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Nous sommes en l'An 2 de l’ère Shǐjiànguó,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants. [...]
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    Toi, je t'ai déjà rencontré || PV Suizei

    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
    Tetsuya Baishô
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.

    Mon humeur ? C'est : : un secret !!

    Voici mes points : : 161


    La réunion avec ma vice-présidente est enfin terminée.
    Après avoir longuement discuté, nous avons entrepris de ranger, nettoyer et fermer la salle avant de nous séparer. Cela avait été agréable de passer du temps avec elle, même si le sujet sérieux de la conversation précédente était un peu fatigant. Guren m’avait assuré que cette rencontre serait intéressante, et il avait totalement raison. J’ai enfin compris que cette personne et l’une de celles qui peuvent me venir en aide, qui peuvent briser ma solitude éternelle si j’arrive à m’entendre avec. En plus de cela, même si j’ai parfois un peu de difficulté à gérer ses difficultés à se concentrer, j’ai l’impression que le courant passe plutôt bien entre nous. C’est une bonne chose et je pense que je devrais remercier encore une fois le Shikigami de m’avoir mis sur la voie. Désormais, il me reste trois personnes à rencontrer, si je n’en oublie pas.

    Je regarde l’heure sur mon téléphone.
    Il est assez tôt pour que je passe au Dōjō de l’école avant de parcourir les deux kilomètres qui me séparent du dortoir. Je n’ai pas du tout envie de marcher jusque là-bas. Peut-être pourrais-je aller trouver Arakan pour lui proposer une… Comment appellent-ils cela les jeunes ? Une pyjama party ? Il me semble que c’est ainsi qu’est nommée une réunion d’amis pendant la soirée avant de dormir tous ensemble. Je n’en ai encore jamais fait et je dois avouer que ça me semble intéressant de tenter l’expérience. Et le directeur étant mon meilleur ami, il est la première personne à laquelle j’ai pensé pour cela. Mais, avant cela, je descends jusqu’au rez-de-chaussée afin de me diriger par la suite vers le Kyōkai. J’ai l’habitude d’y aller pour rejoindre la bibliothèque, il me faut donc un peu de temps avant de rejoindre le lieu d’entraînement des épéistes dans lequel s’entraînent déjà quelques jeunes.

    Mon regard parcourt les lieux et les personnes présentes.
    Mes chaussures sont retirées et, par habitude, je montre mon respect avant de m’installer dans un coin me donnant la possibilité de parcourir facilement tous les détails se trouvant là. C’est grâce à mon point de vue que je peux facilement repérer une tête familière à bien des égards. Mais qui est-ce ? Pour commencer, sa couleur de cheveux est semblable à celle de Ootsuki-san que je viens de quitter. Ensuite… je dirais qu’à part cela ils semblent beaucoup se ressembler. Enfin, je doute que ce soit ma vice-présidente qui me donne cette impression de déjà vu. Je me concentre donc un peu plus, m’attardant un peu plus sur le son de sa voix. Malheureusement, j’ai l’impression qu’elle est noyée dans les chœurs des élèves. De plus, mon attention visuelle est attirée par la pratique du Shinai. Je n’en ai jamais tenu de ma vie, je ne sais donc pas s’il s’agit de la même sensation que tenir un véritable sabre en main. Par contre, de ce que je peux constater, les mouvements diffèrent. L’entraînement est loin de celui que j’ai reçu par le passé ? Est-ce à cause des années qui sont passées ou des lois qui interdisent le port d’un sabre et a donc diminué drastiquement le nombre de pratiquants ?

