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Nous sommes en l'An 2 de l’ère Shǐjiànguó,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants. [...]
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    Voici la liberté et l'espoir || PV S. Tenchi Mikazuki

    Collégienne en classe A1 et petit oisillon de Suzaku
    Yumiko Okamoto
    Yumiko Okamoto
    Collégienne en classe A1 et petit oisillon de Suzaku
    Bonjour, mon nom de naissance est Yumiko Okamoto et j'ai écrit : 38 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 03/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la maison de mon gardien et je suis : une petite fille perdue destinée à devenir collégienne

    Voici mes points : : 96




    Dimanche 27 décembre 2020

    C’est calme.
    Le silence est roi autour de moi.
    Personne n’est venu depuis que le soleil s’est couché avant. Pourtant, ça fait très longtemps qu’il est haut dans le soleil. Je crois qu’il a commencé à baisser parce que les couleurs que je peux voir sont plus rouges qu’avant.
    J’ai mon ventre qui me fait mal…
    J’entends les oiseaux qui sont dehors. Ils chantent comme pour me dire au revoir parce qu’ils vont aller se coucher. Comme hier. Comme toujours…

    Il y a une fille qui vient vers moi. Elle ne parle pas. Jamais. Mais j’arrive un peu à la comprendre. Elle est gentille et reste avec moi quand je suis toute seule. Je suis la seule à la voir. Moi et les méchants monstres qui viennent me faire du mal. Ils lui font du mal aussi, mais j’arrive jamais à l’aider. Ça me rend triste…
    Elle vient d’entrer dans ma cage. Je ne sais pas comment elle fait, mais je suis toujours contente de la voir.
    Elle me montre mon bras. Je ne comprends pas, alors je regarde. Je vois du rouge. Beaucoup de rouge. Liquide. Brillant. Il sort de mon bras que je gratte en ne bougeant que mes doigts. Je ne l’ai pas senti avant, mais maintenant ça me fait mal. Ca pique et ça brûle. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça et pourquoi je n’avais pas mal avant de le voir.
    La fille me prend ma main pour l’éloigner de mon bras. Je me laisse faire en continuant de regarder mon bras. Je n’arrive pas à le faire tout de suite, mais je lui dis :

    - Pardon…

    Je vois ses lèvres qui s’étirent quand elle m’entend. Elle n’est pas en colère. Je me sens un peu mieux de la voir comme ça. Je n’aime pas quand elle est fâchée. Je n’aime pas quand les autres sont en colère. Ça me fait très peur parce qu’ils peuvent crier ou me taper. Je n’aime pas quand ils font ça.

    Je regarde un peu dehors, par la lucarne.
    Il y a un peu moins de bruit qu’avant. J’avais raison, il va bientôt faire noir et je vais voir la lune. Ça me fait penser à une chanson que me chantait ma nourrice. Elle était gentille, ma nourrice. Mais elle est partie. Elle m’a laissée toute seule. Alors je pense qu’elle ne m’aimait pas. Les méchants esprits me disent tout le temps que personne ne m’aime et ça me rend très triste. C’est parce qu’ils me font pleurer et que la fille qui est avec moi maintenant ne les aime pas que je ne suis pas allé avec eux.
    Mais j’aimerais ne pas rester ici. C’est trop dur…
    J’ai peur de rester.
    J’ai peur de sortir.
    J’ai peur que personne ne veuille de moi.
    Personne ne veut de moi et personne ne m’aime.
    Papa et maman ont même une autre fille avec qui ils sourient alors qu'ils ne viennent jamais me voir…
    Est-ce que je suis une mauvaise fille ?

    Je sens que mes joues sont encore mouillées. Ça fait froid parce qu'il ne fait pas chaud. Alors, je les essuie. Mais je n’arrive pas à arrêter le mouillé de revenir après. Ça me rend encore plus triste...
    Professeur de japonais, histoire, mythologie et civilisation du japon et littérature japonaise au lycée
    S. Tenchi Mikazuki
    S. Tenchi Mikazuki
    Professeur de japonais, histoire, mythologie et civilisation du japon et littérature japonaise au lycée
    Bonjour, mon nom de naissance est S. Tenchi Mikazuki et j'ai écrit : 14 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 03/10/2021 et je suis : Professeur de japonais, histoire, mythologie et civilisation du japon et littérature japonaise au lycée

    Voici mes points : : 37
    Beaucoup de bruits.
    Beaucoup de monde.
    Beaucoup de fumée et autres odeurs pas recommandables pour mon odorat.
    Autrement dit, je n’appréciais pas cette ville et ce n’était certainement pas ici que je trouverais le souffle que je cherchais dans l’humanité. Ce n’était pas faute de l’avoir cherché ses quarante derrière années où j’avais de nouveau quitté mon île. Et l’échéance approchée…

    Je réajustais mon écharpe d’un rouge sombre autour de mon cou, lançant un regard aussi perçant que menaçant envers le groupe de gamines qui s’approchaient de moi, faisant ainsi bien vite demi-tour. Je n’avais pas la patience, et encore moins l’envie, de faire du baby-sitting ce soir.
    Je ne serais pas responsable de ce manque de moral, il y en avait bien trop chez cette race. Mon regard se rembrunit alors que je reprenais ma marche. Il y en avait partout, mais ils étaient l’espèce dominante sur cette terre.

    Je m’arrêtais de nouveau, en bordure d’un parc, endroit bien plus calme. Je regardais ma montre astronomique d’un air pensif. J’avais décidé de retourner sur l’île à la prochaine rentrée scolaire après cette longue absence. Parce que cette année, serait l’année de l’ouverture des portes…
    Mais peut-être que je rentrerais avant, j’en avais assez des hommes.
    Je reprenais ma route, les mains dans mon long manteau noir, d’ailleurs, avec ma manie d’être habillé tout de noir – une costume noir mais chemise rouge foncé, du même éclat que mes yeux – Koe se moquait souvent de moi… avant de me rabrouer car je faisais possiblement peur aux enfants de l’académie. Oui, alors qu’elle était emplis d’esprits… je soupirais au souvenir, ce qui ne fallait pas entendre parfois. Le chant d’un oiseau me tira de mes pensées et je levais la tête vers lui, écoutant attentivement ce qu’il avait à me conter. Très vite, mon regard se fit meurtrier alors que l’on pouvait entendre le crépitement d’un feu invisible tout autour de moi. Quelqu’un s’en était pris à un oisillon et l’avait privé de sa liberté en l’enfermant dans une cage.

