Observe le tumulte du monde,


Voir les nouveaux messages depuis votre dernière visite
Nous sommes en l'An 2 de l’ère Shǐjiànguó,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants. [...]
Guide Règlement Chronologie Liste des Avatars Prédéfinis

Forum RPG Fantastique MDZS -- Tout public -- Avatar 270*450 type manga / illustré -- Pas de limites de RPs / de lignes
PredefNom du PersonnageDescription rapide du personnage. Voir sa fichePredefNom du PersonnageDescription rapide du personnage. Voir sa fichePredefNom du PersonnageDescription rapide du personnage. Voir sa fichePredefNom du PersonnageDescription rapide du personnage. Voir sa fiche
研究 +
XianDuIl s'agit du maître du jeu, grand PNJ suprême de son état. Il est là pour argumenter lors des missions, pour donner son verdict de validation, pour semer le trouble dans les vie parfois bien trop calme... bref, il est lui quoi.Lan Lei-AnFondateur en vadrouille il est partout, surtout là où vous ne l'attendez pas !
MP
Meng YuFondateur en vadrouille il est partout, surtout là où vous ne l'attendez pas !
MP
Les news
22 /07 /2022 Nous ne lâchons rien ! Il reste quelques petits ajustements mais rien qui ne bloquerait l'avancée du jeu alors, n'hésitez plus à nous rejoindre, nous sommes dès à présent en pré-ouverture !
10/07/2022 Presque un mois mais on avance ! La hiérarchie des clans est dans la place et tout se met en place doucement du côté des cultivateurs !
16/06/2022 Création du forum.
Pseudo veut des câlins
Pseudo veut goûter le sourire de l'empereur

Derniers messages

Nos Partenaires


Une alliance ?

Derniers sujets

Nouveautés du 2/ 11/ 21parKoe
Mar 8 Fév - 14:32
Des RP libres !parPheeby McCae
Dim 30 Jan - 19:57
L'Onmyōdō et les OnmyōjiparKoe
Jeu 27 Jan - 20:19
Nouveautés du 25/01/2022parYhsim Kisanagi
Mer 26 Jan - 7:12
Les annonces du DirecteurparArakan Aoi
Lun 24 Jan - 23:22
Boîte mail du Directeur Arakan AoiparMinamoto Yukimaru
Lun 24 Jan - 22:07
Journée de merde || PV AzamiparNaoya Tadamasa
Lun 24 Jan - 14:18
Listing des AvatarsparKoe
Lun 24 Jan - 13:16
Listing des clansparKoe
Lun 24 Jan - 13:09
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

2 participants

    Tu as osé me fuir ? Pas de soucis, je vais m'arranger pour que ça ne se reproduise pas. .feat Naoya Tadamasa

    Médecin et psychologue du collège
    Leslie K. Solhanne
    Leslie K. Solhanne
    Médecin et psychologue du collège
    Bonjour, mon nom de naissance est Leslie K. Solhanne et j'ai écrit : 29 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 15/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Médecin

    Voici mes points : : 60
    Naoya Tadamasa, l’héritier de la famille Tadamasa qui avait l’honneur d’avoir réussi à déprimer l’infirmier qui le suivait. Résultat, à peine arrivé qu’on m’avait joyeusement refilé le dossier pas que ça me dérange, j’étais curieux de voir enfin l’un des futurs dirigeant de ces fameux « clan » se targuant d’être parmi mes descendants.
    J’observais le dossier sous mes yeux avec attention, une tasse de café fumante à mes côtés alors qu’un sourire en coin décorait mon visage. Certes, le liens de « parenté » n’était pas vraiment à contester puisque tous avait fini par ce marier de près ou de loin à l’une de mes filles. Tout de même, je ne reconnaissais aucun d’eux pour être mon digne héritier de près ou de loin. Un rire m’échappa, ou plutôt du moins, je n’avais qu’une seule personne en tête pour être mon digne héritier… à condition qu’il « grandisse » un peu. Enfin, je serais là pour veiller à ce détails à présent.

    Je refermais le dossier, me levant pour le ranger à sa place alors que je regardais ma montre. J’avais fait passé par le conseil de discipline une note à l’attention de l’héritier Tadamasa pour qu’il vienne dans mon bureau dès la fin de ses cours de la journée qui devais advenir dans environs cinq minutes à présent. Pour l’avoir vu la veille en posture peu agréable, j’avais eu l’impression qu’il n’était pas du genre à se plier aux directives mais j’espérais bien qu’il le fasse et qu’il m’épargne ainsi d’employer les grands moyens. Grand moyen appelé président du conseil de discipline et dons Tetsuya qui serait sûrement absolument pas ravi de devoir s’embrigader dans cela.
    Cet enfant avait encore beaucoup à apprendre malgré son âge et… je devais avouer que c’était bien cela qui rendait la chose encore plus amusante.

