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Nous sommes en l'An 2 de l’ère Shǐjiànguó,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants. [...]
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    Rendez-vous avec qui ? || PV Murasame

    Secrétaire général
    Yoichi Konda
    Yoichi Konda
    Secrétaire général
    Bonjour, mon nom de naissance est Yoichi Konda et j'ai écrit : 12 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 02/12/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement qui m'a été attribué et je suis : le secrétaire du directeur Arakan Aoi.

    Voici mes points : : 39


    Jeudi 22 juin 2021

    Il semble que je sois totalement habitué à mon travail, désormais. Et à la personne qui est à la tête de cette académie, également.
    Pour l’un, j’ai tous les outils nécessaires pour me faire comprendre, que ce soit sur mon portable ou l’ordinateur. Ensuite, j’ai rangé et trié tous les documents à ma disposition pour que tout le monde puisse s’y retrouver même les jours où je tombe malade. De cette manière, il n’y aura aucune raison pour que je fasse du travail supplémentaire ou que je rattrape des travaux en retard. Enfin… si, il y en a une. Mais j’y reviens par la suite. Enfin, pour terminer sur une bonne note, je me suis adapté au trajet de deux kilomètres entre l’académie et mon appartement. Mine de rien, c’est très bon pour ma santé et mon moral s’en ressent plutôt bien.
    Quant à mon patron, je me suis habitué à l’obliger à faire le travail que je lui demande et que je ne peux faire à sa place. Mine de rien, c’est un travail en soi et ce qu’il semble oublier par moment c’est que je fais presque tout à sa place. Ce que je lui demande, la plupart du temps, c’est une signature ou deux, ce qui lui demande seulement quelques minutes, voire quelques secondes s’il refuse de lire les documents que je lui tends. Bien franchement, parfois je me demande si je pourrais lui faire signer une demande d’augmentation sans qu’il ne s’en aperçoive. Pas que cela m’intéresse, mais vu qu’il ne fait pas attention, ce serait une bonne leçon pour lui. Enfin, ce n’est pas vraiment mon genre de risquer ma carrière pour si peu. Pas après en avoir vu une se briser aussi brutalement. Je ne suis pas masochiste non plus.

    Depuis ce matin, je rédige un rapport concernant le budget du mois. Nous allons terminer le mois de juin et j’ai été obligé de faire pression sur mes collègues pour avoir les documents qu’il me manquait afin de pouvoir terminer ce travail. Vérifier, compter l’argent qu’il reste, distribuer l’excédent selon les besoins de l’école… et tout rédiger sur un rapport à faire “vérifier” et signer au directeur. Il est le gérant et il est de son devoir de me dire ce qui va ou non dans ce que je pense être juste par rapport au fonctionnement de l’école qui a été décidé bien avant mon arrivée en avril de cette année.
    J’ai un peu chaud. L’été arrive et, malgré tout, je porte un col roulé noir sous mon tee-shirt uni blanc afin de cacher l’hideuse cicatrice qui me barre le cou. Malgré les années, elle est toujours restée, donc je m’adapte pour qu’elle ne dérange personne. Ou le moins possible puisque j’aurais toujours un problème avec. Du coup, pour avoir un peu moins chaud, j’ai commencé par retirer ma veste qui est désormais posée de manière à ce qu’elle ne se froisse pas sur le dossier de mon assise. La fenêtre est également ouverte pour créer un petit courant d’air frais, mais je ne peux pas faire grand-chose de plus.

    Un soupir franchit mes lèvres. J’ai besoin d’une petite pause. Les chiffres commencent à me donner des maux de tête puisque je n’ai pratiquement pas arrêté de penser à ce qui devait être fait, même en mangeant. Me laissant aller contre mon dossier, je presse doucement l’arrête de mon nez entre mon pouce et mon index. Pas longtemps. Et lorsque je me relève, je me félicite de l’avoir fait avant l’entrée d’une personne dans la pièce. Il s’agit d’un homme, brun, sans doute plus grand que moi en taille, ce qui me donne un peu de difficultés à lui donner un âge précis, mais nous devons être à peu près aussi vieux l’un que l’autre. Il est plutôt bel homme, mais je ne m’attarde pas plus que ça sur son physique, préférant lui demander à l’aide de la voix mécanique de mon ordinateur :

    - Bonjour monsieur. Avez-vous rendez-vous avec le directeur ?

    Durant la lecture du message d’une voix robotisée que j’aurais aimée plus fluide, j’offre un sourire à mon interlocuteur. J'espère qu’il va comprendre que je suis celui qui s’adresse à lui, sans quoi la situation risque d’être gênante.
    Sans vraiment m’en rendre compte, comme si c’était une habitude, je passe le collier en métal entre mes doigts pour jouer avec. La texture froide me plaît bien. Pourtant, mon attention ne quitte nullement le nouveau venu que je suis prêt à guider s’il a bel et bien un rendez-vous prévu avec mon employeur. J’espère également qu’il m’en donnera la raison, maintenant que j’y pense. Comme je suis celui qui s’occupe de la plupart des documents, cela m’embêterait qu’il soit laissé sur un coin du bureau alors que j’aurais pu le réceptionner dès le départ.
    Murasame I. Shiba
    Murasame I. Shiba
    Bonjour, mon nom de naissance est Murasame I. Shiba et j'ai écrit : 7 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 02/12/2021 Voici mes points : : 17


    J’avais rassuré Tetsuya qui visiblement avait été appelé ailleurs, lui faisant remarquer que puisque j’étais au bon étage grâce à ses soins, trouver le bureau du directeur allait être simple. J’étais peut-être nouveau dans ce monde mais tout de même, je savais me débrouiller.
    En théorie.
    En pratique, je n’avais pas pensé qu’il n’y aurait pas une mais trois portes à disposition. J’eus un léger rire, passant une main dans mes cheveux avant de fourrer les deux dans les poches de mon pantalon. Jean ? Noir. Emprunté à… son maître ou le colocataire de celui-ci, je devais avouer que j’avais déjà oublié. Le tee-shirt rouge à manche courte avait aussi été emprunté comme le reste de ma tenue en réalité. Faire des courses ou trouver un moyen de rentrer rapidement allait se faire et c’était donc pour cette raison que j’étais ici, maintenant que je n’avais plus la forme d’un bébé piaf.
    J’en étais encore désespéré à y penser.

