n’est pas capable de s’ouvrir à ces secrets. J’en viens d’ailleurs à me demander si mon maître n’aurait pas fait une erreur de jugement concernant cet homme. Certes, il a l’air d’être de confiance, mais est-ce bon pour son bien à lui de “tout” lui révéler ? Je commence seulement à sérieusement en douter.

    Je préfère ne pas répondre.
    Pas pour le moment en tout cas. Je ne voudrais pas mettre fin à son introspection ou ses réflexions. Bien qu’il ne veuille pas entrer dans ce monde qui berce mon quotidien depuis plus de mille ans, il semble continuer à essayer de comprendre la portée de mes révélations. Cela n’est pas donné à tout le monde. Cette force qui l’anime m’impressionne. Il est plus courageux et persistant qu’il ne semble le croire. Je suis également soulagé qu’il me croit grâce à ma bonne foi, qu’il ait vu que je ne lui ai jamais menti. Bien qu’il ne puisse le constater, je me sens plus léger de le savoir.

    Je termine mon assiette.
    Ce repas était satisfaisant et cela me permet de déguster tranquillement mon thé désormais grandement apprécié par mes papilles gustatives. Je prends néanmoins une pause pour répondre à ses remerciements alors qu’il m’en laisse l’occasion :

    - Ce n’est rien, Faust-san.

    Je hoche ensuite la tête afin de répondre à ses suppositions. Effectivement, mon maître est au courant de ma situation. Il aurait pu ne pas la connaître jusqu’à nos retrouvailles. Mais comme je ne lui cachais absolument rien à l’époque, il est évident qu’il s’en souvienne. A moins qu’il n'eût été un véritable sans cœur ou qu’il n’ait pas eu ses souvenirs. Heureusement qu’il n’est ni l’un, ni l’autre, bien qu’on puisse parfois se poser la question.

    Je balaye les excuses de Faust-san d’un sourire.
    Etant donné qu’il semblait réfractaire à l’idée d’en apprendre plus sur les Onmyoji lors de notre première rencontre, je me doute qu’il doit être compliqué pour lui d’en apprendre plus actuellement sur ce que je considère comme mon quotidien.Ce sourire l’accompagne alors qu’il m’explique les raisons qui le poussent à vouloir ne pas en connaître plus. Elles sont parfaitement compréhensibles et je ne compte pas insister sur le sujet s’il ne le souhaite pas. Et aussi alors qu’il réfléchit à voix haute. Je n’ai aucunement l’intention de le couper non plus pour le corriger ou lui donner une réponse claire. Pas avant qu’il ne m’ait clairement posé ses questions.

    Je termine ma tasse.
    Il réalise seulement que je suis bien plus vieux que lui. Je me doute qu’avec cela il doit comprendre un peu mieux pourquoi il a l’impression de parler avec une personne plus vieille qu’un gamin de douze ans. Et, aussi, pourquoi je ne supporte pas cette appellation peut-être. Par contre, il va falloir que je lui explique en quoi la situation est différente avec mon maître. Je secoue donc doucement la tête avant de le reprendre sans le blâmer :

    - La situation de mon maître est différente de la mienne. Bien qu’il ait les souvenirs de sa vie antérieure, il est bel et bien un homme de vingt-neuf ans. Le retour de ses souvenirs font qu’il est bel et bien Abe no Seimei.

    C’est ainsi que je le perçois en tous cas et il n’a rien fait pour me démontrer le contraire. D’un autre côté, un an auparavant, je n’aurais jamais accepté le contraire. Et je serais à nouveau en train d’errer dans le monde, ou sur l’île.

    Je ne sais pas quoi répondre à Faust-san.
    Moi aussi, je me demande ce qu’il peut faire de ces informations sur le long terme. S’il pouvait éviter d’ébruiter que je suis immortel, cela m’arrangerait. Mais je suppose qu’il finira par admettre que cela l’aide au moins à comprendre comment je peux être l’apprenti de mon maître, et peut-être depuis quand.

    - Ce n’est rien. Vous n’avez pas à vous excuser, Faust-san.

    Le regard de mon interlocuteur m’interpelle.
    De même que sa question me prend au dépourvu. Il est vrai que lui est moi ne nous rencontrons que pour la seconde fois de notre vie. Pourtant, je suis certain de ne pas le regretter.

    - Je dirais qu’avant toute chose vous avez la confiance de mon maître qui m’a demandé de “tout” vous dire. Ensuite, vous parler de tout ça est destiné à vous aider à mieux comprendre les réponses aux questions que vous m’avez posées. Il s’agit des éléments qui créaient des incohérences dans les explications que je vous ai faites lors de notre première rencontre. Je ne pouvais pas vous laisser dans l’ignorance après en avoir dit autant.