    Finalement, des coups retentirent à la porte et je m’appliquais à faire disparaître le sourire de mes lèvres, allant ouvrir la porte. Au moins, l’héritier ne m’aura pas fait languir et c’était tant mieux.

    Je t’en pris, entre.

    Une fois qu’il fut passé, je refermais la porte derrière lui et fermais à clef, glissant ses dernières dans la poche de ma blouse avant de retourner derrière mon bureau comme si de rien n’était, sirotant ma tasse de café une fois que je fut assis sur mon fauteuil.

    Assieds-toi, tu peux prendre un bonbon si tu veux. Je l’observais un moment au-dessus de ma tasse, mon visage ne montrant absolument rien de mon amusement. Je serais à présent le médecin en charge de ton dossier et de ton suivi. Que peux-tu me dire sur cela ?

    Autant avoir les informations complémentaires à la source, je n’avais aucun doute que cela soit intéressant. J’étais curieux de savoir comment il allait tourner la chose et si toute les rumeurs à son sujet étaient fondés.
    Sur un coin de mon bureau, un peu caché par la paperasse, on pouvait voir une boule de cristal impeccable sur son socle.
    Terminal C4
    Naoya Tadamasa
    Naoya Tadamasa
    Terminal C4
    Bonjour, mon nom de naissance est Naoya Tadamasa et j'ai écrit : 23 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 06/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : dortoir des mecs, dans la chambre 5 et je suis : un lycéen

    Voici mes points : : 65




    Nouveau médecin

    Jeudi 16 avril 2021
    La journée de la veille était horrible. Et, ce jour-là, je ne cessai de craindre une nouvelle crise comme je l’avais vécu. Mes migraines n’étaient que peu passées et je devais supporter une nouvelle journée de cours. Et, comme si je n’avais pas assez trinqué comme ça, c’était encore une journée complète. Les seules pauses résidaient, bien entendu, dans les quinze minutes de récréation et l’heure de déjeuner. Ni plus, ni moins. Pour moi qui devait, du coup, supporter les pensées et bavardages de tous ceux qui s’approchaient un peu trop de moi, ce n’était vraiment pas simple. Durant les dernières heures, j’eus même l'irrépressible envie d’aller à l’encontre du règlement intérieur et d’utiliser mon casque en cours. Écouter de la musique pour calmer mes maux et ne pas me retrouver à nouveau à l’infirmerie. Je savais que l’infirmier qui s’occupait de moi ne m’aimait pas et qu’il jouait à l’hypocrite en espérant que ça passe. Manque de chance pour lui, cela ne me faisait que fuir un peu plus à chaque entrevue que j’avais eu avec lui. A tel point que, désormais, je ne voulais plus le voir. Si j’y allais encore lors des rendez-vous programmés, c’était juste pour montrer ma bonne foi et ma volonté d’aller mieux. Malgré tout, comment cela serait-il possible dans ces conditions ?

    Alors que la dernière heure venait de sonner, je pensais pouvoir me reposer, sachant que mon colocataire Azami ne serait pas vraiment pénible, et que je pourrais même éviter un passage à l’infirmerie, je dus faire face à un changement de programme. Apporté par un membre du comité de discipline faisant partie de ma classe, une convocation me priait de me rendre à l’infirmerie à la fin de mes cours. Pourquoi ? Mais pourquoi ?! Encore une fois, je fis preuve de bonne foi à défaut de bonne volonté. Je pense que j’étais claqué, encore sous le coup de la crise de la veille et à deux doigts d’en faire une nouvelle, mon repos ne m’ayant pas franchement été accordé avant le début de cette journée tout aussi infernale que la précédente. J’allais finir par devenir complètement dingue.
    Pas traînants, marmonnant pour évacuer le trop plein que je ressentais, j’allai jusqu’à l’infirmerie. Ce ne fus qu’après une grande inspiration que je toquai à la porte et attendis que quelqu’un vienne m’ouvrir. Je fus surpris de constater que ce n’était pas la même personne que d’habitude que j’allais rencontrer. Et, plus que ça, je n’entendais pas ses pensées. Il avait beau être juste à côté de moi, à limite moins d’un mètre, j’étais incapable d’entendre quoi que ce soit d’autre que son invitation à entrer dans le bureau. J’étais alors partagé entre la méfiance, le bonheur de ressentir comme une bouffée d’air et la crainte de ce qui allait se passer. Je ne connaissais pas ce médecin et ma toute première impression fut des plus neutre. Une impression qui alla en se dégradant dès lors qu’il eut tourné la clé de la porte, m’enfermant avec lui dans cette pièce. Que se passait-il ? Avait-il seulement le droit de faire ça ? Qu’allait-il se passer ? Et, bien entendu, la clé ne le quitta pas, ruinant toutes mes chances de sortir de ce traquenard sans détruire l’école. Quelle joie ! J’exagère un peu, mais j’étais vraiment partagé entre la méfiance que je ressentais face à cet homme qu’il m’était impossible de tenter de cerner et la joie d’entendre un semblant de silence après une dure semaine. Enfin, ce n’était pas non plus comme si ce n’était que cette semaine-là qui s’était avérée difficile.