    Bon, procédons par élimination !
    La première porte était exclue : le mur avait une vitre et la pièce semblait vide en plus de ne pas ressembler à un bureau.
    La seconde était simple et la troisième double. Un directeur… peut-être la double pour plus de prestance ? Ou une salle de réunion… je ne pouvais pas vraiment comparer à chez moi puisque nous avions des porte coulissante partout et encore, elles étaient différentes de celles que j’avais vu ici. Alors… au pire, si je me trompais, je n’aurais qu’à m’excuser et demander où était la personne que je cherchais… et si tout ce passait bien, je trouverais le directeur sans avoir à dire à Tetsuya que je me suis trompé. Je pourrais aussi tenter de ressentir les présences des lieux… quoique, avec ce qu’il m’avait dit à propos de tous les onmyoji et les esprits dans les yeux, me taper l’affiche comme ça n’était pas forcément l’idée du siècle.
    Bon, au hasard… tiens, toi tu me plaît bien, la petite porte simple ! On va boire un verre ? Tu as une jolie poignée…

    Trêve de plaisanterie.
    J’ouvre la porte, sans frapper, mauvaise habitude alors je frappe à la porte avec un sourire désolé en observant la personne derrière son bureau.

    Bonjour ?
    –  Bonjour monsieur. Avez-vous rendez-vous avec le directeur ?

    Rendez-vous ? Aïe. Mauvaise porte.
    J’entre dans la place tout en refermant soigneusement derrière moi, mes mains retrouve mes poches et je m’approche de l’autre, restant à une distance respectable de son bureau. D’ailleurs… sa voix était étrange… et c’est quoi ces trucs sur son bureau ? Sa bourdonne, ça fait du bruit, ce n’est pas vraiment agréable.

    Non désolé, mais c’est important. Je viens d’arriver et un ami m’a dit que je devait à tout prix me présenter au directeur.

    Ce n’était pas tout à fait vrai mais pas absolument faux non plus.
    Sa voix étrange ne venait pas du fait qu’il était un yökai sinon, je l’aurais sentis… pas un esprit non plus pour la même raison… hum…

    Excusez-moi mais… c’est quel genre de voix ? Hum… comment dire…

    Je pose une mains sous mon menton, en pleine réflexion. Normalement… si en fait, je me serais totalement arrêté sur se genre de réflexion peut importe le moment. Ce gars semblait jeune et… enfin !

    Votre voix ne vous correspond absolument pas… finis-je pas dire en l’observant d’un air surpris puis j’eus un sourire. Elle ne rends pas honneur à votre sourire non plus. Ah ! Mais ! Vous n’êtes pas le directeur alors ? Merde… euh, mince ! Euh… en fait, vous savez où il se trouve ? C’est important.

    Si mon père me voyait, il m’en aurait collé une bonne.
    Mais il n’y avait absolument aucune raison qu’il le sache.
    Secrétaire général
    Yoichi Konda
    Yoichi Konda
    Secrétaire général
    Bonjour, mon nom de naissance est Yoichi Konda et j'ai écrit : 12 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 02/12/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement qui m'a été attribué et je suis : le secrétaire du directeur Arakan Aoi.

    Voici mes points : : 39


    Jeudi 22 juin 2021

    Ce jeune homme semble plus timide qu’il pourrait en avoir l’air. Je pense qu’il est jeune vu sa dégaine simple opposant le noir à la couleur rouge que j’apprécie. Sa manière d’enfouir ses mains dans ses poches aussi est assez révélatrice. Dois-je également prendre en compte son manque d’assurance dans ses salutations ? Je n’en suis pas certain puisque je ne le connais pas. Pourtant, au lieu de lui accorder le bénéfice du doute, je préfère le considérer comme étant plus jeune. Dans une certaine mesure, c’est plus facile à appréhender que de rester dans le flou. Sans compter que dans le cas contraire je pourrais l’observer plus attentivement et me rendre compte combien il a du charme. Je ne tiens pas spécialement à le mettre mal à l’aise non plus, mine de rien. Et c’est exactement cela qui se passera si je fais un pas de travers. Alors, je préfère rester professionnel et souriant en demandant à ce “jeune” s’il a rendez-vous avec mon employeur.

    Ma question semble avoir débloquer momentanément la situation puisqu’il entre dans la pièce en fermant la porte derrière lui. A vrai dire, je m’attends à ce stade à ce que la réponse soit positive. De ce fait, j’ouvre le logiciel me permettant de gérer le planning de chacun des membres du personnel de l’école, dont le directeur que j’ai mis en rouge pétant pour le voir en premier. Cela fait, je cherche son prochain rendez-vous en notant mentalement l’heure actuelle. Puis vient la réponse du nouveau venu : ce n’est pas le cas. Et, effectivement, il y a encore quelques heures de libres avant que le directeur ne doive rencontrer quelqu’un. J’arque alors un sourcil à cause de l’incompréhension, à l’écoute de mon interlocuteur qui, malgré quelques hésitations, parvient à m’expliquer grosso modo qu’il est nouveau sur l’île et qu’un “ami” lui a fortement conseillé d’aller trouver mon patron. Bien que le conseil soit plutôt bon, bien que tardif selon moi, je me demande où est passé ce soi-disant ami. Peut-être attend-il dehors ?

    Je passe à nouveau sur le logiciel me permettant d’avoir une voix pour y écrire ma réponse et les questions que j’ai à lui poser. Je n’en ai pas écris la moitié que j’entends à nouveau le jeune homme prendre la parole. Celui-ci s’étonne apparemment que ma voix soit celle de l’ordinateur sans comprendre la provenance de celle-ci. Cela peut paraître étrange, pourtant je ne suis pas plus étonné que ça. Après tout, il ne serait pas le premier à s’étonner du manque de naturel de celle-ci. C’est donc amusé que je délaisse mon ordinateur pour retenir mon hilarité, observant ce beau brun essayer de me dire ce qu’il pense sans me froisser. Comme je le pensais, il est plutôt mignon avec de telles mimiques. Et belle allure. Des compliments que je ne peux malheureusement pas mener en profondeur (heureusement vu que je me dois de rester professionnel) puisqu’il finit par me dire ce qu’il a sur le cœur. J’ai l’impression qu’il y a des compliments cachés sous son incompréhension. Pour aller jusqu’à me dire que la voix de l’ordinateur ne me fait pas honneur, tout de même…

    Accoudé à mon bureau, j’ai un poing fermé devant mes lèvres alors que je peine à me retenir de rire. Et, finalement, mon hilarité éclate pleinement alors qu’il semble soudainement réaliser que je ne suis pas le directeur. Je ne suis pas du genre moqueur, mais la situation ne peut pas me laisser de marbre. De ce fait, je me laisse aller contre le dossier de ma chaise et me laisse aller. On peut parfaitement voir, malgré la main sur mes yeux, que je ris à gorge déployée. Pourtant, aucun son ne sort. En tendant l’oreille, je suis persuadé que le jeune homme peut entendre l’air sortir de mes poumons. Malheureusement, il ne peut pas découvrir quelle était ma voix avant ça.