    Je faisais un signe à mon ami, lui intimant ainsi de me guider vers l’endroit dont il était question et je le suivais à pas rapide entre les ruelles. C’était tout proche de l’endroit où je me tenais et c’était pour cela que, me sentant, cet ami était venu à moi.
    Très vite, l’immense portail de la demeure sauta dans un grand fracas et je réservais le même sort à la porte d’entrée quelques mètres plus loin. Déjà, je pouvais voir que tout était dans la démesure ici… un tel endroit si luxueux devrait être joyeux mais non… je ressentais de la culpabilité, de la peur et une tristesse immense.

    Ce n’est seulement quand je remarquais tous ces gens autour de moi que j’entendis l’étrange alarme résonnant désagréablement. Les ignorant dans un premier temps et continuant mon trajet, j’élevais une barrière de feu autour de moi pour les projeter avec violence contre les murs. Ce n’était pas de simples humains qui parviendrait à m’arrêter.
    Je suivais le sentiment qui me dégoûtait le plus, me menant vers une autre porte close que je faisais également sauté. Les personnes se précipitant sur moi reçurent le même sort que les précédent alors que les couloirs que j’avais empruntés étaient en feu. J’avançais en silence, sans un mot jusqu’à cet être abjecte qui me hurlais après, me parlant de loi et de sa puissance. Aucune culpabilité en lui… il ne valait pas mieux que les Oni, à sa mort, il deviendrait certainement l’un d’entre eux que je me ferais un plaisir de réduire en cendres.

    Je m’approchais encore, un sourire imperturbable et près du sadisme étira mes lèvres alors que je posais un doigt sur sa bouche, chuchotant à son oreille.

    Chuuut… on ne discute pas avec le diable, votre place est déjà réservé mais en entendant, puisque la folie est votre seule alliée, voici mon présent.

    Ma main sur sa bouche glissa jusqu’à son oreille puis jusqu’à son cou, laissant une brûlure profonde sur son passage… et douloureuse si j’en jugeais les hurlements. Il tenta plusieurs fois de ce dégager avant de sombrer mais ma poigne était bien trop forte pour un misérable humain. Cette brûlure n’était pas une brûlure normal alors, tout le reste de sa vie, il sentirait ses chairs se faire ronger jusqu’à sa mort sans aucun médicament pour le calmer.
    Et je m’étais assuré qu’il puisse vivre longtemps.

    Je sortis du bureau, suivant d’autres sentiments plus confus et, alors que j’avançais dans les couloirs, je créais un véritable dédale de flammes derrière moi. Les flammes n’attaqueraient que les bâtiments et autres objets mais pas les hommes ainsi, il pourrait voir sa richesse disparaître dans les flammes peu à peu.
    Et je savais que les Omyoji ne se risquerait pas à l’aider en sachant que j’étais la cause de tout ceci.

    Cette fois-ci, j’ouvris la porte avec douceur devant une femme et un enfant en larmes. Je voyais la peur dans leurs yeux.

    Je viens chercher Yumiko.

    Ma voix était douce mais froide, douloureusement tranchante comme une lame. Et malgré ma posture qui transpirait la colère, cela n’empêcha pas cette femme de se prosterner devant moi, me suppliant de protéger son enfant, ce qu’elle n’avait pas pu faire. Je pouvais ressentir sa culpabilité, sa peur mais aussi sa honte d’avoir pu laisser sa fille subir cela.
    Je n’eus cependant pas à demander une autre fois qu’elle m’indiqua la place, alors qu’elle me demandait à mi-mot d’épargner également son autre fille qui n’y était pour rien. De mes flammes, j’ouvrais un passage dans le mur, leur épargnant l’épreuve de traverser le labyrinthe de flammes que je créais.

    Je ne m’en prends pas aux enfants… et tout enfant à besoin d'un foyer. Vous êtes ce foyer. Partez.

    Je n’écoutais pas les litanies suivantes, continuant ma route flamboyante. Je cessais cependant cet incendie en arrivant à la porte menant à la cave, l’ouvrant avec douceur avant de la refermer derrière moi comme pour cacher les flammes.
    Descendant, je m’avançais devant cet oisillon blessé avant de forcer l’ouverture de la cage, dégoûté par un tel traitement. Je m’accroupis devant elle, tendant ma main vers elle avec douceur sans pour autant la toucher pour ne pas l’effrayer. J’enfermais alors la pièce dans un cocon de chaleur réconfortant, parlant avec douceur.

    Viens avec moi, je t’emporte loin d’ici. Tu n’as plus besoin d’avoir peur, tu va pouvoir trouver ta liberté.

    Il n’y avait rien de pire que d’enfermer un oiseau, que de le priver des grands paysages et de la brise sur ses ailes. Les larmes que je voyais sur ses joues, la douleur et la tristesse que je ressentais me dévasté et pourtant… aucune haine… un oisillon pur et innocent…
    Un enfant perdu qui ne demandait qu’à être guidé vers un chemin remplis de lumière et de jeux.
    Collégienne en classe A1 et petit oisillon de Suzaku
    Yumiko Okamoto
    Yumiko Okamoto
    Collégienne en classe A1 et petit oisillon de Suzaku
    Bonjour, mon nom de naissance est Yumiko Okamoto et j'ai écrit : 38 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 03/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la maison de mon gardien et je suis : une petite fille perdue destinée à devenir collégienne

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    Dimanche 27 décembre 2020

    Le silence est rompu.
    J’entends plein de choses…
    J’ai encore plus peur…

    Je regarde la fille qui est à côté de moi. Elle semble calme. Elle sourit, en tout cas. Et ses mains sur les miennes me caressent doucement la peau. Mais même si elle fait ça, j’ai peur.
    Pourquoi j’entends des cris ?
    Quelqu’un a fait une bêtise ?
    Mes larmes coulent plus vite qu’avant.
    Qu’est-ce qui va arriver ? Est-ce qu’on va venir me voir pour me taper ?
    Parfois, quand il y a des cris, après il y a des méchants qui viennent pour me taper en disant que c’est ma faute et qu’il faut que je ne sois pas là…

    La porte s’ouvre et se ferme. Je l’entends parce qu’elle grince un peu. C’est comme ça que je sais quand quelqu’un vient me voir ou chercher quelque chose dans la pièce, sans me regarder. Et j’entends ses pas dans les escaliers aussi.

    J’ai peur…
    Je vais dans mon coin, sous la petite fenêtre. Il fait sombre ici, donc on me voit moins, je crois.

    Un monsieur arrive. Il est très grand alors je sais que c’est un monsieur.
    Ses habits sont tout noirs et ses cheveux aussi.
    Il marche pas vite, il n’a pas l’air très pressé. Je crois qu’il n’est pas en colère non plus, mais je vois mal parce que la cave n’a pas beaucoup de lumière.

    Le monsieur n’est pas là pour chercher quelque chose dans la cave.
    Il ne regarde pas autour.
    Il vient tout de suite vers ma cage.