    En regardant autour de moi, je restai attentif envers mon interlocuteur. De ce fait, je me sentis perturbé par sa proposition de m’asseoir et de prendre un bonbon. Autant le premier était normal, me semblait-il. Autant… pourquoi un bonbon ? Quelque chose n’allait pas avec ça sans que je parvienne à comprendre ce que cela pouvait être. C’est donc sans cacher ma méfiance que je m’assis le plus loin possible de cet homme sans bouger le moindre meuble. Autant dire que plus près j’étais de lui, moins bien je respirais. Et même assis, je ne parvins pas franchement à regarder cette personne dans les yeux. Je n’aimais pas qu’on puisse lire en moi, et c’est toujours le cas. De plus, qu’est-ce que cela était perturbant d’être avec une personne dont je ne pouvais pas entendre les pensées. Quand je savais la raison, ça allait. Mais, cette fois, la raison m’échappait complètement puisque rien ne semblait être fait pour ça. Il devait avoir une barrière mentale ou quelque chose comme ça. Ce fut la seule pensée logique qui me vint à ce sujet, me faisant complètement oublier que j’étais face à un médecin qui était sans doute en train de tenter de me cerner en m’observant depuis le début.

    Cela me fut rappelé par le fameux médecin qui m’apprit qu’il était désormais celui qui allait me suivre à la place de l’autre branquignole. C’était plutôt bon à savoir, mine de rien. Par contre, que voulait-il de moi en me demandant ce que j’en pensais ? Je le regardai alors pour la première fois dans les yeux. Un long moment, je restai ainsi, avant de lancer quelques banalités concernant ce que je pensais de ce passage de dossier soudain auquel je n’avais pas été préparé :

    - J’imagine que votre collègue en a eu assez de moi, voire qu’il s’est barré, ou que le directeur se lassait de voir que je n’ai fait aucun progrès qu’il attend donc on vous a refilé le bébé en espérant qu’il y aura de meilleurs résultats.

    Je ne lui faisais pas confiance. Rien ne me disait qu’il voulait sincèrement m’aider comme c’était le cas de ma tutrice, ma soeur, Benjamin ou même, le directeur lui-même. Si cela se trouvait, il était comme son prédécesseur, ou pire. Je n’avais aucun moyen de le savoir et, de ce fait, je ne pouvais pas lui accorder ma confiance. Quoique… Le fait qu’il ait fermé à clé la porte pour me séquestrer avec lui n’était-il pas la preuve que je ne pouvais pas lui accorder du crédit ?
    Médecin et psychologue du collège
    Leslie K. Solhanne
    Leslie K. Solhanne
    Médecin et psychologue du collège
    Bonjour, mon nom de naissance est Leslie K. Solhanne et j'ai écrit : 29 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 15/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Médecin

    Voici mes points : : 60
    Je bus une gorgée de café sans quitter l’élève du regard, le scrutant comme si je le passais au rayon x. Bien, avec une réponse pareille, je pouvais déjà deviner que les choses n’allaient pas être simples. J’eus un sourire amusé, ce n’était pas comme si je ne m’y étais pas attendu venant d’un membre de « clan », surtout après tout ce que j’avais déjà entendu.
    C’était parti pour le jeu alors.

    Je m’appelle Leslie Solhanne, je suis le médecin en charge du collège de manière général et Onmyoji dans mes moment libre. Je me fiche bien de l’avis de mon incompétent de prédécesseur concernant ton dossier, je tente simplement d’établir les meilleures bases concernant ton état de santé. Pour le reste, c’est uniquement à toi de voir si tu veux saisir la main que je te tends ou si tu préfère l’ignorer et continuer à fuir.

    Je pris un temps d’arrêt, prenant une autre gorgée de café avant de me lever pour aller déverrouiller la porte et retourner à ma place lentement. Une fois de nouveau assis, je croisais les mains sous mon menton tout en l’observant de nouveau, un léger sourire provocateur ornant mes lèvres.

    La porte t’es ouverte si tu veux continuer de souffrir inutilement avec les pensées des autres envahissant ton esprit. Si ce n’est pas le cas, peut-être pourrons-nous alors commencer à parler ?

    Je me redressais alors, m’appuyant contre le dossier de mon siège tout en récupérant ma tasse pour en boire la moitié du contenu d’un air très tranquille, ouvrant le dossier à disposition devant moi. Les informations contenu à l’intérieur à propos de ce gamin n’était que peu concluante selon moi et c’était là l’intérêt de ma première question pour lui toutefois, s’il ne voulait pas être aider, je n’allais pas forcer les choses en ce sens.
    Enfin, j’enverrais certainement mon adorable apprenti tenter une approche pour voir de manière différente ce qui pouvait être fait mais cela, je ne le dirais certainement pas au concerné devant moi.