    Je ferme les yeux un instant.
    Il est possible que, malgré tout, je commence un peu à le regretter. Je ne voudrais pas qu’il me prenne en pitié dans le futur. Tout comme je ne veux pas qu’il fasse comme tous ceux qui l’ont appris d’une manière ou d’une autre. Soit ils me traitaient comme un monstre, soient ils ne voulaient plus me lâcher. Je ne souhaite pas revivre une perte.

    Je rouvre les yeux pour les poser sur le bibliothécaire en souriant.

    - Je pense également que mon maître n’aurait pas accepté de vous en dire autant. Puisqu’il m’a confié cette tâche, j’imagine que…

    N’avait-il pas une idée derrière la tête en faisant une telle chose ? Après tout, mon maître ne fait jamais rien sans raison, pour le peu que j’en sais.

    - J’imagine qu’il voulait quelque chose de ma part par rapport à vous.

    Mais je ne sais pas du tout ce que cela pourrait être, malheureusement…
    長い昼寝
    Jeudi 6 mai 2021
    Bibliothécaire
    Yuna L. Faust
    Yuna L. Faust
    Bibliothécaire
    Bonjour, mon nom de naissance est Yuna L. Faust et j'ai écrit : 39 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 20/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Bibliothécaire

    Voici mes points : : 72



    Bien un homme de vingt-neuf ans… je soupirais. Je n’avais pas l’impression que ça changeait quelque chose. Enfin… c’était sûrement toujours cela de pris. Toujours était-il que je ne savais pas vraiment que faire de ces informations et surtout, le « pourquoi » m’intriguait. Je ne voyais réellement aucune raison valable de faire cela…

    Je dirais qu’avant toute chose vous avez la confiance de mon maître qui m’a demandé de “tout” vous dire.

    Mon regard se fit fatigué à cette phrase.
    Maintenant que je savais pour son « âge », je trouvais ça absolument impossible. Cela ne pouvait pas avoir de sens après le peu d’informations que j’avais déjà sur cet homme. Nous pourrions nous faire mutuellement confiance sur la durée d’une vie… pas sur plusieurs.

    Ensuite, vous parler de tout ça est destiné à vous aider à mieux comprendre les réponses aux questions que vous m’avez posées. Il s’agit des éléments qui créaient des incohérences dans les explications que je vous ai faites lors de notre première rencontre. Je ne pouvais pas vous laisser dans l’ignorance après en avoir dit autant.

    Je hochais la tête, peu convaincu malgré tout. Certes les informations me permettait de mieux comprendre notre dernière discussion mais… pourquoi se dévoiler autant à une personne inconnue et… sans importance ? Cela pouvait apporter plus de danger que de bénéfices sur le long terme. Pourquoi se mettre sciemment en danger ainsi ?
    Sa phrase « J’aurais aimé en avoir le courage… » me revins alors en mémoire. Devais-je réellement le comprendre comme elle avait été dite ? Comme le fait qu’il ne voulait pas vivre en réalité ? Si c’était le cas, pourquoi ne pas tout arrêter alors ? Si l’on avait tout perdu, qu’est-ce qui nous retiendrait ? A moins que part immortel, il voulait également dire qu’il était dans l’incapacité de mourir et ce, quelque soit le moyen employé… Si c’était le cas… n’était-il pas fatigué ? Ou alors… je comprenais mieux la loyauté qu’il semblait avoir envers Leslie… ou Seimei… le fait de revoir une personne perdue après tout ce temps…
    Pourrais-je la revoir moi aussi ?

    Je pense également que mon maître n’aurait pas accepté de vous en dire autant. Puisqu’il m’a confié cette tâche, j’imagine que…

    Pas accepté ? Alors, pourquoi lui l’avait-il fait ? J’avais un « lien » avec Leslie mais même s’il était son apprenti, nous étions deux inconnus… pourquoi aller aussi loin dans ses explications ?

    J’imagine qu’il voulait quelque chose de ma part par rapport à vous.

    Quelque chose ?
    Je fronçais les sourcils tout en l’observant.

    Quoi comme chose ? Écoutez… je vous remercie de prendre le temps de répondre et de ne pas le faire à demi comme Leslie… ou Seimei, je ne sais plus, peut faire. Mais je ne comprends pas… cela vous concerne directement et pourrait vous mettre en danger alors… je soupirais. Je dis cela mais je pense avoir déjà ma réponse… parce que vous lui faites entièrement confiance, n’est-ce pas ?

    Je soupirais de nouveau avant de me lever de nouveau, finissant ma tasse de café d’un trait une nouvelle fois avant de la mettre dans l’évier.