    Moi, je me fais toute petite.
    Je ne veux pas qu’il me voit.
    Je ne veux pas qu’il me tape.
    Je ne veux pas qu’il crie.
    J’ai peur…

    Un gros bruit.
    Je me bouche les oreilles en fermant très fort mes lèvres pour ne pas crier. Je n’ose pas trop respirer.
    J’ouvre un œil pour surveiller.
    La fille qui est presque toujours avec moi va vers le monsieur avec un grand sourire.
    Elle n’a pas peur. Je crois qu’elle est… contente ?
    Elle me fait même des gestes pour venir, mais je ne veux pas. Je ne bouge pas.
    Le monsieur vient vers moi et se baisse quand il est tout prêt.
    Il ne crie pas.
    Il ne me touche pas.
    Même quand il avance sa main, il ne me touche pas.

    Quand il parle, il ne crie pas non plus.
    Sa voix est grave, mais elle ne gronde pas du tout. C’est comme si elle était douce et grave en même temps. C’est bizarre…
    Il me dit de venir avec lui et de ne pas avoir peur.
    J’ai peur quand même… Il va gronder alors, j’en suis sûre.
    Mes joues sont toujours beaucoup mouillées.
    Il veut m’emmener loin.
    Je ne comprends pas…

    - Li...berté ?

    C’est quoi la liberté ?
    Pourquoi il me parle de ça ?
    Pourquoi il veut m’emmener loin ?
    C’est où loin ?
    Et ma maman ? Je pourrais voir ma maman ?
    Je ne comprends rien...
    Professeur de japonais, histoire, mythologie et civilisation du japon et littérature japonaise au lycée
    S. Tenchi Mikazuki
    S. Tenchi Mikazuki
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    Un esprit… dans un tel lieu ? Ce n’était guère étonnant dans un sens mais il faisait déjà froid et cela devait rajouté encore un peu d’austérité à la pièce. Au moins, ne semblait-elle pas être là pour une mauvaise raison.
    Posant mes mains sur les barreaux, j’arrachais littéralement la porte à ses gonds, la posant à côté avant d’entrer dans la pièce, si l’on pouvait oser appeler cette cage ainsi. Je propageais alors une douce chaleur reposante autour de moi, faisant un léger signe à l’esprit qui s’était approché de moi. Cet Esprit, comme les oiseaux dehors, semblaient avoir attendu impatiemment pendant longtemps que quelqu’un arrive pour remédier à la situation de ce pauvre oisillon.

    Je m’approchais d’elle, doucement pour ne pas l’effrayer, avant de m’accroupir devant elle et de lui tendre la main avec douceur. Je ne voulais pas prendre le risque de l’effrayer plus qu’elle ne l’étais déjà.
    Certains Oni valaient mieux que des Hommes.

    Mes mots n’ont malheureusement pas l’effet que j’escomptais et l’esprit posa sa main sur mon épaule, comme pour me demander d’être patient. Je ne lui donne aucune regard en réponse mais réfléchis silencieusement. Comment est-ce que je pourrais répondre à cette question ? Elle était humaine et une enfant dans une cage, son concept de la liberté devait être quelques peu différents du mien.
    Pour autant, je tenterais de faire un mieux, je prendrais le temps qu’il faudra. Bien sûr que je pourrais l’entraîner de force avec moi au vu des différentes capacités mais cela n’aurait aucun sens à mes yeux. Je voulais qu’elle comprenne qu’elle allait quitter cet Enfer et que ce ne serait pas pour aller dans un autre.

    La liberté… c’est un endroit sans barreaux… un endroit où le ciel n’a pas de limites…

    Je rapprochais ma main vers moi, claquant des doigts pour faire apparaître de petites boules de feu orange qui voleté autour de nous comme des lucioles, rajoutant un peu plus de cette chaleur chatoyante et apaisante que je voulais lui transmettre depuis mon arrivée.

    C’est un endroit où tu ne sera plus seule.

    Parce que c’était une chose que je ne lui laisserais plus subir, je la sortais d’ici pour en assumer toute les conséquences et donc, veiller sur elle tout le long de sa vie humaine. Je connaissais la solitude et ses fléaux, ses sentiments de froid qui pénétraient l’âme, même si j’étais un être de feu et de chaleur, c’était des choses auxquelles l’ont échappait pas et elle en avait déjà trop vécut pour son jeune âge.
    Je ne pouvais pas sauver tout le monde, mais je ne pouvais pas faire semblant de rien quand cela se passait sous mes yeux. Au moins, cette enfant, je la sauverais. Je lui tendais ma main de nouveau avec douceur et même si je ne souriais pas, on pouvait voir dans mon regard une quiétude et une bienveillance que je ne cachais pas.

    Veux-tu venir avec moi ? Demandais-je doucement.

    Parce que la liberté, c’était aussi d’avoir le choix… même si d’une façon ou d’une autre, je ne la laisserais pas ici.
    J’ignorais si cette enfant pouvait voir les esprits mais aux gestes de celle-ci envers l’oisillon, je supposais que oui.

    Ton amie pourra rester avec toi si tu le veux, Yumiko.

    Si elle avait veillé sur elle tout ce temps alors, je ne pensais pas trop m’avancer en disant cela, surtout qu’elle n’avait pas fuis devant moi. Elle n’était pas non plus partie en comprenant mon intention, tentant de l’aider une nouvelle fois.
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    Yumiko Okamoto
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    Dimanche 27 décembre 2020

    Maintenant que j’ai répété le mot “liberté” que le monsieur a dit, dont je ne connaissais pas l’existence jusqu’à maintenant, j’ai l’impression que je n’aurais pas dû le faire. Après tout… je n’entends rien et je n’arrive pas à savoir ce qu’il pourrait penser.
    Je peux voir la fille mettre la main sur son épaule.
    Qu’est-ce que ça veut dire ? Est-ce bien ou pas ?
    Je ne sais pas quoi penser…
    Mes dents se serrent alors que je pense de plus en plus que le monsieur va me crier dessus. De toute façon, je suis une mauvaise fille, et je ne suis pas aimée, alors le monsieur ne peut pas le faire non plus…

    Je crois que ses yeux sont rouges.
    Je n’ose pas trop lever les yeux pour les regarder. Mais c’est bizarre comme couleur. Je n’en ai jamais vu des comme ça chez les gens. Il n’y a que les méchants que seule moi peut voir qui ont les yeux comme ça.
    J’ai peur…
    Et si ce monsieur était comme les méchants qui viennent toujours m’embêter quand je suis toute seule ?
    Comme il ne parle pas pendant un moment, je m’imagine beaucoup de choses. Beaucoup de ce que j’ai déjà connu avec d’autres méchants. Des méchants qui m’ont touchée alors que je ne voulais pas. Des méchants qui m’ont crié dessus. Des méchants qui m’ont tapée.