    Je ressens le poids des années sur mes épaules.
    Mon esprit commence à se retirer du spectacle qui se déroule sous mes yeux. Les souvenirs sont toujours présents et il m’arrive encore très régulièrement de comparer mon époque avec celle que je découvre à travers les yeux d’un collégien. Je n’apprécie pas ressentir la nostalgie qui découle des différences bien trop importantes que je note à chaque fois. Dans ce moments-là, il est clair que je ne devrais pas être présent, que ma mort aurait dû survenir il y a bien longtemps. Une mort qui m’a été refusée et que j’attends avec une certaine impatience tout en continuant de survivre pour le bonheur de ceux que je retrouve aujourd’hui et des personnes qui commencent à s’attacher à moi alors que je finirais sans doute par les perdre.
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    Vendredi 23 avril 2021
    Suizei Ootsuka
    Suizei Ootsuka
    Bonjour, mon nom de naissance est Suizei Ootsuka et j'ai écrit : 10 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 26/10/2021 Voici mes points : : 25
    Je ne savais pas bien pourquoi j’avais accepté d’être le référent de ce club…
    C’était ce que je pensais alors que j’étais habillé de ma chemise blanche et de mon pantalon en jean, pied du au milieu du dojo, à regarder des élèves se mettant sur le crâne à l’aide de shinaï. En réalité, si, je sais parfaitement comment j’ai été « obligé » d’accepter ce poste… par Arakan qui ne voulait pas que des jeunes apprennent à faire n’importe quoi avec un « jeune » professeur en la matière. Le kendo était une arme bien trop dangereuse à ses yeux… je soupirais, le visage asse blasé et les bras croisé tout en restant attentif au « combat » se déroulant devant moi. J’étais asse d’accord avec ce phénomène mais, avec ce que leur apprenait le professeur gérant le club actuellement, il n’y aurait pas beaucoup de soucis à se faire… il ne voulait même pas l’utilisation du boken alors… tout cela pour dire, que l’on était bien loin du katana et réel.

    Bien loin de méthodes meurtrières que j’avais pu apprendre et utiliser pendant tant d’années.
    Et que j’utilisais encore parfois, l’utilisation du katana me venant bien plus facilement que mes capacités de yokai malgré le temps passé.

    Je frappais des mains, faisant signe aux deux élèves de s’approcher pour leur donner des conseils, récupérant un shinaï pour leur montrer une posture correcte afin de corriger un geste précis. Au moins, ils étaient attentif pour leur jeune âge et c’était là une chose que j’appréciais.

    Professeur ? Il y a un nouvel élève… je crois que c’est le président du conseil de discipline, peut-être qu’il veut vous parler ?

    Je haussais un sourcil avant de me tourner vers le coin indiqué par mon élève du moment, avisant une chevelure violette qui m’étais clairement familière. Le président du conseil de discipline donc…

    Reprenez en faisant bien attention à votre posture, je reviens.
    Oui !

    Je m’approchais silencieusement du nouveau venu, me faisant la réflexion qu’il semblait perdu dans ses pensées et ne m’avait probablement pas remarqué et ce n’est qu’une fois à deux ou trois pas de lui que son visage me revint en mémoire.

    Tetsuya-san ! m’exclamais-je clairement surpris.

    Cela faisait tellement de temps aussi ! Je ne m’attendais pas à le voir ici… la dernière fois était au Japon à la capitale. Enfin, l’ancienne capitale, Kyôtô… il y avait combien de temps déjà ? A l’époque, je cherchais encore Riannon… je dirais… au moins six cent ans ? Alaaa… ça ne me rajeunissait pas cette histoire.

    Cela fait longtemps, je ne savais pas que vous aviez débarqué ici. Comment allez-vous ?

    J’avais demandé ça à voix plus basse pour ne pas déranger les apprenants alors que je m’asseyais en tailleur à côté de lui afin de garder un œil sur ce qu’il se passait dans la salle. Le professeur de kendo était absent alors s’il arrivait un soucis, c’était sur moi que ça retomberait.

    Tu veux participer au club ?

    Personnellement, je surveillais et donnait que peu de conseil car j’avais bien trop peur de tuer un élève en pratiquant, trop prit par mes méthodes habituelle qui n’était pas sensés garantir la survit de mon opposant.
    Collégien, Héritier de Abe no Seimei
    Tetsuya Baishô
    Tetsuya Baishô
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    Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.