    Je ne suis peut-être pas la personne la plus proche de vous pour cela mais… à mon niveau… je sais ce que sait d’être fatigué par… tout ça. Les choses horribles dont on peut être témoin aussi… alors si vous voulez en parler, je serais là, dis-je en l’observant sans pour autant me rasseoir.

    Mon visage n’exprimait aucune tristesse ni pitié… certainement pas de la pitié car je trouvais cette chose offensante dans de nombreux contexte. Simplement de la compréhension… une proposition d’aide en quelques sortes. Il avait sous-entendu être fatigué – de ce que j’avais bien compris de la phrase pour ne pas dire autre chose de plus sombre – et puisque j’étais au courant… je ne pouvais pas faire grand-chose ou plutôt, je ne pouvais faire que cela. Ce n’était pas sur la même durée, mais je pouvais comprendre à certains égards tout de même.

    Est-ce que vous voulez un dessert ? Il y a des fruits ou des yaourts…

    Je me tournais vers le réfrigérateur dans l’attente de la réponse, me prenant une pomme au passage.

    Un autre thé ? J’attendais de le servir ou non avant de lui donner ce qu’il avait choisis et de m’asseoir de nouveau. Quoique Leslie ai décidé de prendre comme décision stupide vous concernant et à mon propos, soyez vraiment libre de ne pas le faire si cela ne vous plaît pas… et n’hésitez pas à me dire aussi ce qu’il vous as demandé histoire que je lui montre ma façon de penser. Qu’il ait mille ans ou vingt-neuf, je ne compte pas me laisser manipuler comme bon lui semble…

    Une façon de dire que, de toute manière, cela ne change pas dans le fond. Je ne peux pas ignorer le fait qu’ils soient plus âgées et qu’ils aient plus d’expérience cela était un fait. Toutefois, j’agirais avec eux comme n’importe qu’elle autre personne que je connaissais ou apprenez à connaître maintenant que je m’étais plus ou moins remis de ma surprise.
    Il y avait simplement quelques facteurs supplémentaire à prendre en compte mais… ils restaient des   êtres humains.
    Longue Sieste
    Jeudi 6 Mai 2021
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
    Tetsuya Baishô
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.

    Mon humeur ? C'est : : un secret !!

    Voici mes points : : 161


    Mes pensées deviennent profondes.
    Je sens que les pensées de mon maître m’échappent et, actuellement, cela ne passe pas aussi bien qu’auparavant. Me faire mener par le bout du nez est devenu une source de peur, bien que celle-ci soit un peu plus ténue grâce à la confiance que je lui voue. Pourtant, cela concerne une personne que je ne connais pas. A part de nom et par le lien qui les lie tous les deux. Cela n’est pas sensé me concerner me semble-t-il. Pourtant, je viens d’avouer un de mes plus grands secrets. Celui qui a failli me faire passer un bien mauvais moment dans un laboratoire. Heureusement, j’ai pu m’en échapper avant qu’il n’arrive quoi que ce soit. Un miracle à mes yeux. Pourtant, l’expérience est encore un sujet sensible pour moi. D’ailleurs, en ai-je touché un mot ou deux à mon maître ? Je ne m’en rappelle plus.

    Mon regard se porte sur mon interlocuteur.
    Son expression a l’air plus dure, ou fermée. Je ne comprends pas tout de suite ce qu’il peut bien penser. Ses remerciements me prennent au dépourvu à cause de cela. Cela me semble normal que je réponde à ses questions et je n’ai pas envie de faire comme mon maître puisque je connais la frustration que cette manière de faire provoque. Puis, ce n’est que lorsqu’il me fait part de son incompréhension que je fais le lien avec son expression. Effectivement, il peut froncer les sourcils si mes explications lui semblent bancales. Malgré tout, cet homme est très intelligent et doué pour faire le lien entre les informations qu’il a entre les mains. Mon maître m’a dit qu’il était dans les forces spéciales, non ? Je me demande bien ce qu’on fait dans ce genre de métier. Je ne m’y connais pas du tout, ne m’y étant pas intéressé plus que ça.J’imagine juste que cela a un lien avec l’armée et que cela lui a valu un sacré entraînement. A savoir quelles sont ses aptitudes spéciales… Je n’en ai aucune idée.

    - Effectivement, j’ai une confiance aveugle en mon maître. Quant à son nom, je pense que vous pouvez continuer à le nommer Leslie. Il s’agit de son nom actuel, et s’il ne s’est pas présenté comme Abe no Seimei, il n’y a aucune raison que vous le nommiez de cette manière.

    J’ai l’espoir que ma réponse puisse le guider, le rassurer et lui apporter les réponses qu’il souhaite.