    Je ne connais pas ce monsieur alors je ne sais pas comme il est.
    J’ai du mal à me dire qu’il m’a parlé doucement avant. Comme ma maman et ma nounou, je crois.
    Je ne me souviens plus très bien…

    Le monsieur parle.
    Il parle sans crier.
    Pas pour me dire que ce n’est pas bien ou que je ne devrais pas être là.
    Il me dit ce qu’est la “liberté”, ce mot que je ne connais pas. Un endroit sans cage. Un endroit où je pourrais voir un ciel plus grand que celui qu’il m’est possible de voir du vasistas.
    Est-ce possible ?
    Je n’arrive pas à l’imaginer…

    Je regarde la fille qui est presque toujours avec moi. Elle me fait un signe avec sa tête en souriant.
    Je ne suis pas sûre…
    Mais comme elle n’est pas contre le monsieur, je bouge un peu. Je pose mes mains sur mes genoux. Très doucement. Sans arrêter de regarder la fille et le monsieur. Et je gratte le dos de ma main. Lentement. Je ne le sais pas. Je ne le sens pas vraiment.
    J’entends un petit bruit.
    Je cherche un peu d’où ça vient, mais je vois une lumière du coin de l'œil.
    Je regarde alors et je les vois. Des petites boules toutes brillantes. Toutes jolies…
    J’arrête de me gratter pour essayer d’en toucher une.
    Je me rends un peu compte que je n’ai pas froid en ne touchant plus ma peau. Ou pas autant qu’avant. Je pense alors que ce sont les lumières qui ont donné du chaud.

    Le monsieur parle encore.
    Il dit que je ne serais plus toute seule.
    Je le regarde. Je sens que mes yeux sont tout grand ouverts.
    C’est vrai ? Je ne serais plus toute seule ?
    Ce n’est pas un mensonge ?
    Son visage est lisse. Il ne sourit pas comme la fille un peu derrière lui, mais leurs yeux expriment quelque chose de semblable.
    Je me demande ce que c’est…

    Sa question résonne. J’en suis sûre. Elle résonne sans me faire mal.
    En plus, il me dit que la fille peut venir aussi.
    Il est la première personne qui voit la même chose que moi.
    Il est le premier à me dire que je ne serais pas seule.
    Il est le seul à me tendre la main sans me toucher.
    Je regarde encore une fois la fille qui refait le même signe en souriant.

    Je sens que mes larmes se mouillent encore. Mais je ne ressens pas la même chose qu’avant.
    Ce n’est pas pareil.
    Je ressens quelque chose dont je n’ai pas l’habitude depuis que le monsieur a dit mon prénom.
    Pas pour appeler la petite fille qui était avec papa et maman.
    Pas pour parler de cette même petite fille.
    Mais pour moi…
    Il m’a appelée moi…
    Je prends la main du monsieur.
    Elle est chaude…
    Et grande, aussi…
    Je tremble un peu.
    J’ai encore peur. Un peu.
    Mais je fais un petit bruit pour dire que je veux bien aller avec lui.
    Je ne veux plus être toute seule.
    Je ne veux plus avoir froid.
    Et… je veux encore entendre mon prénom pour moi…

    Je n’arrive plus à arrêter le mouillé sur mes joues.
    J’entends même ma voix faire de long bruits.
    Pas très fort.
    Mais c’est long.
    Et j’ai du mal à respirer aussi…
    Je serre fort les doigts du monsieur parce que j’ai très peur qu’il parte sans moi même s’il a dit qu’il allait m’emmener à “liberté”.
    Je pose aussi mon front sur sa main.
    J’ai le nez qui coule...
    Professeur de japonais, histoire, mythologie et civilisation du japon et littérature japonaise au lycée
    S. Tenchi Mikazuki
    S. Tenchi Mikazuki
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    Je vois son geste, celui de gratter sa main mais mon regard ne s’arrête pas sur cela, je ne préfère pas quitter son visage des yeux et puis, j’aurais tout le temps de la soigner un peu plus tard. Pour le moment, je voulais qu’elle prenne suffisamment confiance pour la sortir de là.
    Le reste viendrait en suivant. Et c’est aussi pour aider à cela que je fit venir des « lucioles » de feu. Je les utilisais souvent pour éclairer un chemin sombre mais combiné à la chaleur que me conférait ma nature, je savais que cela avait des propriétés apaisantes en plus de réchauffer une pièce comme celle-ci et cet enfant en avait besoin.

    Les petites billes de lumières semble l’intéresser dans un premier temps et je suis soulagé qu’elle s’ouvre un peu plus, et je sais que la présence de l’Esprit à mes côtés y est pour quelque chose. C’est pour cela que je lui en parlais, toujours avec la voix à peine plus fort qu’un murmure pour ne pas lui faire peur. A la mention du fait de ne plus être seule, ses grands yeux bleues s’écarquillent et ce que je peux lire dedans me brise le cœur.
    J’avais beau être aussi vieux que les temps ancien, je ne pouvais toujours pas supporter le mal que l’on pouvait faire à des être aussi pure et innocent que des enfants. Peut-être que parce que mon élément, le feu, étant autant synonyme de destruction que de vie ? Peut-être aussi parce que le phénix était était synonyme de toujours renaître pour ne jamais abandonner…

    Mais de tout cela, ce n’est que quand je prononçais son prénom qu’elle saisit enfin ma main… les larmes sur ses joues me désemparant. Comment le fait d’attendre son prénom pouvait-elle provoquer une telle réaction ? Cela n’aurait jamais dû être possible.
    Sa respiration s’emballe alors qu’elle serre un peu plus mes doigts et je lui rends cette légère étreinte alors que de ma main libre, je retirais l’écharpe que j’avais autour du coup.

    Tout ira bien… murmurais-je comme pour la consoler.

    L’attirant très légèrement vers moi, je l’emmitouflais dans mon écharpe sans pour autant lâcher sa main. L’exercice n’était pas facile à une main mais je ne voulais pas prendre le risque qu’elle prenne froid quand nous irions dehors, même si contre moi, elle ne risquait pas de ressentir la température extérieure.
    Retirant ensuite un mouchoir immaculé de ma poche, j’essuyais son visage avec douceur et son nez qui coulait, mettant ensuite mon mouchoir dans ses mains pour qu’elle en dispose à sa guise puis mit un doigts sous son menton pour qu’elle me regarde, toujours avec cette même lenteur et bienveillance.

    Je vais te porter, nous allons partir d’ici. Tu n’aura plus à remettre les pieds ici. Plus jamais.