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    Ce qui m’entoure a comme disparu.
    Je ne pense plus du tout à la raison pour laquelle je suis venu ici. Mon esprit a même complètement occulté l’importance que peut avoir la recherche de l’identité de cet homme qui enseigne aux enfants. Tout ce qui importe actuellement est toute la philosophie cachée derrière ma longévité. Celle-ci est si douloureuse que je me demande par moment comment je suis parvenu à ne pas chercher à me nuire avec plus de vigueur. J’ai raté non pas une, mais deux fois, la possibilité de me faire disparaître de cette planète. Evidemment, maintenant, je me rends compte que les Shikigami de mon maître ne m’auraient sans doute pas laissé faire et ce maître tant recherché m’aurait peut-être pleuré. Peut-être… J’aime à le croire en pensant au fait qu’il ait veillé sur moi pendant mon sommeil, mais il me tourne tellement en bourrique depuis ce temps-là que j’en viens à en douter. J’en doute alors que je l’aime comme un père. Quelle incohérence de ma part.

    J’entends mon prénom.
    Doucement, je lève la tête pour vérifier de qui il s’agit. L’homme que je suis venu trouver, semble-t-il et que j’ai du mal à identifier. Pourtant, très peu de personnes peuvent me nommer ainsi. Surtout parmi les adultes. Et ces personnes sont seulement celles que j’ai rencontrées par le passé, surtout durant les deux premières centaines d’années de mon errance. Durant cette période, je n’ai rencontré que très peu de personnes et qu’une seule avait cette couleur particulière de cheveux. Comment se nommait-il, déjà ? Je commence à me rappeler qu’il cherchait sa petite sœur kidnappée. Enfin… Sa sœur jumelle. Attends ? Jumelle ? Est-ce qu’il a un lien avec Ootsuka-san à qui il ressemble beaucoup ?  Me poser une telle question a beau ne pas m’aider à me rappeler son nom, je n’arrive pas à penser à autre chose actuellement.

    Je le laisse s’installer à mes côtés.
    Effectivement, même si je n’arrive pas à remettre le doigt sur son identité, je suis conscient que ça fait très longtemps. D’ailleurs, il semblerait que je lui ai fait une très grande impression puisqu’il se rappelle bien de mon prénom. Il aurait pu m’oublier après que j’ai disparu aussi soudainement alors que nous ne nous étions rencontré que peu de temps auparavant. Un petit soupire de lassitude m’échappe avant que je ne réponde à sa question :

    - Je vais bien, et vous…

    Attends, son nom n’est-il pas… ?

    - … Suizei-san ?

    Son prénom vient de me revenir alors que cette question fait écho avec mes lointains souvenirs. C’est incroyable comme les sensations de déjà vu peuvent être utiles dans ce genre de moment.

    Nous sommes tous les deux assis sur le sol.
    S’il l’est sagement en tailleur, j’ai opté une manière plus “jeune”, moins “conventionnelle” de m'asseoir. Mon attention se porte sur le groupe d’étudiants s’évertuant à intégrer les méthodes de combat normalement mortelles alors qu’ils n’ont aucune raison de le pratiquer maintenant que c’est interdit de le faire. Le parallèle entre cet entraînement et les guerres passées n’est pas agréable à faire. Je suis donc reconnaissant envers ma vieille connaissance pour me changer très légèrement les idées en me posant une question qui me paraît appropriée à la situation. Mon regard se pose sur lui, sérieux et troublé.

    - On me l’a conseillé, mais je doute que ce soit une bonne chose.

    Je garde le silence un petit moment, le regard dans le vague dirigé vers le sol. Puis, pensif, je demande dans un élan de capitulation :

    - Comment parvenez-vous à pratiquer aujourd’hui ?