    A peine calmé, toujours hilare, je reprends l’écriture de mon texte sur mon ordinateur et met le lecteur en route pour ne pas le faire attendre trop longtemps :

    - Je vous demande pardon, monsieur. Votre manière d’expliquer et de réaliser les choses est extrêmement mignonne. Je ne voulais pas me moquer de vous… Cette voix n’est effectivement pas la mienne puisque c’est mon ordinateur qui me prête la sienne. Puis-je vous demander qui est votre ami, monsieur ? Est-ce un élève ou un professeur ? J’ai besoin que vous m’en disiez un peu plus afin de vous annoncer au directeur.

    Tranquillement, je me calme en observant mon interlocuteur. Je suis réellement désolé pour mon comportement, mais je dois avouer que les compliments à peine voilés sont très touchants. N’est-ce pas la première fois qu’on me dit une telle chose sans me reconnaître ? Au fond, ça me fait plaisir puisque repenser que je ne pourrais plus jamais monter sur scène est extrêmement douloureux, même après le passage de quelques années.
    Murasame I. Shiba
    Murasame I. Shiba
    Bonjour, mon nom de naissance est Murasame I. Shiba et j'ai écrit : 7 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 02/12/2021 Voici mes points : : 17


    Je le regarde, clairement surpris, alors que je le vois faire un geste. Rire ? Je fronce les sourcils en l’observant alors qu’aucun son ne s’échappe de ses lèvres mais… j’entends sa respiration et il semble réellement rire. Maintenant que j’y pense, je ne vois pas ce que j’ai bien pû dire qui puisse le faire rire… et s’il ne riait pas vraiment ? S’il s’étouffait en réalité ?
    J’avançais d’un pas, prêt à l’aider quand il semble retrouver un semblant de calme. Il ne s’étouffe pas alors ? Peut-être a-t-il besoin de boire ? Il y a une carafe d’eau quelque part ?

    Je vous demande pardon, monsieur. Votre manière d’expliquer et de réaliser les choses est extrêmement mignonne.

    Mignonne ?
    Je reculais d’un pas, de légères rougeurs sur mes joues et un air à moitié scandalisé. Comment ça mignon ? Cela faisait tout de même trente ans que j’avais ma majorité ! Plus personne ne disait que j’étais mignon ! C’était… enfin… je n’étais plus un enfant ! Bon, il y avait ma mère parfois qui le disais mais… ce n’était pas pareille, c’était ma mère et personne ne disait jamais rien à ma mère.
    Du moins, personne souhaitant rester en vie.

    Je ne voulais pas me moquer de vous… Cette voix n’est effectivement pas la mienne puisque c’est mon ordinateur qui me prête la sienne. Puis-je vous demander qui est votre ami, monsieur ? Est-ce un élève ou un professeur ? J’ai besoin que vous m’en disiez un peu plus afin de vous annoncer au directeur.

    Un ordinateur ? Je regardais sur son bureau quelque chose ressemblant à un « ordinateur » comme j’avais vu dans la chambre de Tetsuya. Je ne voyais pas… enfin, il passait bien ses doigts sur l’objet devant lui avant que ça ne parle à sa place, si j’avais bien tout compris. Donc c’était aussi un ordinateur ?
    Je me grattais le sommet du crâne, tentant de tout bien remettre dans l’ordre.

    Oui… répondis-je pensivement et très peu convaincu.

    Est-ce que j’avais retenue les questions ? Non…
    Je fis le tour du bureau, m’approchant de cet humain avant de mettre mes deux mains de chaque côté de son visage, sur ses joues. Je baissais mon visage vers le sien, l’observant donc d’un peu plus près, cherchant pourquoi c’est un objet aussi étrange qui devait parler à sa place. Je n’avais pas l’impression que cet objet était un yokai déguisé donc il ne pouvait pas avoir un pacte avec…
    Sa peau était beaucoup plus fraîche sous mes mains et pourtant, ce n'était pas la même température que celle de Tetsuya... un peu plus chaud... Je laissais dériver les doigts de ma main droite sur ses lèvres, très délicatement, toute douce et sans marques. Il n’avait pas eu l’air blessé ici… mes doigts dérivèrent alors vers son cou, toujours avec un regard très concentré… avant que ma main ne soit arrêté. Je plongeais alors son regard dans le sien avant de me reculer et donc de le lâcher.

    Pardon… je ne voulais pas vous faire mal… c’est juste… vous êtes le premier humain que je ne vois pas parler… vous… êtes blessé ?

    Peut-être que ça pouvait être soigné ? Enfin, je ne pouvais pas m’avancer là-dessus et il savait sûrement mieux que moi, j’étais un yokai de combat, pas de soin.
    Secrétaire général
    Yoichi Konda
    Yoichi Konda
    Secrétaire général
    Bonjour, mon nom de naissance est Yoichi Konda et j'ai écrit : 12 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 02/12/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement qui m'a été attribué et je suis : le secrétaire du directeur Arakan Aoi.