    Attendant son assentiment, je la serrais un moment dans mes bras avant de passer mon bras libre sous ses jambes et fini par lâcher sa main afin de pouvoir la porter correctement tout en la calant bien contre mon torse.

    Je vais briser le mur, cela va faire du bruit mais tu n’a pas à avoir peur. Je ne te lâcherais pas. Tu es prête, Yumiko ?

    Encore une fois, j’avais parlé uniquement en m’assurant qu’elle me regardait et attendit son assentiment avant de m’exécuter, brisant le mur comme je l’avais fait un peu plus tôt pour sa mère et sa sœur. Avant de sortir, je lançais un regard à l’esprit comme pour lui demander silencieusement si elle allait nous suivre et je fut satisfais de voir qu’elle comprit ma question informulée, hochant la tête.
    Une fois sortie, j’avançais de quelques pas avant de m’arrêter, la laissant pleinement comprendre que nous étions dehors. Voulant qu’elle se fasse à l’idée qu’elle n’y retournerait pas. Toutefois, j’avais laissé une petite bille de feu juste à côté de l’oisillon que je tenais, comme si cela pourrait être une compagnie rassurante durant que l’on marchait puisqu’elle ne pourrait plus vraiment voir son amie pendant ce temps.

    Je la serrais un peu plus contre moi pour être sûr qu’elle n’ai pas froid durant le trajet avant de remonter les rues d’un pas rapide et habitué. J’avais arpenté ces rues en toutes époques et tout temps, je n’avais besoin de rien pour me repérer.
    L’hôtel que je cherchais fut rapidement trouvé et caché à moitié dans mon écharpe, on ne pouvait pas voir la bille de feu – qui avait fait trois ou quatre petits depuis – si on ne se trouvait pas dans mes bras.

    Votre chambre habituelle est prête.
    Merci… il me faudrait des vêtements chaud et un pyjama pour une enfant de dix ans environs.
    Nous vous apporterons cela monsieur.

    Sans un mot de plus, je récupérais les clefs posées sur le comptoir avant de filer vers ma chambre habituel. Il n’y avait qu’un seul lit, à deux places, mais cela irait pour cette nuit de toute façon. L’avantage était la grande baignoire où elle pourrait se réchauffer.
    Les couloirs arpentaient avec rapidité, nous arrivions dans la chambre après deux minutes seulement et ce n’est qu’une fois la porte bien refermé à clef derrière nous que je posais mon « fardeau » délicatement sur le lit.

    Comment te-sens-tu ? Demandais-je doucement tout en m’accroupissant devant elle. Je récupérais également sa main blessée dans la mienne, la soignant avec mon feu dans une douce chaleur. As-tu mal quelque part ?

    Je n’avais pas pensé à préciser qu’il me faudrait aussi des chaussures pour cette enfant mais connaissant le patron des lieux – depuis de très nombreuses années – j’étais certain qu’il y penserait certainement.
    Collégienne en classe A1 et petit oisillon de Suzaku
    Yumiko Okamoto
    Yumiko Okamoto
    Collégienne en classe A1 et petit oisillon de Suzaku
    Bonjour, mon nom de naissance est Yumiko Okamoto et j'ai écrit : 38 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 03/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la maison de mon gardien et je suis : une petite fille perdue destinée à devenir collégienne

    Voici mes points : : 96




    Dimanche 27 décembre 2020

    Je ne sais pas comment s’appelle ce que je ressens. Je ne sais pas comment le définir. C’est…
    Je n’arrive pas à arrêter le mouillé sur mes joues encore. Et c’est à cause de ce que je ressens. Je le sais, ça. Parce que, avant, je n’avais pas beaucoup de mouillé et je n’avais pas ma voix qui faisait de longs bruits comme maintenant.
    Les grands doigts chauds du monsieur me serrent mes petits doigts froids. Pas fort comme les autres monsieurs qui venaient me voir.
    Il ne me fait pas mal, lui.

    Je sens encore un peu plus de chaud contre moi.
    Je me relève et je renifle. Et quand je regarde autour de moi, je vois un tissu rouge qui est grand. Très grand.
    C’est le monsieur qui met le tissu sur moi avec une seule main.
    Il est fort, le monsieur.
    Alors, je regarde beaucoup sa main.
    En plus, j’ai encore un peu peur. Les monsieurs, quand ils me touchent, j’aime pas. Et je ne veux pas que ce soit pareil avec ce monsieur qui est gentil avec moi.
    Il sort quelque chose de sa poche. Un autre tissu. Il est tout petit celui-là et il le met sur mes joues et mon nez. Ça fait comme quand je mets mes mains…

    Le monsieur me donne le petit tissu.
    Je le garde dans ma main en le frottant dans mes doigts. J’aime bien la sensation que ça fait.
    J'aime moins quand il me touche sous le menton.
    Je recule un peu ma tête pour essayer de me défaire de son doigt.
    Pas assez…
    Je le sens encore et je sens aussi qu’il me monte la tête.
    Alors, je regarde ses yeux rouges bizarres.

    Je ne sais pas trop quoi faire…
    Je ne veux pas qu’il s’en aille, mais je ne veux pas trop qu’il me touche.
    Ca me fait peur parce que je ne sais pas si il va vraiment faire ce qu’il a dit…
    La fille qui est avec moi depuis longtemps vient à côté de moi et me fait un gros câlin. Elle me caresse même mes cheveux. Ses lèvres sont encore étirées. Encore une fois, elle n’est pas comme quand il y avait les autres monsieurs.
    Pourquoi ?
    Qu’est-ce qui est différent avec ce monsieur ?
    Je réfléchis encore un peu.
    J’ai toujours peur d’aller dehors…
    Mais si le monsieur est toujours avec moi, je n’ai pas à avoir peur, hein ?
    Et je verrais ma maman ?

    Doucement, je fais encore un petit bruit pour dire que je suis d’accord. Comme avant.
    Les bras du monsieur vont autour de moi.
    J’ai peur !
    J’ai mes deux mains qui sont à plat contre lui. Je veux et je ne veux pas le repousser, alors je reste comme ça sans le pousser. Je ne bouge plus.
    Il ne bouge pas non plus.
    Pendant longtemps, je crois.
    Comme il ne m'oblige pas et qu’il ne fait pas mal, j’arrête de mettre mes mains sur lui pour prendre son vêtement en me posant contre lui.
    Je crois que je suis bien comme ça…
    Et quand je suis bien, il me prend dans ses bras comme il a dit qu’il allait le faire.

    Quand je regarde autour, je vois plein de lucioles partir.
    Je suis un peu triste…
    Une luciole reste quand même avec moi. Je l’aime bien alors je la regarde en gardant ma tête contre le monsieur.
    Le monsieur me dit qu’il va y avoir un gros bruit.
    Je mets mes mains sur mes oreilles et ferme les yeux pour ne pas voir ce qui va faire un gros bruit.
    Et quand il me demande si je suis prête, je refais mon bruit pour dire oui.
    J’attends… le gros bruit arrive et fait peur.
    Je reste comme ça même quand c’est fini parce que je crois que ça va encore arriver.