    Laisses-moi cependant te dire que le directeur à jugé plutôt le professionnel te suivant inapte et que tu ne le trouvera plus à l’académie même si ce n’est pas uniquement pour ce non résultat te concernant.

    Je finissais ma tasse, observant pensivement le fond de celle-ci en me demandant si je m’en servait un autre en suivant où si je patientais un peu avant de le faire.
    Terminal C4
    Naoya Tadamasa
    Naoya Tadamasa
    Terminal C4
    Bonjour, mon nom de naissance est Naoya Tadamasa et j'ai écrit : 23 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 06/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : dortoir des mecs, dans la chambre 5 et je suis : un lycéen

    Voici mes points : : 65




    Nouveau médecin

    Jeudi 16 avril 2021
    Je n’aimais pas le regard du médecin sur ma personne. Je le trouvais bien trop insistant à mon goût. Trop pesant. J’aurais clairement préféré qu’il regarde ailleurs de temps en temps. Heureusement que ma réponse ne fut pas affectée par ses yeux persistants. Je pense que je n’aurais pas apprécié du tout ce genre d’humiliation. Tout comme j’étais loin d’aimer le voir sourire comme il le faisait. Et sans s’en cacher, en plus. Je ne savais pas ce qu’il signifiait, mais c’était bien suffisant pour que je ne parvienne pas à baisser ma garde. Comment aurais-je pu ? Non seulement il me semblait intrusif, mais en plus de ça j’étais trop loin pour lire ses pensées, ne me permettant pas de connaître ses véritables intentions. Cette fille rencontrée la veille avait beau me reprocher ma propre intrusion dans la tête des autres à leurs dépends, je n’arrivais pas à m’en passer de crainte d’être tourné en bourrique à mes dépends. Des deux maux, je préférais nettement le moindre pour ma propre personne. Je suis égoïste, mais il le faut bien pour me préserver. Ce fut une bonne chose que je l’eusse compris à l’époque.

    Je fus comme récompensé pour ma patience après un moment de silence. Enfin, s’il est possible d’appeler une présentation tardive une “récompense”. Parce que ce fus exactement ce à quoi j’eus le droit : connaître son nom et ses différents rôles, au sein de l’académie ou lors de son temps libre. L’information qui attira le plus mon attention fut nulle autre que celle indiquant qu’il était lui-même un Onmyoji. Il n’avait pas précisé à quel clan il appartenait, ce qui ne me rendis pas la tâche plus simple puisque j’étais au courant que, même si nous n’étions pas en guerre ouverte avec les autres clans, ce n’était pas pour autant que nous nous entendions bien. Pour le bien des Tadamasa, et potentiellement éviter une vaine querelle avec ma tutrice, je me devais de faire attention à mes fréquentations. Poser la question n’était néanmoins pas une éventualité puisque cela serait révéler mes doutes, en plus d’entrer dans des informations personnelles que je n’étais pas censé connaître. Une autre question ne cessait de me tarauder l’esprit depuis que j’avais reçu le papier de convocation : pourquoi diable devais-je être suivi au sein de la partie collège alors que j’étais un lycéen ? L’infirmier ou le médecin du lycée avait-il refusé mon cas ? Ou l’avais-je saoulé avant même de le rencontrer ? Je dus me mordre les joues pour éviter de soupirer et continuer d’écouter ce qui m’était dit.

    Le médecin me fit part, par la suite, qu’il souhaitait seulement reprendre le travail de son prédécesseur sur de bonnes bases avec moi afin d’améliorer ma santé. Je voulus bien le croire jusqu’à un certain point, contrairement à l’allusion que j’avais le choix. Comment cela aurait-il pu être possible ? Si tel était le cas, on ne m’aurait pas amené à être suivi depuis mon entrée à l’académie quelques années plus tôt. Je n’étais pas assez bête pour croire de telles inepties. Alors, même quand il ouvrit la porte, je ne bougeais pas de ma place, le regardant seulement faire en me tournant sur moi-même pour le suivre du regard. D’autant plus que lorsqu’il passa à côté de moi je crus percevoir quelque chose. Je ne sus ce que c’était avant qu’il ne revienne près de moi. Ce que j’entendais était une absence. Et pas des moindres ! Une absence totale de pensée. Je n’entendis absolument rien lors de ses deux passages, et même lorsqu’il s’assit face à moi pour reprendre là où il s’en était arrêté, me cherchant des poux au passage. Comme si c’était la fuite que je cherchais ! Enfin… si. La fuite des pensées hypocrites de ceux qui font leur travail par obligation en prétendant ouvertement vouloir aider. Je n’avais aucune envie de laisser mon destin ou ma santé entre les mains de ce genre de personnes. Jamais !