    J’imagine qu’il a dû vivre certaines guerre tout comme moi, à moins qu’il n’y ait échappé en étant ailleurs dans ces moments-là. Et, en attendant sa réponse, ma réflexion me pousse vers l’hypothèse qu’en réalité il a caractère bien trop doux et potentiellement détaché pour s’attarder sur ce passé déchirant. De fil en aiguille, je commence d’ailleurs à me demander s’il est lui aussi immortel. Il n’est clairement pas un esprit. Je ne le ressens pas ainsi. Il est plus puissant que la plupart des Yôkai que j’ai combattu, c’est pourquoi je tends à croire qu’il n’en est pas un. Et bien que je ne sois pas capable de trouver une réponse correcte à mes interrogations, je ne parviens pas à lui poser la question. Ce qui est certain à mes yeux, bien que je n’ai aucune preuve sur la question, c’est qu’il n’est pas un humain réincarné comme l’est mon maître, puisqu’il ne ressemblerait pas à cela. L’expérience toute fraîche avec Faust-san ne me permet pas de penser que cela puisse être possible. Je pense que si je venais à penser autrement, je vais tout simplement devenir fou.
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    Vendredi 23 avril 2021
    Suizei Ootsuka
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    Bonjour, mon nom de naissance est Suizei Ootsuka et j'ai écrit : 10 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 26/10/2021 Voici mes points : : 25
    Je m’étais installer à ses côtés en tailleur, pas en seiza même si la position était tout aussi confortable pour moi, m’enquérant de sa santé. Il avait semblé dans ses pensées quand je m’étais approché alors je ne le brusquait pas, surveillant le déroulement du cours attentivement dans un même temps. Je ne voulais pas qu’il y ai un blessé, cela serait fatiguant à s’occuper.

    Je vais bien, et vous… Suizei-san ?
    Ah… je vais bien aussi, répondis-je sans quitter les élèves des yeux.

    Il n’avait pas l’air d’être là pour cela mais je ne voyais pas pourquoi il était ici non plus alors, je demandais s’il avait l’intention de participer au club.
    J’observais mon vieil « ami » du coin de l’oeil. Il n’avait pas semblait surpris de me voir, même si j’étais convaincu qu’il y a longtemps de cela, il ne savait pas que j’étais un Yokai. Je n’avais pas eu le temps de lui dire puisqu’il avait disparut avant. A moins qu’il l’ait su tout de même ? Je devrais peut-être lui poser la question pour ne pas être surpris plus tard dans un moment qui serait plus inopportun.

    On me l’a conseillé, mais je doute que ce soit une bonne chose.

    Une bonne chose ? Je comprenais pourquoi… du moins je pensais car c’était la raison pour laquelle je ne pratiquais pas avec des enfants perdu en temps de paix. L’art de l’épée servait à tuer, ce n’était pas un sport de convenance. Certains bon esprits dirait que cela pouvait servir à protéger également mais c’était simplement se voiler la face. Le katana était une lame glaciale qui ôtait la vie, c’était l’unique vérité.

    Comment parvenez-vous à pratiquer aujourd’hui ?
    Oh ? Je ne pratique pas, j’aurais trop peur de tuer un élève sans faire exprès, répondis-je simplement en haussant les épaules.

    C’était un peu dit comme si je disais qu’il faisait beau aujourd’hui mais c’était la vérité. Et puis, ce n’était pas comme si je le disais à n’importe qui où à une personne qui ne pourrait pas le comprendre.

    Je ne suis là qu’en tant que référent, le professeur est absent aujourd’hui, il est apparemment tombé dans les escaliers.

    Du peu que j’en savais mais cela ne m’intéressait pas réellement. Il fallait aussi dire que depuis que j’avais retrouvé ma sœur, peu de chose trouvait de l’intérêt à mes yeux. Peut-être qu’il fallait que je me trouve une occupation…

    Je pense que pratiquer pour le calme de la discipline me manque un peu… mais ce n’est pas une chose faisable avec un élève. Ils n’y mettent pas de la mauvaise volonté mais ils ne sont pas en mesure de comprendre et d’appréhender toute l’atmosphère qui se dégage de cette discipline. Ils sont des enfants de la « paix ».