    J’ouvre les yeux quand je vois de la lumière à travers mes paupières.
    Je débouche mes oreilles doucement.

    Je ne sais pas quoi penser…
    C’est beau…
    J’aime beaucoup le ciel qui est tout coloré. J’aime aussi le vert du jardin qui est tout près. J’aime voir quand il n’y a pas de mur autour de moi.
    Mais je n’aime pas quand on avance… Je n’aime pas les boîtes qui font beaucoup de bruit. Je n’aime pas l’odeur. Je n’aime pas les monsieurs qui passent à côté de nous.
    Alors, je reste tout le temps contre le monsieur qui me tient et je tiens fort ses vêtements. Je ne veux plus me séparer de lui.
    J’aime bien quand il me tient encore plus fort contre lui.
    J’ai moins peur…

    Maintenant, on est dans une très, très, très grande maison.
    Je n’en ai jamais vu d’aussi grande…
    Même celle de mon papa et de ma maman n’est pas aussi grande.
    Il y a une personne qui parle avec le monsieur, mais je n’écoute pas. Je n’ai pas envie…
    Je veux juste rester avec le monsieur.
    Il connaît mon prénom… mais moi je ne sais pas le sien…
    Je n’ose pas le lui demander, même quand on n’est plus que tous les deux.

    On entre dans une pièce après un peu de marche.
    Pas de barreau nulle part. Ça me fait bizarre...
    Je ne vois pas beaucoup le ciel, mais plus que dans ma cage.
    Je regarde un peu autour.
    Le monsieur me pose sur le lit.
    Il ne me fait pas mal. Jamais.
    Mais je ne le lâche pas. Je ne veux pas qu’il s’éloigne !
    Il ne part pas.
    La peur s’en va.
    Je le regarde, ses yeux et ses gestes.
    Alors, je vois ma main griffée guérir.
    La douleur s’en va.
    J’aime beaucoup le chaud.

    J’ai entendu quand il m’a demandé comment je me sens. Et maintenant il veut savoir si j’ai mal quelque part.
    Je ne sais pas trop si je dois…
    Je réfléchis…

    Doucement, je le lâche pour lever la manche de mon autre bras. Lui aussi est tout griffé.
    J’ai un peu mal.
    Je regarde les griffures disparaître comme sur ma main.
    C’est beau…
    Je le regarde encore un peu les yeux. Puis, tout doucement, je lui dis :

    - … ventre…

    Je baisse les yeux.
    Je les relève.
    Je ne sais pas où regarder.
    Dire que j’ai faim n’est pas facile.
    Je ne sais pas comment le dire…
    Tout le monde était toujours en colère et me tapait quand je le disais.
    Le monsieur est gentil, mais j’ai quand même peur...
    Professeur de japonais, histoire, mythologie et civilisation du japon et littérature japonaise au lycée
    S. Tenchi Mikazuki
    S. Tenchi Mikazuki
    Professeur de japonais, histoire, mythologie et civilisation du japon et littérature japonaise au lycée
    Bonjour, mon nom de naissance est S. Tenchi Mikazuki et j'ai écrit : 14 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 03/10/2021 et je suis : Professeur de japonais, histoire, mythologie et civilisation du japon et littérature japonaise au lycée

    Voici mes points : : 37
    Je parlais toujours avec calme, à voix basse pour ne pas l’effrayer. Avec une famille pareil, elle devait être facilement impressionnable et je connaissais la réputation peu avenante que j’avais alors je savais qu’il ne faudrait pas grand-chose pour que je lui fasse peur. Hors, ce n’était pas mon but, je n’aimais me faire craindre des enfants ou les mettre en dangers et ce, peu importait leur appartenance.
    Cela ne m’empêchais pas de n’avoir aucun scrupule envers les adultes qui, pour moi, agissait en toute connaissance de cause. Il n’y avait pas d’excuse quand on choisissait de soi-même de rester dans l’ignorance.

    Je ne la quitte pas du regard et je ne laisse pas non plus mes pensées s’éloigner d’elle. D’ailleurs je reste tout près physiquement également… même si elle ne me lâche pas non plus et voir ce geste de sa part me rassure un peu sur le fait qu’elle ne me trouve pas si effrayant que cela.
    Peut-être aussi que la présence de son amie à nos côtés aidait beaucoup également. Ce n’était pas une aide sur laquelle j’allais pester.

    Je demandais alors avec douceur si elle n’avait pas mal quelque part. Je pourrais l’examiner mais cela serait certainement mal prit et je ne voulais en aucun cas la braquer contre moi. Sans compter que je redoutais déjà la façon dont j’allais devoir m’y prendre pour la convaincre de prendre un bain… ce n’est pas parce que je voulais protéger les enfants que j’étais devenu doué avec.
    Les enfants étaient bien plus compliqué que les adultes à cause de leur innocence et de leur grand cœur que je ne voulais en aucun cas briser.

    Une manche se lève et je vois les griffures, les mêmes que sur le dos de sa main. C’était une chose que j’allais devoir surveiller attentivement, une mauvaise habitude bien trop facilement prise et que je ne souhaitais pas qu’elle garde.
    Je posais alors ma main à quelques centimètres sur sa blessure et une lueur orangé, comme les lucioles que j’avais faites apparaître, flamboyant chaleureusement, ne laissant plus aucune trace sur son passage.

    Ses yeux se lève et nos regards se croise alors que je l’observe avec douceur. Sa réaction à la vision de la guérison de sa blessure m’amuse. J’aime beaucoup quand les enfants ont ce genre de réaction quand j’utilise mes capacités de soins… c’est pour ça que je rechigne autant à utiliser la partie destructrice du feu qui compose mon être.

    … ventre…

    Était-elle blessé au ventre où n’avais-je pas compris ? Mais comme elle ne tentais pas de se démêler de son kimono… quoique, c’était compréhensible et elle semblait gênée… de la peur encore…
    Avec douceur, je pose quelques doigts sur son ventre sans pour autant paraître intrusif et son amie secoua la tête, semblant très amusée par ma non compréhension ce qui me fit pester légèrement contre le manque de respect des plus jeune. Cependant, le signe qu’elle fit vers sa bouche me fit tiquer.
    Je devais avouer que je n’y avais pas pensé. Cela tombait sous le sens pourtant.