    Voici mes points : : 39


    Jeudi 22 juin 2021

    Actuellement, je suis au travail donc je m’efforce de rester professionnel. Pourtant, je n’arrive pas à ne pas compatir avec la personne qui demande à voir le directeur. C’est pourquoi j’ai essayé de lui répondre, de le rassurer dans une certaine mesure sans entrer dans les détails. En dire plus serait permettre à un étranger d’entrer dans ma vie privée. Moi qui ait appris à garder une certaine distance avec les autres pour ma propre sécurité, je ne peux me permettre d’ajouter plus de détails. Me voilà donc à essayer de récolter des informations en l’obligeant à revenir sur le sujet qui l’a amené dans mon bureau. Enfin… essayer de l’obliger serait une meilleure manière de dire ce qu’il se passe réellement. Sa répartie me donne la nette impression qu’il ne m’écoute pas. Cela amoindri mon sourire qui n’a plus rien de sympathique, restant seulement professionnel. Je ne vais pas vraiment apprécier si je dois creuser et/ou insister pour savoir ce que je veux. Franchement…

    M’obligeant à rester patient, j’observe les faits et gestes de mon interlocuteur. Je me rends alors compte que je ne connais même pas son identité. Je ne lui ai pas demandé non plus, une faute de ma part. Et, tout en me faisant cette réflexion, j’espère également qu’il va répondre une fois près de mon bureau. Après tout, il en a peut-être eu assez de rester à l’entrée de la pièce. Quelle n’est donc pas ma surprise quand je constate qu’il ne s’arrête pas. Au lieu de ça, il contourne l’imposant meuble pour s’approcher de moi. Tournant mon siège pour lui faire face, je me sens un peu piégé. Encore plus quand il s’approche de ma personne. On dirait un de ces fans incapable de penser aux distances sociales ou à l’intimité d’autrui, trop omnibulé par son objectif qui est de toucher sa star préférée. A l’époque, j’avais des gardes du corps et des membres du staff pour gérer ce genre d’individu. Je me devais même de les faire patienter en jouant sur “l’amour” qu’on me vouait. Mais, actuellement, je sais que la situation est complètement différente. Je ne sais donc pas quoi faire alors que ses mains encadrent solidement mon visage. Je n’arrive pas à réagir.

    Je peux sentir le trajet de ses doigts tout en admirant ses yeux noirs concentrés sur mon visage. Sa peau est trop chaude pour que je puisse l’ignorer. Il s’est d’abord concentré sur ma peau pour ensuite passer sur ses lèvres. Contrairement aux folles qui voulaient me toucher juste pour leur plaisir car elles prétendaient m’aimer, ses gestes à lui sont particulièrement doux. Ils me font penser à Jin-chan… Il me manque terriblement et je crains de ne pas réussir à retenir mes larmes si cet inconnu continue ainsi. L’idée de le repousser commence donc à m’effleurer quand elle devient tout simplement urgente. La chaleur de sa peau est en train de descendre vers le col de mon sous-pull et il est hors de question que je le laisse découvrir ça.  Cette urgence me permet enfin d’agir en lui attrapant gentiment mais fermement ses poignets. Une fois que j’ai son attention, je secoue doucement la tête de droite à gauche, signe de négation. Non, je ne veux pas qu’il aille plus loin.

    J’ai le plaisir et le soulagement de voir mon interlocuteur reculer et me lâcher. Je ne m’étais pas rendu compte que je respirais peu. L’air me semble frais alors que je prends une bonne inspiration et cela me fait beaucoup de bien. Cela me permet également de me détendre un peu alors que je continue d’observer l’inconnu. Ses excuses sont également rassurantes car elles me paraissent sincères. Je hoche donc la tête pour lui montrer que je les prends en compte. Je n’ai néanmoins pas le temps de lui répondre en me servant de l’ordinateur, ou de mon portable, puisqu’il s’explique rapidement. Je ne sais pas comment il l’a su, mais je ne peux empêcher mon expression se transformer en surprise quand il émet l’hypothèse que je suis blessé. Même si ma tristesse est sans doute parue quelques secondes, je tente de lui sourire à nouveau avant de me tourner vers mon ordinateur pour écrire ma réponse. Là où il est, il lui est possible de voir mon écran, donc le logiciel me permettant de communiquer. Puis, je mets la lecture de mon message :

    - Effectivement, j’ai été blessé il y a quelques années. C’est la raison pour laquelle je suis désormais incapable de parler. Mais, s’il vous plaît, ne m’en demandez pas plus. Je n’aime pas en parler.

    Je lui souris à nouveau avant de lui demander, toujours à l’aide du logiciel :

    - Pouvons-nous revenir sur le sujet qui vous amène ici, ou avez-vous d’autres questions ? Sachez cependant que je n’y répondrais peut-être pas selon la question.

    Je préfère le prévenir au cas où. Comme je ne le connais pas, il m’est difficile de savoir comment il peut réagir. Ce qu’il vient de se passer en est une preuve flagrante.
    Murasame I. Shiba
    Murasame I. Shiba
    Bonjour, mon nom de naissance est Murasame I. Shiba et j'ai écrit : 7 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 02/12/2021 Voici mes points : : 17


    La tristesse que je peux lire dans son regard m’affecte et je m’excuse aussitôt… mais mon sentiment empire alors qu’il sourit. Cela me donne l’impression qu’il le fait par politesse, pour ne pas créer de malaise et cela me dérange parce que j’en suis la cause. Mes excuses semblent bien plates, j’ai agit sans réfléchir et cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps.
    Enfin, longtemps si on ne compte pas l’action qui m’a emmener dans ce monde, bien entendu.

    Il se met à taper de nouveau sur son « ordinateur » et je retournais derrière le bureau, remettant mes mains dans les poches du pantalon comme pour lui prouver que je ne ferais pas de nouveau quelque chose qui pourrait le blesser.

    Effectivement, j’ai été blessé il y a quelques années. C’est la raison pour laquelle je suis désormais incapable de parler. Mais, s’il vous plaît, ne m’en demandez pas plus. Je n’aime pas en parler.

    Il sourit de nouveau et je détournais le regard, gêné par mon comportement indigne de ma position. Avec tout ce qui s’était passé et ce nouveau monde pleins de curiosité, j’avais oublié mon devoir. Je ne devais pas salir l’image de ma famille avec mon comportement, je ne savais pas qui je pouvais rencontrer ici après tout et cela pourrait me porter préjudice plus tard. Pour le moment, nous ne savions pas vers quel chemin nous allions.
    J’allais.

    Pouvons-nous revenir sur le sujet qui vous amène ici, ou avez-vous d’autres questions ? Sachez cependant que je n’y répondrais peut-être pas selon la question.
    Non, je suis désolé… je ne recommencerais pas.