    C’était une bonne chose, ça nous faisait simplement comprendre à quel point nous étions en marge de cela, même après s’être intégré à ce monde. Il y aurait toujours une barrière entre nous et eux qu’ils ne pourraient jamais comprendre et que nous ne pourrions jamais rompre.
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    Tetsuya Baishô
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    Des souvenirs remontent.
    Discuter ainsi avec cet homme me rappelle du court instant que nous avons passé autour du feu. A l’époque, je n’étais pas bavard et même extrêmement distant. Je ne me souciais que peu des convenances et j’avais bien plus de secrets que maintenant. Certes, je cache beaucoup de choses aux personnes qui ne me sont pas proches afin de les protéger, entre autres choses, mais ce n’est rien en comparaison avec ce que j’ai tenté de cacher à Suizei-san alors que nous partagions la chaleur d’un même feu de camp. Je n’avais aucune confiance en lui et, comme si cela n’était pas suffisant, je craignais d’entendre à nouveau des paroles blessantes comme celles offertes par ma famille peu de temps auparavant. Aujourd’hui, je commence à comprendre que cette crainte était totalement infondée le concernant. De plus, il me semble que son énergie est étrange. Suis-je devenu un peu plus fort pour que je sois enfin capable de m’en rendre compte ?

    Je me demande comment il a vécu ce passé qui me blesse.
    De manière différente, je n’en doute pas un seul instant. Ce n’est donc pas vraiment mon interrogation. Celle-ci est surtout basée sur sa résistance mentale. Vit-il en paix avec des souvenir potentiellement douloureux ? Comment a-t-il réussi à prendre la décision de s’occuper du club de Kendo ? Est-t-il un de ces amoureux du katana qui n’a jamais réussi à s’en détacher ? La question que je lui pose vise à en savoir plus à ce propos. Je me montre donc particulièrement attentif à ce qu’il me dit. Cela me permet également de ne pas trop penser à mes propres souvenirs. Ou pas assez pour en souffrir, comme un instant plus tôt.

    Cela fait longtemps que je n’ai pas pratiqué.
    Et il semblerait que cela soit également le cas de mon interlocuteur. Il ne le dit pas franchement, mais je peux le deviner à travers ses paroles. Il est vrai que les enfants qui n’ont pas vécu la guerre sont souvent plus fragiles et plus rêveurs. Ils voient de la justice là où il n’y en a jamais eu et, plus que tout, ils idéalisent ces temps troublés qui ont ôté bien trop de vies pour que cela puisse être “une bonne chose”. Quelle qu’en soit la raison, l’Homme n’aurait jamais dû commencer à se battre au point de mettre fin à une vie.

    Une idée germe dans mon esprit.
    Puisque Suizei-san souhaite pratiquer à nouveau et que personne ne peut devenir un adversaire digne de ce nom, pourquoi ne lui donnerais-je pas l’honneur de croiser le fer avec moi ? Je potasse mon idée. Après tout, combien de temps cela fait-il que je n’ai pas tenu un katana entre les mains. Certes, j’ai déjà arrêté des voyous juste avec un bâton en bois, mais cela n’est pas la même chose à mes yeux. Un duel est une pratique dans laquelle on met sa vie en jeu. Du moins, c’est ainsi que je l’ai toujours perçu. C’est ainsi que je l’ai toujours vécu. Pourtant, après quelques instants de silence, je finis par le briser avec un sourire amical :

    - Il existe un élève qui n’a pas été bercé que par les temps de paix et qui serait heureux de croiser le fer avec toi. Cela t’intéresse-t-il ?

    J’attends sa réponse qui ne tarde pas à venir. Je n’ai pas eu l’impression d’attendre en tout cas.

    Je me lève et me dirige vers le centre du dojo.
    Je préfère laisser le professeur s’occuper des élèves qui, s’ils le désirent, peuvent assister au spectacle. En attendant que tout se mette en place, je me concentre en faisant quelques étirements rapides. Cette pression… Cela fait très longtemps que je ne l’ai pas ressenti et mon expression faciale en devient plus dure. Je ne crains pas pour ma vie. Pas depuis que j’ai l’impression que le poids des années et de la solitude m’étouffent. A côté de cela, je ne tiens pas à me laisser massacrer impunément parce que je sais que la douleur sera tout de même présente. Alors autant me défendre de toutes mes forces.

    J’attrape le shinai qu’on me prête.
    Il est léger. Bien plus que le katana qui m’a suivi depuis des années et qui prend désormais la poussière dans ma chambre. Mais cela fera l’affaire pour un entraînement inoffensif.

    - Quelles sont les règles de ce duel ?