    Je le regardai de manière à le tuer si mes yeux étaient remplacés par des révolvers. Très franchement, je le voyais comme un autre hypocrite qui cherchait juste à démontrer que j’étais un couard, un crétin et qu’il pouvait faire de moi tout ce qu’il voulait. Je détestais cette sensation ! L’envie de lui dire ce que j’avais sur le cœur me démangeait grandement. Pourtant, je préférai garder le silence. Du moins, jusqu’à sa tentative de me déculpabiliser par rapport au renvoi de son prédécesseur renvoyé. Il voulait me faire croire que ce n’était pas totalement de ma faute. Je profitai alors de son silence alors qu’il regardait le fond de sa tasse comme surpris qu’il n’ait plus de café après en avoir autant bu pour rétorquer :

    - Pas totalement ne signifie pas que je ne suis pas en partie la raison de son renvoi. N’essayez pas de me faire croire le contraire. Mais même si c’est le cas, je n’aurais jamais confié ma santé à un hypocrite.

    Je continuai de le regarder en tentant de le jauger, les bras croisés sur ma poitrine depuis que j’avais tenté de faire comprendre que je n’avais pas de regret quant au départ de mon ancien médecin. C’était agréable de ne pas supporter des souffrances supplémentaires en entendant des pensées volatiles. Je voulais en profiter un minimum. Mais je n’avais pas confiance en cet homme. Mister Solhanne avait beau avoir l’air de vouloir me montrer de la bonne foi, ce n’était pas assez à mes yeux. Mais comme je n’avais aucun moyen de vérifier mes doutes comme à l’accoutumée, je dus m’y prendre à l’ancienne et rester pour lui donner une chance de me prouver que je pouvais me reposer sur lui.

    - Pour être honnête, je n’ai aucune confiance en vous. Qu’est-ce qui vous fait croire que vous êtes différent de votre prédécesseur ?

    Ne pas tenir compte des notes de ce dernier ou me faire croire que j’ai fait choix de souffrir pour le plaisir de faire des crises non désirées n’était pas suffisant pour que je puisse lui accorder de s’occuper de moi comme il le voudrait.
    Médecin et psychologue du collège
    Leslie K. Solhanne
    Leslie K. Solhanne
    Médecin et psychologue du collège
    Bonjour, mon nom de naissance est Leslie K. Solhanne et j'ai écrit : 29 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 15/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Médecin

    Voici mes points : : 60
    Mon regard se fit ennuyé face à la réflexion dont il me fit part. Totalement ou pas, qui se fichait du sort de cet incompétent ? Un médecin ce devait d’être compétent pour le bien-être des plus jeunes, c’était une chose importante et bien que je devait admettre que mes méthodes étaient loin d’être conventionnel, je n’étais pas incompétent d’où le fait que j’avais accepté ce poste.
    J’étais très bon dans mon domaine de prédilection.
    Même si j’avais beaucoup de domaine de prédilection.
    C’était le talent naturel.

    Il tentait de me juger, cela ce voyait et… cela m’ennuyait assez sur le moment. Le fond de ma tasse eut donc raison de ce pan de conversation et je me levais donc pour aller la remplir de nouveau. J’aimais toujours autant le thé, comme bon japonais, mais je me réservais à présent ces moment de détente qu’en de bonne compagnie comme celle de mon apprenti ou de mes shikigami.
    Yuna et Angel aussi par moment… deviendrais-je sentimentale avec le temps ?

    Pour être honnête, je n’ai aucune confiance en vous. Qu’est-ce qui vous fait croire que vous êtes différent de votre prédécesseur ?

    Mon sourire amusé repris sa place alors que ma tasse était remplis une nouvelle fois et je repris ma place derrière mon bureau.

    Je serais déçu que cela soit aussi rapide de la part d’un héritier. Méfiance va avec prudence. Pour le reste, je ne vois pas pourquoi je devrais croire quoique ce soit. Je n’ai absolument rien à te prouver, c’est à toi de voir ce que tu comptes faire de ma proposition. Cela dit, si tu ne place ta confiance qu'en fonction de ce que tu entends dans les pensées des autres, tu risques d'avoir un problème sur cette île. Nombre de ceux étant les plus intéressants à connaître ici ont leurs pensées gardé secrète. Rester dans ta zone de confort peut finir par te porter préjudice, tu as dû déjà le constater.

    Tranquillement, je pris une gorgée de mon café, scrutant toujours l’élève devant moi avec un sourire moqueur alors que j’appuyais mon menton dans la paume de ma main libre, penché légèrement sur mon bureau. Mon autre main tenait toujours avec légèreté l’anse de ma tasse immaculée.
    Peut-être devrais-je commander une tasse spéciale pour mon café quotidien ?