    Je relevais le regard vers lui, plus calme et sûrement plus sombre également. Ce n’était plus moi avec le naturel dont j’avais fait preuve dans ce bureau depuis mon arrivée mais le « moi » qui se devait de donner une bonne image de sa famille, qui devait l’honorer même. J’en étais le dirigeant après-tout, même si j’ignorais ce qui allait ce passait là-bas après ma disparition.
    Peut-être que mon père reprendrais sa place le temps que je revienne. Si je parvenais à revenir un jour… à moins que ce soit eux qui viennent ici mais cela apporterait aussi son lot de problèmes.

    Ce n’était pourtant pas l’important en ce moment, dans ce bureau, devant cet humain avec qui je manquait à mes devoirs mais aussi à mes manières. Tetsuya m’avait confortait dans le fait que je pouvais être moi-même ici, dans ce peu de temps que j’avais loin des yeux de tous par sa bienveillance envers moi… je m’étais mentis, je ne pouvais… non, ne devais pas le faire.
    Je n’étais pas de ces oiseaux qui étaient libres.

    Mon ami est le président du Conseil de discipline, Tetsuya Baishô. Il a été appelé ailleurs et n’a pû m’accompagner que jusqu’à cet étage. Il m’a dit que j’allais directement arriver dans le bureau du Directeur mais j’ai dû me tromper de porte sûrement. Je ne pense pas que le Directeur soit au courant de ma présence ici et la situation est assez délicate, c’est pour cela que j’ai besoin de le voir au plus vite.

    Mon ton était plus cérémonieux, moins léger, mais c’était bien comme cela qu’il fallait faire. Même si c’était un humain et qu’il ne pouvait pas savoir, il y avait un certain ordre à respecter, c’était ceux que l’on m’avait toujours apprit, la manière dont j’avais été élevé.
    Secrétaire général
    Yoichi Konda
    Yoichi Konda
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    Bonjour, mon nom de naissance est Yoichi Konda et j'ai écrit : 12 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 02/12/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement qui m'a été attribué et je suis : le secrétaire du directeur Arakan Aoi.

    Voici mes points : : 39


    Jeudi 22 juin 2021

    Dès l’instant où je pose les yeux sur mon interlocuteur, je comprends que son attitude a complètement changé. Je connais le moment déclencheur puisque c’est moi qui était tripoté pour répondre à ses questions. Mais pourquoi est-ce si radical ? J’ai l’impression de voir deux personnes différentes qui se ressembleraient comme deux gouttes d’eau. Ai-je été trop dur avec lui pour qu’il réponde à mes questions ? D’ailleurs, je me dois d’applaudir sa très bonne mémoire. Moi qui ai pensé un instant qu’il ne m’avait pas écouté, je viens d’être remis à ma place avec force. Quelle leçon ! A moins que ce soit pour mettre de la distance entre lui et moi parce que j’ai été soudainement plus amical ? Non, tout de même pas… Pourtant je ne saurais être catégorique concernant mon hypothèse. Je ne connais pas assez cet homme pour me faire une idée précise de ce qu’il pense. Et la différence de comportement ne m’aide pas des masses non plus.

    Maintenant que j’ai toutes les réponses à mes questions et qu’il me regarde à nouveau dans les yeux, je lui souris plus amicalement, plus calmement. Je ne lui en veux pas pour ce qui vient de se passer. Bien d’autres personnes auraient voulu faire bien pire. A mes yeux, il n’a pas été trop intrusif non plus. Surtout qu’il s’est arrêté quand je le lui ai demandé. Cela me suffit amplement pour lui pardonner son écart de conduite. Comme quoi, devenir un Idol m’a forgé le caractère. Je suis plus solide que je ne l’aurais cru. Mais je me dois de me concentrer sur mon travail avant toute introspection. Mes doigts parcourent donc à nouveau mon clavier un instant pour lui demander :

    - Puis-je vous demander votre nom, s’il vous plaît ? Je vais vous annoncer au directeur.

    Murasame Inaya Shiba. Tel est le nom de mon interlocuteur. Je m’empare de mon portable et m’en sert un instant pour me présenter :

    - Je m’appelle Yoichi Konda.

    Puis, je prépare rapidement un message qui, cette fois, est destiné au directeur avant de frapper à la porte en face de mon bureau. Une fois. Deux fois… Fronçant les sourcils parce qu’il n’est pas normal que n’entende aucune réponse, j’ouvre la porte coulissante. Ce que je découvre m’énerve : le directeur est absent. C’était bien le moment !! Agacé, je quitte l’application me permettant de “parler” pour envoyer un message à Koe pour lui demander de passer une annonce appelant le directeur de revenir à son bureau immédiatement. Et je compte bien compter le temps qu’il va mettre pour répondre à mon appel et aviser ce que je ferais pour lui faire payer, sans franchir la limite, l’humiliation que je viens de subir. Je déteste qu’on me prenne pour un con !

    Rapidement, je relâche la pression qui me monte au nez en fermant la porte coulissante sans la claquer. Je retourne ensuite sur mon application et, souriant à mon interlocuteur, je fais lire ce que je veux dire :

    - Je suis sincèrement désolé, mais le directeur n’est pas dans son bureau. Je viens de demander à un de mes collègues de l’appeler afin qu’il revienne rapidement. Souhaitez-vous l’attendre ici au moins quelques instants ?

    Je ne veux pas le forcer, mais comme la situation de cet homme est spéciale, je doute que cela soit une bonne idée de le laisser se balader seul dans l’académie, même si Tetsuya Baishô semble avoir toute la confiance du directeur. Je ne peux pas croire qu’un enfant de douze ans ne puisse faire aucune bêtise.

    Tranquillement, laissant le choix à Shiba-san, je retourne m’asseoir à mon bureau. Je ne suis pas assez concentré pour reprendre les calculs pour le moment. et pour peu que mon patron revienne rapidement, je pourrais faire des erreurs si je suis trop déconcentré ou dérangé. Je préfère donc le remettre à plus tard. Et comme j’ai réussi à faire la majorité de mes travaux urgents, je ne tiens pas à laisser l’invité seul. Alors, après avoir mis une de mes chansons solo du temps que j’étais une Idol, je lui propose :

    - Souhaitez-vous une tasse de thé ? Une collation ?