    Mon hôte pousse un soupir.
    Je me rends compte, maintenant, qu’il le fait beaucoup. J’en viens même à me demander dans quels genres de moments on fait cela. Après une première réflexion, je pense au manque d’air, à l’exaspération ou à la fatigue. Je ne parviens pas à trouver plus de raison à cela avant que Faust-san me fasse part que lui et moi ne sommes pas si proches que cela. Il a raison. Et mon maître ne tient pas compte de ce genre de détail pour ce que j’en sais. Est-ce toujours le cas ? Je me rends compte après coup qu’il n’est pas question de cela et les paroles qui me sont adressées, cette proposition désintéressée, me font beaucoup de bien. Je ne ressens pas de pitié et le dégoût est à mille lieues de là. C’est rassurant et je ne m’en cache pas. Je ne vois aucune raison de le faire.

    - Je vous remercie Faust-san. J’y repenserai le moment venu.

    La conversation me semble plus légère et cela me permet d’accepter volontier un fruit proposé par le colocataire de mon maître. Ce dernier s’empare d’une pomme lorsque je lui fais part de ma préférence du moment avant de me proposer un nouveau thé.

    - Non, ça ira. Merci, Faust-san.

    Il était très bon, mais je n’ai plus soif pour déguster une nouvelle tasse de thé. De plus, je crains que si je traine trop avant de m’en aller je puisse sentir le sommeil me bloquer pour une nouvelle nuit.

    J’observe Faust-san qui s’installe à sa place.
    Il semble calme et cela est plaisant à constater. Tout le monde n’aurait pas autant la tête froide face à de telles révélations. Puis, Guren ne m’avait-il pas dit qu’il est prompt à être de mauvaise foi ? Si tel est le cas, il n’en montre actuellement rien. Peut-être parce que, selon lui, j’ai prouvé ma bonne foi. D’un autre côté, cela ne m’explique pas pourquoi il semble autant se préoccuper de moi. Avant en me proposant une oreille attentive. Maintenant, en me conseillant de ne pas suivre à l’aveugle les projets de mon maître si ceux-ci ne me conviennent pas. Et est-ce une vengeance dans laquelle il souhaite s’engager ? Je n’en suis pas bien sûr…

    - Pour tout vous dire, mon maître ne m’a pas demandé plus que ce que vous savez déjà le jour de notre première rencontre : tout vous dire. Comme je le disais, “tout” englobe toutes sortes de sujets. Je n’en sais pas plus et, pour le moment, je ne vois pas l’intérêt de lui demander de plus amples explications puisque je devrais sans doute supporter des railleries. Ce n’est pas méchant, mais fatigant par moment. Actuellement, je n’en ai pas spécialement envie. Néanmoins, cela ne me dérange pas de répondre à vos questions. Je m’y suis engagé ce jour-là et je ne suis pas spécialement dérangé par cela.

    Je prends une petite pause pour croquer dans mon fruit avant de continuer une fois la bouche vide :

    - Vous avez raison de penser que mon immortalité est un sujet… sensible. Il est vrai que je peux avoir des problèmes à cause de ça si mon secret est révélé aux mauvaises personnes. Mais comme vous le soupçonnez j’ai une confiance aveugle en mon maître et ses Shikigami. Eux qui ont veillé sur moi durant tout ce temps, je doute qu’ils me laissent dans une situation difficile. Alors, je doute que vous puissiez me nuire. Puis, si c’était une possibilité, mon maître ne m’aurait pas laissé sans aucune recommandation à ce propos. Il a beau avoir un caractère particulier, à mes yeux il n’est pas nuisible.

    Après tout, il est comme mon père. Même si je ne lui ai jamais dit, surtout à cause de la peur de la manière dont il le prendrait, et que personne d’autre n’est au courant, c’est ainsi que je le vois.

    Je termine mon dessert.
    Cela fait, et mes remerciements japonais faits, je me lève pour la première fois depuis le début de mon repas. J’en profite pour jeter mes déchets et rassembler la vaisselle dans le but de la faire. Lorsque j’ai terminé, je lui demande :

    - Puis-je vous poser quelques questions à mon tour, s’il vous plaît ?

    Avec son accord, je me jette à l’eau :

    - J’aimerais comprendre pourquoi Guren vous nomme Lisi, si cela ne vous dérange pas. Après tout, j’ai cru comprendre que votre prénom est Yuna, non ?

    J’attends une réponse de sa part, peu importe le temps qu’elle prendrait pour venir à moi, l’acceptant quelle qu’elle soit. Puis, je lui pose une seconde question poussée par la curiosité :

    - D’accord. Ensuite… accepteriez-vous de me dire comment vous avez rencontré mon maître, s’il vous plaît ?
    長い昼寝
    Jeudi 6 mai 2021
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