    Enfin, je veux bien faire un effort et garde cela en tête, cela pourrait être intéressant pour toi plus tard : la différence entre mon prédécesseur et moi ? Mis à part le fait que je suis un onmyoji et pas lui, et un excellent onmyoji si je peut me permettre, je ne fais parti d'aucun des soit disant quatre clans que comporte votre mascarade. Je n'ai donc aucun intérêt à me servir de toi ou de t'enfoncer... Et mon seul intérêt de t'aider est le fait que je suis médecin de l'académie et toi un élève, il s’agit donc là de mon devoir. Quand au reste, je n'ai jamais prétendu que tu n'avais aucun lien avec son renvoi, simplement que celui-ci ne tournait pas uniquement autour de ta personne mais du fait d'un non professionnalisme reconnu par le directeur et mettant en danger la vie des élèves placé sous sa protection.

    Décidant avoir fini pour les explications en tous genre, je lâchais ma tasse pour tirer un dossier et l’ouvrir devant moi, lisant distraitement ce qu’il y avait noté dessus le temps que l’héritier du clan Tadamasa se décide puisqu’il était évident que je lèverais les yeux vers lui dès qu’il prendrait la parole. Toutefois, je ne quittais pas ma pose nonchalante, mon menton toujours bien calé dans la paume de ma main.
    Manque de professionnalisme ? Certaines mauvaises langues pourrait le dire alors que ceux me connaissant saurait très bien ce que j’étais en train de faire : travailler assidûment tout en prenant soin d’agacer mon interlocuteur au passage. Cela testait la détermination de l’autre à avancer… ce n’était pas parce que je m’étais réincarné que j’allais perdre toutes mes merveilleuses habitudes.
    Terminal C4
    Naoya Tadamasa
    Naoya Tadamasa
    Terminal C4
    Bonjour, mon nom de naissance est Naoya Tadamasa et j'ai écrit : 23 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 06/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : dortoir des mecs, dans la chambre 5 et je suis : un lycéen

    Voici mes points : : 65




    Nouveau médecin

    Jeudi 16 avril 2021
    Sur le coup, en voyant le médecin se lever, je crus que la conversation n’allait pas du tout avancer. Après tout, il me donna clairement la sensation que sa tasse de café était bien plus importante que ce que j’étais en train de dire. Non seulement il n’avait pas répondu quand je lui avais fait remarquer que me dédouaner de toute responsabilité ne retirerait rien de ma culpabilité et j’étais désormais obligé de parler à une personne qui me tournait le dos. Ce n’était pas du tout le plus agréable et cela me donna grandement envie de me lever pour mettre les voiles. A quoi bon perdre plus de temps ? Et quand il me fit de nouveau face, mon envie ne fut que plus grande puisque je n’aimais pas du tout cette expression. Je ne saurais dire la raison à cela, mais cette impression ne me quittait pas du tout même en essayant de me raisonner. Ce qui me retint fut tout simplement de l’entendre me répondre.

    Je n’avais rien à faire d’être complimenté pour mon comportement. Encore plus par un inconnu, qu’il fut Onmyoji ou non. Par contre, j’étais d’avis que le fait qu’il prétende ne rien avoir à me prouver n’allait clairement pas nous aider. Si je ne pouvais pas lui faire confiance, je ne voyais pas l’intérêt de le laisser essayer de sonder mon esprit. Et s’il ne faisait pas l’effort de me prouver par A + B = C qu’il ne serait pas comme son prédécesseur, j’étais prêt à prendre la poudre d’escampette. Néanmoins, force était d’avouer que je ne pouvais pas lui donner tort quand il prétendait que rester dans ma zone de confort pourrait me nuire. Nier que j’étais complètement perdu lorsque je n’entendais pas les pensées des autres aurait été de la pure mauvaise foi. Je voulus me laisser aller à cette mauvaise fois le temps de quelques secondes, me disant que sans connaître le fond de la pensée des autres, je pouvais être la victime de trahison. Si j’étais si méfiant, c’était justement pour éviter cela. Me faire manipuler, faire face à des hypocrites ou aux personnes me souhaitant les plus grands des malheurs… L’idée de me lier à eux me faisait frissonner d’horreur. Pourtant, comment faire avec les personnes dont je ne pouvais pas lire les pensées ? Comme lui, justement. De plus, je souhaitais souvent pouvoir appuyer sur un bouton “pause” dans certains moments dans lesquels ma lecture de pensées n’était pas utile.

    Je me perdis complètement dans mes réflexions. Au point que j’eus l’impression de complètement perdre le fil de mes pensées et je ne fis plus du tout attention à ce que faisait le médecin assis en face de moi. De ce fait, ce ne fut que lorsqu’il reprit la parole que je me rendis compte que sa position n’avait absolument rien d’un professionnel du monde médical. Peut-être que ce furent ses paroles qui me permirent de me rappeler son rôle. Notamment quand il me rappela lui-même nos rôles respectifs, ce qui expliquait pourquoi son but était de m’aider. Il est vrai que venant d’aucun des clans ce but ne se voyait pas altéré par un autre me concernant. Malheureusement, je n’avais encore une fois aucun moyen de le savoir et cela m’agaçait un peu. Beaucoup.