    Je ne souhaite pas qu’il se sente mal accueilli malgré ce qu’il s’est passé avant. Je me sens mal de l’avoir braqué, mais mon statut actuel et mon travail ne me permettent pas de le dire ouvertement. D’autant plus que je ne le connais pas du tout.
    Murasame I. Shiba
    Murasame I. Shiba
    Bonjour, mon nom de naissance est Murasame I. Shiba et j'ai écrit : 7 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 02/12/2021 Voici mes points : : 17


    Je donnais simplement mon identité quand il me la demanda, précisant mon second prénom… du moins celui « affectueux », utilisé que dans le cercle de ma famille. J’estimais que c’était le moindre retour des choses pour avoir ainsi pénétré dans son intimité sans aucune politesse.
    Le seul « hic » qui me vient soudain fut qu’il ne comprendrait pas la porter de mon geste et si cela n’aurait pas dû m’ennuyer, cela le faisait quand même car j’ignorais comment procédait les humains. Et s’il me présentait ainsi à une autre personne ? Je ne voulais pas que mon prénom soit donner à n’importe qui.

    Je m’appelle Yoichi Konda.

    Je fis une légère respectueuse à l’entente de son prénom, m’apprêtant à m’expliquer quand il se leva et me ravisais donc. J’espérais réellement qu’il ne dirait rien… sinon, devrait le couper s’il s’apprêtait à le faire ?
    Finalement, les coups retentirent à la porte mais ne reçurent aucune réponse et je fermais les yeux de soulagement. Peut-être que je m’inquiétais pour rien mais, c’était vraiment important pour moi, pour tous ceux de mon espèce en réalité. J’avais simplement la sensation de faire n’importe quoi depuis que j’étais arrivé dans ce monde.

    Je suis sincèrement désolé, mais le directeur n’est pas dans son bureau. Je viens de demander à un de mes collègues de l’appeler afin qu’il revienne rapidement.
    Ne vous en faites pas, les imprévus arrive et je n’avais pas prit rendez-vous en amont.
    Souhaitez-vous l’attendre ici au moins quelques instants ?
    Si cela ne vous dérange pas ? Tetsuya est occupé et je serais bien embarrassé si je devais quitter le bâtiment sans son aide.

    Je n’avais vraiment pas envie de me perdre, cela serait réellement gênant autant pour moi que pour lui et je ne voulais pas lui faire perdre du temps à me chercher partout. Il avait déjà utiliser bien assez d’énergie pour moi, je lui en était reconnaissant et ne voulais vraiment pas en rajouter sur son fardeau à mon propos.
    Je restais cependant debout dans un coin de la pièce, non loin de la porte que j’avais emprunté pour entrer, me faisant en passant la remarque du fait qu’il y avait beaucoup de portes pour une pièce aussi petite.

    Une musique s’élève et je regarde un peu partout dans la pièce, scrutant du regard chaque recoin sans bouger de ma place avant qu’il ne se pose vers « l’ordinateur ». Le son semblait bien venir de là… cela pouvait faire cela aussi ? Si ça pouvait faire chanter une aussi jolie voix, pourquoi cela le faisait parler d’une manière aussi… étrange ?
    Je ne comprenais vraiment pas tout avec cet objet.

    Souhaitez-vous une tasse de thé ? Une collation ?



    Que répondre ? Si je refusais, il pouvait mal le prendre et ainsi penser que je le prenais pour un mauvais hôte ainsi, ce serait moi qui l’insulterait une nouvelle fois mais… je ne savais pas quand le directeur aller revenir et le faire patienter à son retour parce que je prenais le thé risquait d’être étrange aussi… dans un sens, les rendez-vous passant par monsieur Konda…

    Avec plaisir pour le thé monsieur Konda… d’ailleurs, il y a une chose dont je voudrais vous faire part…

    Puisque je lui parlais, je m’assurais d’être en face de lui pour plus de politesse puisque je m’étais décalé quand il était passé pour ouvrir la porte.

    A propos de mon second prénom… nous avons une tradition très stricte dans ma famille. Il s’agit d’un prénom… affectueux ? Intime ? Je ne sais pas comment vous expliquer plus précisément… mais sachez qu’il n’y a que mes proches intime qui peuvent l’utiliser et si je vous l’ai donner, c’est parce que j’estime que c’est le simple retour des choses après ce que je vous ai fait. Je pris une courte pose avant de reprendre, l’observant droit dans les yeux. J’apprécierais si vous ne le disiez à personne.

    Bien que mon ton avait été plus cérémonieux précédemment depuis ma prise de conscience, il était un peu sérieux cette fois. Je voulais qu’il comprenne que ce n’était pas une simple chose insignifiante et je ne parvenais pas à savoir comme gérer la chose alors qu’il était humain. Allait-il comprendre ou non ? Avaient-ils la même chose de leur côté ? J’en doutais mais je ne pouvais pas savoir… cela faisait mille ans que les miens n’avaient pas vu un humain et même avant, ils ne s’y mélangeaient pas alors j’avais tout à apprendre.
    Les humains étaient des choses compliquées.  
    Secrétaire général
    Yoichi Konda
    Yoichi Konda
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    Bonjour, mon nom de naissance est Yoichi Konda et j'ai écrit : 12 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 02/12/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement qui m'a été attribué et je suis : le secrétaire du directeur Arakan Aoi.

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    Jeudi 22 juin 2021

    La compréhension de cet homme me touche, bien qu’elle soit sans doute exclusivement polie. Après tout, notre monde est de plus en plus habité par des êtres tellement individualistes qu’ils en deviennent égoïstes à l’extrême. Il est bon de penser à soi et de faire ce qui est bon pour sa santé mentale et physique. Néanmoins je suis d’avis qu’il est malsain de le faire à l’excès, au point de ne pas faire preuve d’un minimum d’altruisme quand cela n’a aucune incidence (qu’elle soit négative ou positive) sur soi. C’est pourquoi j’apprécie autant les paroles de Shiba-san. Il avoue même être en tort de ne pas avoir pris un rendez-vous. Je ne peux le nier. Pourtant, comme je ne connais pas du tout sa situation, je suis mal placé pour ajouter quoi que ce soit. Je lui offre donc un sourire reconnaissant sans en dire plus. Je ne tiens pas non plus à rendre cette situation plus malaisante pour lui alors qu’il aimerait peut-être aller ailleurs.