    Une fois que nous sommes d’accord sur les limites que nous devons nous imposer et un arbitre choisi, je me mets naturellement en garde. Est-ce comme le vélo ? On n’oublie jamais la pratique du sabre ? J’aimerais que cela soit vrai, mais je sais que l’expérience ne fait pas tout. Mon attention se fait donc plus prononcée, et ma concentration est telle que je ne vois plus que mon adversaire et mon environnement. J’oublie complètement les spectateurs. Je ne laisserait pas Suizei-san déceler mes failles ! Puis, quand j’entrevois une simple ouverture sans la posture de mon adversaire, je m’élance.
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    Vendredi 23 avril 2021
    Suizei Ootsuka
    Suizei Ootsuka
    Bonjour, mon nom de naissance est Suizei Ootsuka et j'ai écrit : 10 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 26/10/2021 Voici mes points : : 25
    Je le regardais un instant en clignant des yeux, tentant de comprendre sa phrase. Ma bouche forma ensuite un « o » de compréhension, suivit d’un sourire amusé et peut-être un peu excité. Cela faisait si longtemps !
    A dire vrai, je ne m’étais pas aperçu que ça avait pu autant me manquer qu’après sa proposition. Je maniait bien la lame de temps en temps mais généralement c’était contre des démons peut conciliant et cela rendait la chose moins… amusante en quelque sorte.

    Les élèves s’étaient arrêtés d’eux-mêmes en nous voyant nous lever comme un seul homme et sans doute que mon sourire parlait assez pour ce qui allait suivre. Aussi, je n’eus pas besoin de dire quelque chose pour qu’ils se rangent tous sur les côtés de la pièce en chuchotant. Ils avaient tout de même une certaine discipline et j’étais plutôt fier pour le professeur qui leur enseignait.
    Mon expression était emplis de calme et de sérénité sévère au moment même où je prenais un shinaï. Je n’étais pas face à un élève, ce ne serait pas un exercice ou une démonstration. Ce serait un duel agréable face à un adversaire de taille et il était hors de question que je prenne cela autrement que part un sérieux sans limite.

    Une fois tout en place et mon arme en mains – bien différent d’un katana mais on ne pouvait pas se permettre une quelconque effusion de sang face à cette assemblée – je me mis face à mon adversaire, à la distance parfaite pour commencer dès qu’il serait prêt.

    Quelles sont les règles de ce duel ?
    Le duel s’arrête dès qu’un coup direct à la tête ou au cœur est porté ou dans le cas où l’un de nous estime avoir trop mal pour continuer. J’observais mes élèves avant de désigner une petite rousse en face de mon champs de vision que je désignais. Tu sera l’arbitre chargée de donner le signe de départ.

    Nous nous mîmes en position d’un seul geste, des positions bien différente et bien représentative de nos époques de naissance… bien que personne dans cette pièce – excepté s’ils étaient eux-mêmes très ancien – ne pourrait le deviner, prenant sûrement ça pour des positions particulières pour les « grand » maître de kendo.
    Dès le signal fut lancé, je m’élançais vers Tetsuya, un sourire en coin apparaissant sur mes lèvres quand je vis que mon adversaire faisait de même.

    .
    ..

    ….
    …. .
    …. ..
    …. …
    …. ….

    Le combat avait durée un temps que je ne saurais dire tant il était prenant et que je ne voyais que cela, la difficulté que m’opposait mon adversaire. Attaque et parade… puis la parade qui marqua le silence d’un grand éclat quand nos deux shinaï explosèrent l’un contre l’autre dans une parade, me faisant écarquiller les yeux de surprise.
    J’avais oublié que ce n’était pas un katana et y était allé au plus fort mais à en juger de la réaction de Tetsuya en face de moi, je pouvais facilement dire qu’il avait fait exactement la même chose que moi. Alors, une fois la surprise passé, je partis dans un grand rire, me grattant la joue d’un air gêné face à ce dénouement.

    Désolé, j’étais vraiment passionné. J’espère que tu as passé un bon moment aussi ?