    Quand il eut terminé, je passai complètement par-dessus l’aveux concernant l’incompétence qui avait valu le renvoie de son prédécesseur pour protester à nouveau :

    - Je vous prierais de ne pas m’inclure dans les “mascarades” des clans. J’ai beau appartenir au clan Tadamasa, ce n’est pas pour autant que je suis pour tous ces conflits inutiles qu’il y a entre les familles. Je suis étranger à leurs haines.

    D’autant plus que j’appartenais au clan uniquement parce qu’on avait appris que je suis l’héritier. Et si je le pouvais, si j’avais plus de pouvoir, je serais plus d’avis qu’il faut faire en sorte que les Oni et les esprits qui font du mal aux humains soient occis au lieu qu’on se tape dessus comme si notre vie en dépendait. Mais, finalement, nous n’étions pas là pour débattre de ce genre de problèmes. Je ne pus m’empêcher de pousser un soupire tant je me sentais complètement largué face à cette conversation. Au point que je pris ma tête entre les mains en me penchant en avais, les coudes posés sur mes cuisses. Mine de rien, même si je n’entendais pas les pensées, ce qui m’allait vraiment très bien, mes maux de tête disparaissaient bien trop lentement à mon goût. Et, actuellement, la conversation et mes doutes ne m’aidaient pas à les faire disparaître non plus.

    En me redressant après un moment qui fut utilisé pour que je puisse reprendre contenance, je regardai à nouveau Solhanne-san afin de lui avouer :

    - J’imagine que vous avez une solution à mon problème, non ?

    Avec du recul, je doute que cette manière de lui poser la question n’était pas la meilleure. Néanmoins, dans l'état dans lequel j’étais, je doute que j’aurais pu dire cela autrement. Je n’avais plus qu’à voir comment mon interlocuteur allait réagir, et si cela allait me faire fuire ou non.
    Médecin et psychologue du collège
    Leslie K. Solhanne
    Leslie K. Solhanne
    Médecin et psychologue du collège
    Bonjour, mon nom de naissance est Leslie K. Solhanne et j'ai écrit : 29 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 15/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°5 et je suis : Médecin

    Voici mes points : : 60
    Voilà que le gamin se rebiffait sur le fait d’être inclus dans la « mascarade » des clans… mauvaise foi apparente puisque qui ne disait rien tout en faisant partie, consentait. « Heureux les simples d’esprits » comme l’on disait si bien, je n’avais que peu d’espoir pour l’avenir de ces « clans » et de l’Onmyodô.
    Je pris donc une gorgée de mon café, les yeux toujours sur le dossier devant moi. Heureusement que je pouvais compter sur mon apprenti pour sauvegarder l’essence de cette pratique et tout ce qui l’entourait. La flamme de l’humanité et l’équilibre… la tolérance et la force d’esprit que ce fils avait. Il ne lui manquait seulement qu’un peu de confiance encore et de savoir-faire.

    J’imagine que vous avez une solution à mon problème, non ?

    Je levais les yeux vers lui, l’observant un bref instant avant de complètement délaisser mon dossier pour me remettre correctement dans mon fauteuil, appuyant mon dos bien contre celui-ci avec la tasse entre mes deux mains.

    Vous imaginez bien monsieur Tadamasa, reste à savoir si vous êtes disposer à entendre et à accepter la solution proposée.

    Je pris une autre gorgée tout en l’observant par dessus la tasse, lui laissant le temps de bien comprendre ce que voulait dire ma phrase… si tant est qu’un enfant de « clan » puisse avoir le même développement intellectuel qu’un membre de la famille Abe, mais j’avais peu d’espoir. Mon petit Tetsuya allait avoir du travail avec tout ces gens qui se disait Onmyoji.
    Enfin, s’il ne comprenait pas que quelque soit ça décision – d’accepter la solution ou non – était irréversible, je ne m’en préoccuperais pas. Même si je l’enverrais vers mon apprenti puisque cela le ferait travailler et serait donc bénéfique à son développement.

    C’est en silence que j’attends la réponse puisque je ne suis pas pressé par le temps, ayant largement eu le temps de prendre mes dispositions pour ne pas être interrompu pendant ce rendez-vous. Un sourire étire mes lèvres alors qu’il me dit être prêt et ça réponse tend à penser que la suite peut-être amusante.

    J’ignore quelles choses l’ont vous apprends dans votre clan mais il me semble que vos bases sont mauvaises. Pour apprendre à vivre avec un « don », même s’il est porté depuis des siècles  et que vous composez avec depuis votre naissance, il faut d’abord le comprendre. Savez-vous d’où vient celui, ou plutôt ceux devrais-je dire, des Tadamasa ? Savez-vous pourquoi vous lisez dans les pensées ? Pourquoi votre sang a-t-il cette propriété ?