    Afin de ne pas lui faire perdre plus de temps que nécessaire, je lui propose d’attendre en ma compagnie le retour du directeur. Encore une fois, je m’attends à ce qu’il puisse refuser car se trouver là n’est sans doute pas des plus agréables. Pourtant, il accepte sans chercher de compromis. La raison qu’il me donne est totalement compréhensible et j’en viens à me demander s’il ne serait pas un élève arrivé il y a peu de temps (peut-être la veille ?) que Baishô-san aurait pris sous son aile le temps qu’il puisse voir le maître de l’île. Si j’ai raison, je ne peux n’être qu’impressionné par le force de la prise de décision de cet adolescent. Mine de rien, peu d’enfants de son âge seraient capables d’en faire autant.

    La musique enclenchée pour rendre l’atmosphère plus légère pour nous deux, je remarque que le brun est toujours debout près de la porte. Il me donne l’impression de vouloir se faire le plus discret possible. Il y arrive très bien, mine de rien, bien que je sois plutôt amusé de le voir chercher quelque chose autour de lui. Ne connaît-il donc pas la technologie ? Ou ne savait-il pas qu’il est possible d’écouter de la musique à l’aide d’un ordinateur ? Sa situation me peinant derrière l’amusement que provoquent ses réactions, je lui propose finalement un en-cas. J’ai l’impression qu’il doute de la réponse qu’il peut me donner, bien qu’il ne mette pas très longtemps avant de me répondre clairement de manière positive. A nouveau, je lui offre un sourire avant d’ouvrir la porte et sortir de la pièce. En entendant être interpellé, je me tourne à nouveau dans sa direction pour le regarder. Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il me parle de son second prénom, Inaya. Il s’agit d’un prénom affectif et privé, et la demande de ne pas le dévoiler est très compréhensible. Je hoche donc la tête toujours en souriant, me voulant rassurant. Je n’ai jamais eu l’intention de le dire à qui que ce soit, pas même pour le présenter au directeur s’il avait été présent. Je m’évertue néanmoins à écrire un message sur mon téléphone que je fais lire par mon application :

    - Je vous promets de ne le dire à personne, Shiba-san. Je vous remercie pour votre attention à mon égard et de vos explications concernant cet élément personnel. Suivez-moi, s’il vous plaît, je vais vous servir sur des tables à l’extérieur. Vous y serez mieux installé. Acceptez-vous que je vous accompagne pour prendre le thé ? Je compte prendre une pause le temps que vous resterez.

    Mon interlocuteur accepte volontiers que je lui tienne compagnie, ce qui me ravie. Je lui propose donc d’un geste de prendre place puis, le plus rapidement possible, je prépare de quoi faire le thé. Dès que le minimum requis est près, je mets le tout sur un plateau que j’apporte à la table à côté de laquelle Shiba-san est installé. Toujours souriant, je nous sers avant de prendre moi-même place. Boire une gorgée de cette boisson chaude parfumée me fait du bien, même s’il fait chaud. Il paraît qu’il est mieux de boire des boissons chaudes en été pour aider le corps à transpirer et, ainsi, baisser la température corporelle. Je ne saurais dire si c’est une information avérée, mais j’aime croire que c’est la vérité.

    Après un petit temps, je reprends mon portable pour écrire un message lu dès que j’ai terminé :

    - La chanson que vous avez entendue il y a quelques instants, c’est moi qui l'ai chantée il y a un peu plus de six ans. Ce n’est pas un secret : avant de travailler ici, j’étais Idol, dans un groupe plutôt connu. Je chantais, prêtais ma voix à des mangas, jouais dans des clips… J’ai été dans l’obligation de m’arrêter en perdant l’usage de ma voix. C’était étonnant pour moi de trouver une personne ne me connaissant pas, mais également rafraîchissant. C’est comme si j’étais redevenu “monsieur tout le monde”.

    Je me sens amusé en écoutant la différence entre mon ancien moi et ce que je suis devenu. Le fait que je sois moins connu peut-être. Et je ne le cache pas. Tant que je ne parle pas de l’accident ou des membres de mon groupe, un en particulier, je ne suis pas dérangé à l’idée de parler de mon expérience passée ou d'expliquer pourquoi je ne suis plus un Idol. Quoi qu’il est fort probable qu’à l’heure actuelle je n’aurais plus ma place parmi ces stars de toute façon puisque je vais avoir 26 ans, un âge qui n’est pas accepté dans le milieu.
    Murasame I. Shiba
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    Bonjour, mon nom de naissance est Murasame I. Shiba et j'ai écrit : 7 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 02/12/2021 Voici mes points : : 17


    Je hoche la tête, reconnaissant alors qu’il promet de ne rien dire. Je pourrais ne pas le croire, il est humain après tout mais… parce qu’il est humain, je ne voyais pas non plus quel intérêt il pourrait tirer de cela, surtout alors qu’il ne savait pas ce que tout cela impliquait pour nous autre.

    Suivez-moi, s’il vous plaît, je vais vous servir sur des tables à l’extérieur. Vous y serez mieux installé. Acceptez-vous que je vous accompagne pour prendre le thé ? Je compte prendre une pause le temps que vous resterez.
    Avec plaisir, répondis-je avec une légère courbette.

    Ce n’était pas un mensonge puisque je trouvais cela bien plus agréable de prendre ce thé en compagnie de celui qui me le proposait. Dans le cas contraire, j’aurais plutôt été gêné d’être le seul à en bénéficier.
    Je suivis le geste qu’il me fit pour me mettre en place et regardais autour de moi la salle déserte. J’avais comme l’impression que peu de personne venait jusqu’ici, l’endroit devait donc être tranquille la plupart de la journée. Je remercie mon hôte quand il sert les tasses et attends qu’il prenne place à son tour en face de moi pour prendre la mienne et respirer l’odeur du thé préparé, tendant d’en deviner toute les subtilités avant de le boire.

    La chanson que vous avez entendue il y a quelques instants, c’est moi qui l'ai chantée il y a un peu plus de six ans. Ce n’est pas un secret : avant de travailler ici, j’étais Idol, dans un groupe plutôt connu. Je chantais, prêtais ma voix à des mangas, jouais dans des clips…

    Idol ? Clip ? Mangas ?
    Je devais avouer que je ne comprenais absolument pas ce qu’il était en train de me dire. Excepté le fait qu’il était le chanteur à qui la voix que j’avais entendu plus tôt appartenait. J’aimais beaucoup la voix que j’avais entendu… j’aurais voulu l’entendre autrement qu’en chanson. Il était dommage que je ne puisse pas le faire… même si ce n’était pas important. Quand je le voyais en parler, j’avais l’impression que pour lui, ce qu’il faisait avant était une chose de précieuse qu’il avait perdu et je me sentais d’autant plus mal de m’être montré si impoli quelques instant plus tôt.