    Maintenant que la pression du combat était retombé – sûrement grâce à l’éclat qu’avait fait les armes dans leur grand final – je me demandais si mon adversaire c’était lui aussi amusé et avait pris plaisir à leur « jeu ».

    J’eus à peine le temps d’entendre la réponse de mon ami que les élèves se pressèrent autour de nous, nous posant mille et une question à la fois et me faisant reculer au plus près de Tetsuya. D’ailleurs, je me penchais très légèrement vers lui d’un air clairement gêné pour lui murmurer afin que lui seul puisse entendre.

    Hum… Une percée rapide et stratégique vers l’extérieur, ça te tente ?

    Autrement dit, je ne savais absolument pas comment gérer ce flot d’élève devenus totalement et soudainement hystérique à notre encontre. Les élèves faisaient vraiment peur… vraiment…
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    Tetsuya Baishô
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    J’écoute les règles.
    C’est ce qu’il y a de plus important dans un duel, outre de connaître le vainqueur à la fin. De plus, je ne dois pas oublier que nous nous trouvons devant des élèves qui n’ont pas toutes les valeurs qui guident actuellement nos décisions. Un détail qui semble également pris en compte par mon adversaire qui me donne deux impératifs : s’arrêter au premier coup mortel et quand l’un de nous a trop mal pour continuer. Que du respect, donc. C’est déjà très bien, même si je me dois de penser à esquiver les coups qui seront donnés pour ne pas perdre tout de suite. J’ai bien trop pris l’habitude de ne pas me soucier de mon corps.

    Je me concentre.
    Notre arbitre vient d’être choisi. Une jeune femme rousse qui semble assez sérieuse pour ce rôle. C’est rassurant. Je me mets donc en condition, m’imposant la pensée que je dois rester en vie pour protéger quelqu’un. Comme un enfant présent sur le champ de bataille, par exemple. Oui, c’est bien ça. C’est assez motivant pour ne pas me laisser aller à ces travers qui ont bercé toute ma vie d’errance. Je ne sais pas comment les Shikigami qui étaient à mes côtés ont réussi à me laisser faire, surtout quand je vois l’attachement que certains d’entre eux me portent. “Ne t’en fais pas Guren, je ne le laisserais pas me porter un coup fatale.”

    Le combat commence.
    Suizei-san et moi nous élançons pratiquement en même temps. La bataille qui s’ensuit est, par la suite, très intense. Au point que j’en oublie complètement ce qu’il se passe autour de moi. Cela fait si longtemps que je n’ai pas vécu une telle sensation. Au point que je ne peux m’empêcher de sourire en échangeant des coups avec mon adversaire. Et, sans que je parvienne à le voir venir, nos coups sont d’une telle violence que nous cassons en même temps nos deux Shinai. Nous mettons alors fin au combat sans prononcer le moindre mot. Je pense même que notre arbitre est trop bouche bée pour s’en charger. Du moins, pas avant que je n’ai répondu à la question de son professeur :

    - C’était plaisant.

    Je voudrais en dire plus, mais la fin officielle de ce duel est annoncée, laissant une armada d’élèves surexcités nous entourer.

    Nous sommes bloqués.
    Pourtant, je pense que le pire réside dans le fait qu’ils sont bruyants au possible. Comment les arrêter alors qu’ils ne nous laissent pas en placer une. Se rendent-ils compte qu’ils parlent tous en même temps ? J’en doute fort et, à cause de cela, je peine à entendre Suizei-san qui me propose un repli stratégique alors qu’il s’est penché vers moi pour parler. Je prends alors sa main pour lui montrer mon accord avant de faire ladite percée vers l'extérieur. Ce n’est qu’après coup que je pense qu’il aurait été mieux de les calmer pour leur montrer leur manque de discipline, mais je n’y ai pas du tout réfléchi. Puis, quand nous sommes enfin seul, je fais remarquer :

    - Dans tout le lot, il n’y a que notre arbitre qui a de la retenue et de la discipline. Pas trop secoué, ça va ?

    Personnellement, je vais plutôt bien. Mais comme c’est lui qui m’a demandé à ce qu’on fuit, je ne peux que m’inquiéter de son état.
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    Vendredi 23 avril 2021
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