    Je doutais que la réponse soit positive, tout comme j’attendais qu’il me demande avec une certaine arrogance de savoir en quoi connaître cela l’aiderait réellement pour son problème « actuel ». Les gens de bas étages avaient tendance à oublier que tout problèmes avait une base… parfois plus profonde que d’autres. Quant à savoir si je connaissais l’origine de leur don, la réponse était évidement positive dans la mesure où mes charmants shikigami avaient tenu tout ces clans à l’œil pour moi jusqu’à mon retour.
    Terminal C4
    Naoya Tadamasa
    Naoya Tadamasa
    Terminal C4
    Bonjour, mon nom de naissance est Naoya Tadamasa et j'ai écrit : 23 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 06/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : dortoir des mecs, dans la chambre 5 et je suis : un lycéen

    Voici mes points : : 65




    Nouveau médecin

    Jeudi 16 avril 2021
    Je ne voyais vraiment pas comment une personne extérieure au clan pouvait être capable d’avoir la moindre solution concernant un pouvoir qui n’appartient qu’aux Tadamasa. Cela n’avait aucun sens. Pourtant, comme les conseils de ma tutrice ne me menaient nulle part, j’étais prêt à tout pour enfin avancer vers un avenir moins douloureux. Selon moi, il est préférable d’écouter avant de juger quelque chose qu’on ne connaît pas et c’est ce qui m’amenait à prendre en compte la main qui m’était tendue même si un doute se tenait en arrière plan, prêt à tirer une sonnette d’alarme dans mon esprit si quelque chose venait à démontrer que j’étais en danger. Tout ce qui me vint à l’esprit sur le coup ce fut que, effectivement, cet homme ne cherchait pas du tout à se faire apprécier par qui que ce soit. Rien que sa manière de répondre ne donnait pas envie de l’écouter ou de prendre en compte son avis. Peut-être n’ai-je jamais été normal puisque j’eus toujours l’envie d’en savoir plus. Ou alors, j’étais tellement désespéré que je ne cherchais pas plus loin que ce qui m’était donné. Alors, étais-je disposé à écouter quelle était cette solution ? Sans vraiment réfléchir aux comment du pourquoi ni même aux conséquences, ma réponse fut pratiquement immédiate :

    - Ouais, je veux savoir ce que c’est. Enfin, si c’est pas qu’il faut que je me concentre pour focaliser mon attention que sur ce que je veux entendre. J’ai beau essayer, ça ne me mène nulle part.

    Je ne peux pas dire que les conseils de ma tutrice et cheffe de clan aient été complètement vains. Après tout, c’est sans doute ainsi qu’elle eut elle-même appris à gérer ce pouvoir commun à tous les Tadamasa. Néanmoins c’était un fait réel et avéré que cela n’avait aucune utilité dans mon cas, sans quoi cela ferait bien longtemps que j’aurais vu des améliorations. Je me demande même si ce n’était pas pire, comme si je me bornais à essayer de briser un mur en béton armé.

    Je sentais que mon interlocuteur était d’une patience et d’un calme peu communs. Depuis le début, il ne s’était jamais emporté, même lorsque je l’avais limite envoyé bouler au début de cet entretien. Pourtant, le voir sourire me sembla étrange. Avais-je fait un bon choix et il voulait me le faire savoir sans prononcer un mot à ce propos ? Était-il content que mes paroles lui aient donné raison ? Ou s’amusait-il de ce que je venais de lui dire ? Voire de la situation ? Ne pas savoir me mettait mal à l’aise. Fort heureusement, cela ne m’empêcha pas de l’écouter quand il me posa quelques questions en prétendant que les enseignements du clan s’appuyaient sur de mauvaises bases. Franchement, ne connaissant pas beaucoup de choses sur le passé des Tadamasa, je ne pouvais pas vraiment lui donner tort. Puis, quand on voyait ce qu’était capable de faire ma tante juste par mécontentement, c’était encore plus compliqué de prendre la défense du clan.

    - Ma… cheffe de clan ne m’a jamais parlé des origines de notre pouvoir. Elle m’a simplement expliqué qu’il est fait pour nous protéger de ceux qui voudraient nous utiliser. Personnellement… je ne pense pas que ce pouvoir soit seulement fait pour ça. Vous en savez plus, n’est-ce pas ?

    Puisqu’il se permettait de prétendre que nos bases d’enseignement n'étaient pas bonnes et qu’il me posait ces questions, j’imaginais qu’il en savait bien plus que moi à ce sujet. C’était étrange, bien que je ne parvins pas vraiment à comprendre pourquoi. Mon attention était complètement focalisée sur la conversation directe avec le médecin scolaire. Pourtant, si je m’étais penché un peu plus sur la question, je me serais rapidement rendu compte que la réponse se trouvait dans les informations qu’il m’avait données juste avant. Des informations qui le concernait lui, et non mon clan.
    Contenu sponsorisé
    Bonjour, mon nom de naissance est Contenu sponsorisé et

      La date/heure actuelle est Ven 17 Mai - 10:59