    Yumiko ? Tu es en sécurité, je ne vais pas me fâcher si tu me dis que tu as mal ou besoin de quelque chose. Il va falloir que tu m’aides un peu car je ne peux pas tout comprendre, d’accord ? Je me levais, posant doucement ma main sur sa tête comme pour l’apaiser avant de la retirer, me dirigeant vers le téléphone juste à nos côtés. Je vais commander à manger, est-ce que… tu veux prendre un bain ? La salle d’eau et juste derrière cette porte – je montre la porte d’un geste, le téléphone dans l’autre main – et je…

    Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’on frappa doucement à la porte et je reposais le combiné, me dirigeant vers celle-ci non sans avoir lancé un regard rassurant envers ma protégée avant.

    Voici les vêtements que vous avez demandez monsieur, j’ai pris la liberté de mettre des affaires intimes et de toilettes dans le sac ainsi que des chaussures.
    Merci pour votre dévouement.
    C’est un plaisir monsieur. Devons-nous apporter quelque chose à manger ?
    J’allais justement appeler pour cela, je vous fait confiance pour le menu.

    Un salut respectueux plus tard, je refermé doucement la porte avant de montrer les affaires à Yumiko.

    Je vais te les mettre dans la salle d’eau, tu pourra fermer la porte et je resterais ici. Cela ira ? Tu peux prendre le temps que tu veux, le repas risque de mettre un petit moment avant d’arriver.

    Je pouvais tout aussi bien sortir de la chambre si elle le souhaitait mais j’aimais tout autant ne pas m’éloigner autant. Tant que je restais dans les environs immédiat, je pouvais toujours répandre cette chaleur rassurante que je gardais autour d’elle depuis que je m’étais rapproché d’elle dans cette cage alors, je préférais donc la retirer avec douceur  partir du lendemain, le temps qu’elle comprenne que partir de là-bas n’était pas un rêve.
    Posant les affaires dans la salle de bain, j’en profitais pour lancer l’eau du bain au passage puisqu’il faudrait un moment avant que la grande baignoire soit remplit, lui laissant le soin d’éteindre l’eau et de mieux régler la température quand elle rentrerais à son tour dans la salle d’eau. Puis, en sortant, j’allais m’asseoir dans l’un des grands fauteuil tourné vers la baie vitrée et donc dos tournée à la salle de bain. Bien que j’en doute, j’espérais vraiment qu’elle n’aurait pas besoin de moi une fois dans la salle… j’avais bien vérifier qu’elle ai les produits et les serviettes à la vue et à la portée alors… cela devrait aller n’est-ce pas ?
    Collégienne en classe A1 et petit oisillon de Suzaku
    Yumiko Okamoto
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    Dimanche 27 décembre 2020

    J’aime beaucoup quand le monsieur fait des lucioles et quand les lucioles font disparaître mes griffures. Et quand les griffes partent, la douleur fait pareil.
    C’est la première fois que je vois ça.
    Je ne me souviens pas ne pas avoir eu mal avant aujourd’hui non plus.
    Le monsieur est magique !
    Mais j’ai quand même peur de lui dire que j’ai très faim.
    Il est gentil, il ne parle pas fort et il ne me fait pas mal du tout.
    C’est vrai !
    En plus, l'esprit de la fille qui est toujours avec moi n’a jamais peur de lui non plus.
    Pourtant, je n’arrive pas à lui dire.
    L’idée de le faire me bloque.
    J’ai l’impression que je vais encore avoir mal si je lui dis…
    J’essaie quand même. C’est pour ça que je dis là où j’ai mal.
    Je n’arrive juste pas à dire pourquoi…

    Comme je ne regarde pas les yeux du monsieur, je vois ses mains.
    Une de ses mains s’approche de mon ventre.
    Je n’arrive plus à bien respirer.
    Je veux me reculer, mais je n’arrive pas à bouger.
    Je ne veux pas qu’il me touche ici…
    S’il te plaît… stop…
    Je sens que mes joues vont encore être mouillées.
    Je n’ose pas bouger.

    Le monsieur ne touche pas mon ventre.
    Il s’arrête juste avant.
    Je respire un peu mieux, mais pas beaucoup.
    J’entends le monsieur dire un truc, mais je ne comprends pas ce que c’est.
    Je crois qu’il n’est pas content.
    C’est ma faute ?
    J’ai envie de dire que je suis désolée, que je ne le referais plus, et aussi que je…
    Le monsieur m’appelle par mon prénom.
    J’aime bien entendre mon prénom quand c’est pour moi.
    Je lève mes yeux pour regarder les siens, mais pas vite parce que j’ai encore peur de voir s’il est en colère.

    Le monsieur n’est pas en colère quand je le regarde.
    Alors, je le regarde un peu plus longtemps quand il me parle.
    Il me dit que…
    … C’est quoi "sécurité'' ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
    Je ne comprends pas…
    Mais je crois que j’aime bien quand il me dit qu’il ne se mettra pas en colère.
    Je n’aime pas quand les autres sont en colère parce qu’ils me tapent tout le temps.
    C’est la première fois que quelqu’un veut que je l’aide.
    J’ai l’impression qu’il a besoin de moi et que c’est pour ça qu’il ne partira pas.
    Je suis importante pour lui !
    Je sens le coin de mes lèvres tirer sans faire mal et le haut de mes joues monter un tout petit peu. C’est bizarre… Et ça ne fait pas longtemps.
    Pour dire au monsieur ‘d’accord” je fais comme avant avec ma voix.
    Moi, je veux bien l’aider et être importante pour lui.

    Le monsieur se lève.
    Il est grand… Très grand…
    Moi, je suis toute petite…
    Je vois sa grande main s’approcher de moi.
    Il va faire quoi ?
    Il n’est pas en colère, mais ce geste, les autres le faisaient quand ils n’étaient pas content et qu’ils voulaient me taper.
    Je ferme très fort les yeux et je soulève très vite mes épaules.
    Mes mains sont près de ma poitrine quand je sens la grande main sur ma tête.
    J’ouvre les yeux.
    Ça ne fait pas mal…
    Je descends doucement mes épaules.
    C’est bizarre…
    Je regarde le monsieur.
    Ça veut dire quoi ça ?

