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Personnal, do not read !

Pheeby McCae

Apprentie infirmière

Bonjour, mon nom de naissance est Pheeby McCae et j'ai écrit : 13 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 29/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : un appartement en colocation et je suis : apprentie infirmière.

Mon humeur ? C'est : : de rester en solitaire.

Voici mes points : : 42

Présentation

Fiche d'inscription sur l'île, c'est pas comme ça qu'on dit ?

C’est bien la première fois que j’écris dans un carnet…
Même si monsieur Sohlanne me l’a conseillé pour évacuer, je trouve ça trop étrange.

Bon ! Comme je ne sais pas par où commencer, autant me présenter. Parce que même si je préférerais que personne ne lise ces lignes (trop embarrassant), autant que les trop curieux que je vais frapper sachent à qui ils ont affaire. Sait-on jamais, peut-être que les gens pourront traduire ma façon de parler un peu bizarre !
Alors, tout d’abord, mon nom est Pheeby McCael, j’ai 18 ans et je suis Canadienne.
Mais que vient donc foutre une Canadienne sur le sol japonais ? Mais c’est une très bonne question, connard. Tu ne veux pas que je te raconte ma vie aussi ? Que je sache, on n’a pas élevé les cochons ensemble, donc pour les détails tu vas voir ailleurs si j’y suis. Merci !
Allez, je suis sympa alors je vais te dire comment je suis arrivée sur l’île: un pur hasard. Non, je ne déconne pas. Je me cachais pour jouer avec des enfoirés à cache-cache et… POUF ! me voilà sur l’île ! C’est fou, hein ?!
Pourquoi je suis restée ? … Parce que rien ne m’attend ailleurs, j’ai pas franchement envie de partir et qu’apparemment le dirlo non plus. Bonne raison, hein ?
Allez ! Avouez, vous adorez me reluquer quand je porte la blouse blanche des médecins. Je vous ai vu bande de petits pervers !

Trêve de plaisanterie ! Contents maintenant que vous savez qui je suis et ce que je fou de ma vie ? Quelque soit ma réponse, rien à foutre, rangez ce cahier où vous l’avez trouvé avant que je vous surprenne avec que je vous bute !
...
OK. Je ne vais pas te buter petit enfoiré. Tu as raison. C'est une source à emmerde que de s'occuper d'un corps. Par contre, je peux faire de ta vie un enfer sans que jamais personne ne m'en veuille.
Tu ne me crois pas ? Tu devrais pourtant, sale petit fouineur. Si tu es capable de trouver ce carnet et de chercher tout ce qui me concerne, c'est que je le suis aussi et, crois-moi, tu ne veux pas que je mette la main dessus. Tu ne veux pas que je découvre le moindre petit secret compromettant sur ta petite vie insignifiante. Alors. Pose. Ce. PUTAIN. DE. CARNET !

Code RP:

Pheeby McCae

Apprentie infirmière

Mercredi 15 avril 2020

Tout commence ici...
Je suis arrivé sur l’île ce jour-là.
Comment expliquer ça ? Ah bah reprenons ce que je disais sur la première page !
Je jouais à cache-cache avec des enfoirés, alors je me suis cachée dans une caisse laissée ouverte. Elle était tout juste assez grande pour moi et j’ai remis le couvercle. Des connards ont fermé le couvercle avec des clous et m’ont embarquée sur un bateau. Que du bonheur, c’est moi qui vous le dit !
Bref… Je ne sais pas combien de temps je suis restée dans le noir complet à supporter la faim, la soif, la chaleur et, pire encore, le tout avec un léger mal de mer à cause du rouli des vagues. Autant dire que j’ai à peine compris que j’allais être découverte quand on a posé la caisse sur le quai. Dès que j’ai pu, je suis sortie sans me soucier des risques. Qu’est-ce qui pouvait m’arriver de pire ? Mmh… me faire tabasser par ceux qui me cherchaient, me faire tuer, ou même être emprisonnée, peut-être. Il doit y avoir encore plein d’autres choses, mais ce n’est pas franchement ce à quoi j’ai pensé sur le coup. Je voulais juste sortir, respirer, avoir de quoi manger et boire avec un peu de chance.
Sortir, check.
Respirer de l’air frais, check.
Par contre, le changement de paysage était violent ! Je suis passé de la grande ville qu’est Tokyo à une putain d’île qui paraissait complètement déserte. Et , pire encore, je me suis retrouvée nez à nez avec un inconnu qui semblait parler mon dialecte avec une grande aisance et sans accent. A croire que j’étais revenue au Canada !
Bref… C’est cette personne, qui qu’elle soit, qui m’a amené au directeur de l’école se trouvant sur l’île et gérant de cette dernière. Et lui a voulu savoir ce que je foutais là avant de me refiler à un autre inconnu comme son apprentie médecin. Le truc improbable. Je n’y connais pas grand-chose en la matière. J’ai quelques notions en premiers secours puisque j’ai dû panser mes blessures seule pendant plusieurs années. Mais là on parle quand même de s’occuper de gamins ! Ils ont la confiance ici…

Bref ! Tout ça pour dire que… Je ne sais toujours pas pourquoi je reste sur cette putain d’île. Ce n’est pas comme si j’avais quelque part où aller, mais je trouve que la réaction des responsables qui sont ici est flippante. Parfois, je me demande comment ça se fait que je n’ai toujours pas mis les voiles et j’en viens toujours à la même réponse : si je m’en vais, où irais-je ? Comment partir ? Au moins, ici, je suis logée, je n’ai plus à fuir et je n’ai plus à me demander si je mangerais à ma faim. Sans compter que, finalement, je me sens bien sur cet archipel. Étrangement, quelque chose me dit que c’est ici qu’est ma place.

Personnes rencontrées et ce que j'en pense :

→ Arakan Aoi, directeur de l'académie : desc à venir

→ Nom, lien : desc

→ Nom, lien : desc

Pheeby McCae

Apprentie infirmière

Mardi 11 mai 2021

Un an plus tard...
En une année, je me demande si on peut vraiment totalement s'accoutumer à un endroit. En tout cas, je suis loin de la petite fille apeurée qui débarquait par le port après avoir été enfermée dans une caisse. Et une autre chose est sûre : personne n'est venu me faire chier parce que j'étais une voleuse avant de devenir l'apprentie médecin de l'autre timbré qui s'occupe de la partie collège.

Je tiens vraiment à préciser que la médecine et moi c'est pas franchement une véritable histoire d'amour. Ouais, je peux aider, prodiguer les premiers soins et comprendre le jargon (enfin, mieux qu'il y a un an, ça c'est sûr !), mais c'est pas pour autant que je comprends tout non plus. Et comprendre ce qu'un gamin qui chiale a alors qu'il est incapable d'articuler deux mots à la suite n'est clairement pas dans mes cordes. Puis, il faut l'avouer, je n'ai pas la patience, quoi. Ils me font péter des câbles à geindre juste pour une égratignure !
Mais je crois que je sais pourquoi c'est comme ça et j'ai pas envie de m'étaler dessus.

Côté relations... Le calme plat, je dirais.
Il y a bien des relous qui s'amusent à me demander mon numéro et qui se prennent des rateaux avant même de commencer, mais bon. On va pas pleurer pour une bande de gamin en rute non plus, n'est-ce pas ?

Personnes rencontrées et ce que j'en pense :

→ Riannon Ootsuka, lien : desc à venir

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