    J’ai été dans l’obligation de m’arrêter en perdant l’usage de ma voix. C’était étonnant pour moi de trouver une personne ne me connaissant pas, mais également rafraîchissant. C’est comme si j’étais redevenu “monsieur tout le monde”.

    … C’est vrai, il avait dit que c’était un « groupe connu ». Devais-je supposer que « Idol » était un groupe de chanteur ? Manga… cela était comme une pièce de théâtre peut-être ? Celle où l’on une voix raconte l’histoire que les danseurs interprètent lors du kabuki ? Les clips… hum…

    Vous avez une très belle voix, j’ai apprécié pourvoir l’écouté et je vous en remercie.

    Je penchais solennellement la tête en avant en fermant les yeux un court instant pour lui montrer toute ma reconnaissance. J’avais parlé au présent puisque, pour moi, même s’il ne pouvait plus l’utiliser, elle restait toujours sa voix, même maintenant alors, je ne trouvais pas de raison d’en parler autrement.

    Excusez-moi mais… je ne connais pas tout cela. Est-ce d’autres mots pour dire que vous faisiez du kabuki ?

    Mon ton était calme et respectueux même si je ne pouvais pas cacher totalement toute la curiosité qui m’habitait. Toutefois, je gardais noblement ma posture droite sur mon fauteuil et ma tasse dans mes mains, la seule différence étant que je n’étais donc pas assis en seiza.
    Secrétaire général
    Yoichi Konda
    Yoichi Konda
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    Bonjour, mon nom de naissance est Yoichi Konda et j'ai écrit : 12 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 02/12/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement qui m'a été attribué et je suis : le secrétaire du directeur Arakan Aoi.

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    Jeudi 22 juin 2021

    Je ne m’attends pas du tout à des remerciements de la part de mon interlocuteur. Surtout face à des explications que j’estime peu privées : tout le monde, ou la plupart des gens se renseignant sur ce qu’ils voient et écoutent, sait qui je suis et à peu près ce qui m’est arrivé. Dans les grandes lignes. Pour les plus grands fans, ils sauraient même citer les œuvres auxquelles j’ai participé. Alors, lui faire découvrir ma voix telle qu’elle l’était dans mes belles années n’est vraiment pas un secret. Mais, à côté de ça, je suis content de savoir qu’il apprécie ma voix. Heureusement qu’il existe des vidéos, des clips et des mangas pour lui permettre de l’écouter bien que je ne puisse plus prononcer un mot. Je pense que si je n’étais pas aussi habitué à entendre des demandes pour chanter, danser, imiter un personnage ou d’autres choses qui me sont désormais impossibles, j’aurais pu être blessé par ce compliment. Je mentirais en prétendant que je ne ressens aucun pincement au cœur, bien entendu, mais c’est tellement moins douloureux que le reste que je peux facilement le garder pour moi. C’est un pincement que je ressens même quand je dois écrire mes paroles à faire entendre. Je ne m’y habitue pas, mais je l’accepte. Sans cela, je ne pourrais jamais avancer dans la vie.

    Je me sens un peu gêné par l’attitude très solennelle de mon interlocuteur, mais je ne peux rien y faire sur le coup. De plus, il ne s’épanche pas sur le sujet, préférant me demander des précisions sur mes dires. Au début, à cause de sa question vague, je ne comprends pas de quoi il parle. Ce n’est que lorsqu’il me parle de Kabuki que je visualise un peu mieux ce qui lui pose problème. En regardant rapidement mes notifications, je me demande comment une personne de notre époque peut ignorer ce que sont les mangas, les clips ou les idols, mais je ne compte pas juger.

    - Veuillez me pardonner, je dois répondre à un message à mon collègue. Je vous réponds ensuite.

    Habitué à utiliser les touches de mon portable et le correcteur automatique, c’est très rapidement que je compose un message à Koe, me sentant un peu coupable de ne pas avoir vu sa réponse plus tôt : “Il y a une personne qui souhaite le voir sous la recommandation de Baishô Tetsuya. Je vais le prévenir que l’attente sera un peu longue et rester avec lui. J’ai bien avancé dans mes travaux, donc je peux me le permettre. Merci.”. Ces mots vérifiés et envoyés, j’écris sur mon application et lance la lecture en regardant à nouveau Shiba-san en souriant poliment, avec un peu de joie, pour lui annoncer :

    - Le directeur sera absent environ trois quart d’heure. Comme je peux me le permettre et que Baishô-san n’est pas disponible pour vous aider, je vous propose de vous tenir compagnie ici en attendant son retour.

    J’attends de connaître son avis. Il est logique qu’au vu de la situation, il va au moins rester le temps de terminer son thé, voire que son ami se libère.

    Une fois que nous sommes d’accord sur la manière dont va se dérouler l’heure à venir, je prépare la réponse à sa questions. Elle me prend du temps étant donné que je n’y ai jamais réellement réfléchi. Je me rends alors compte que c’est quelque chose de naturel que j’utilise au quotidien. Ma réponse met donc un peu de temps avant de se faire entendre :

    - Je n’ai pas fait de Kabuki. En tant qu’Idol, je chantais des chansons devant des personnes sur des scènes avec d’autres personnes, je dansais, mais, comme dit, j’ai aussi travaillé sur d’autres choses. C’était mon activité principale. En plus, j’ai prêté ma voix à des personnages fictifs. Ce serait plus simple de te montrer, je pense, si cela vous intéresse.

    Je réfléchis un instant avant de lui demander :

    - J’aimerais savoir, si cela ne vous dérange pas, avez-vous vécu quelque temps en ermite ?

    Il m’est tout de même assez étrange qu’il ne sache pas du tout ce que sont les mangas et les artistes de la chanson. Peut-être que le terme Idol lui échappe, ce qui expliquerait comment il en est venu à me poser la question. Par contre, le Kabuki n’est-ce pas un spectacle plutôt ancien ? Je ne voudrais pas dire de bêtise sur la question, mais comme je n’en ai pas vu, ça me fait bizarre que ce soit sa première référence.
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