    Il va plus loin pour prendre un truc bizarre.
    Manger !
    Oui ! Manger !
    Je sens mes jambes se balancer et taper un peu contre le lit.
    Je regarde le monsieur.
    On mange quoi ?
    C’est bon ?
    Il y en a beaucoup ?
    Un bain ?
    Je regarde la porte que le monsieur me montre. La salle de bain.
    Je regarde la fille que j’aime bien.
    Elle sourit beaucoup en regardant le monsieur et moi.
    Je regarde le monsieur.
    J’entends quelqu’un taper sur la porte qu’on a passé quand j’étais dans les bras du monsieur.
    Je me lève vite.
    Je tombe.
    Je me relève.
    Je cours.
    Je me cache comme je peux à côté du lit.
    Je regarde le monsieur.
    Le monsieur aussi me regarde.
    Il ne dit rien.
    Il va à la porte.
    Il ne faut pas ! Et si c’était un méchant qui veut nous taper ?!
    Je ne veux pas que le gentil monsieur ait mal…

    J’entends la voix du monsieur et d'une autre personne.
    Je surveille.
    Personne ne vient dans la chambre.
    Quand quelqu’un vient, c’est le gentil monsieur avec les lucioles.
    Je sors de ma cachette tout doucement.
    Je regarde beaucoup vers la porte où on a tapé au cas où.
    Et je regarde aussi le monsieur.
    Je vais vers lui.
    Qu’est-ce qu’il tient ?

    C’est… pour moi ?
    Le monsieur met les affaires dans la salle qu’il m’a montré juste avant et il va s’asseoir dans un grand fauteuil.
    Il ne regarde pas.
    Je regarde la fille que j’aime bien.
    Elle me tend la main.
    Je vais avec elle dans la salle de bain.

    Je suis contente quand l’esprit de la fille m’aide à me laver.
    J’aime l’eau chaude sur ma peau.
    J’aime l’odeur du savon.
    J’aime quand on me touche les cheveux.
    J’aime être dans l’eau chaude.
    J’aime quand ma peau est toute rose.
    J’aime le tissu des vêtements qu’on m’a donné.
    J’aime… tout !

    Quand je suis habillée, je ne laisse pas l’esprit de la fille me sécher bien les cheveux.
    Je sors pour aller voir le monsieur.
    Je m’arrête avant de le toucher.
    Il peut me voir.
    Je tourne sur moi-même pour lui montrer.
    Je sens que mes lèvres tirent encore sans faire mal.
    L’esprit de la fille est là aussi avec une serviette.
    Elle sourit, mais elle a l’air triste.
    Pourquoi ?
    Je ne comprends pas…
    Je la regarde.
    Mes lèvres ne tirent plus.
    Je ne me sens pas bien.
    Je vais mouiller mes joues je crois.
    Je n’aime pas quand l’esprit de la fille fait une tête comme ça…

    - … Pardon…

    Ma voix est toute petite.
    J’ai quelque chose qui me fait mal dans la gorge.
    Professeur de japonais, histoire, mythologie et civilisation du japon et littérature japonaise au lycée
    S. Tenchi Mikazuki
    S. Tenchi Mikazuki
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    Voici mes points : : 37
    J’observais par la baie vitrée sans vraiment faire attention réellement au spectacle devant moi mais très attentif à tout bruits alentours. Entendant le bruit de la porte de la salle d’eau qui se referme, je repensais à sa réaction et ses émotions alors que j’avais approché ma main de son ventre, puis l’avait posé sur ses cheveux. Le genre de chose dans la noirceur de l’âme auquel je ne veux pas penser. Non que je nie la réalité mais y penser ne m’aidera pas plus à prendre soin de cet enfant.
    Ne pas m’empêcher d’y penser ne m’aidera pas à trouver un moyen de cesser de croire que la race humaine est voué à l’échec.
    Heureusement, il y avait eut se sourire… une chose qu’elle n’avait sûrement pas l’habitude de faire au vu de la façon dont ses lèvres c’était étirés. Malgré tout ce qu’elle avait subit, elle pouvait tout de même le faire. Cette enfant était forte, le voyait-elle ? Puis il y avait eu sa joie après l’entente de l’arrivé d’un repas… sa réaction quand on avait frappé à la porte que et j’étais allé ouvrir…

    Un léger soupire franchit mes lèvres.
    J’avais eut dans l’optique de l’emmener voir sa mère le lendemain et sûrement de la lui laissé. Certes, elle était impardonnable à mes yeux mais c’était l’avis de la fillette qui comptait et de ce que j’avais ressentis venant d’elle, elle avait besoin de ce contact avec sa mère mais… après avoir vu tout cela… Je savais que je ne pourrais pas la laisser à cette personne qui n’avait rien faut pendant toutes ses années. Ignorant une fille pour le bonheur d’une autre.

    Je me levais pour aller à la fenêtre, croisant les bras avec un regards sombre. Je n’étais pas de ce monde… bien plus près de celui des morts… celui des anciennes légendes auxquelles les Hommes ne croyaient plus depuis longtemps. La prendre avec signifiait de la faire venir sur l’île…
    Certains s’y était habitués comme l’enfant d’Amaya et Arakan mais cette enfant était autre chose encore. Elle était certes sensibles aux esprits au point de les voir, chose donné à peu de monde, même les exorcistes n’en étaient pas tous capables mais, s’habituerait-elle d’en voir autant tout en sachant ce que cela signifiait ? Il y aurait des vivants, c’était certains… mais il y aurait beaucoup de morts également.

    Je n’avais pas encore de décision arrêté quand j’entendis une nouvelle fois la porte et je me retournais donc vers le bruit, n’avançant pas pour autant. C’est elle qui le fit et cela me rassura de voir que tout c’était bien passé. Je n’avais pas prévu qu’elle me surprenne en tournoyant devant moi pour me montrer sa tenue mais masqué ma surprise bien vite avant qu’elle ne le voit. Cela lui donnait un air plus réel que le vieux kimono qu'elle avait porté jusqu'à présent, plus vivante.

    Cela te va bien, dis-je avec douceur.

    La légèreté reste de courte durée alors que son sourire laisse presque place aux larmes et j’observe un moment la raison de ce changement d’humeur : la jeune esprit. Celle qui se tient devant nous sous forme humaine avec une serviette à la main et mon regard se pose une nouvelle fois sur l’oisillon auquel j’ai la garde. Ses cheveux mouillés gouttes sur le sol et je pousse un léger soupire alors qu’on frappe de nouveau à la porte.
    J’avance un peu, posant une main réconfortante sur l’épaule de ma protégée.

    Elle va t’aider à sécher tes cheveux avant que tu n’attrapes froid d’accord ? Il fait plus chaud ici mais ne tentons pas les mononoke, rajoutais-je avec légèreté.

    Me dirigeant vers la porte une nouvelle fois, je récupérais la desserte emplis de nourriture en remerciant la femme de chambre, ouvrant juste suffisamment pour laisser passer le meuble roulant mais pas assez pour laisser voir Yumiko et la seconde jeune fille.

    Les vêtements lui vont à merveille, elle viendra vous faire voir demain.

    La femme se mit à rire en disant que ce n’était pas la peine avant de repartir mais j’y tenais. Non seulement pour lui montrer que tout le monde n’était pas pareille, mais aussi pour la réhabitué doucement à interagir avec d’autres personnes. Il s’agissait d’une inconnue pour elle mais je connaissais la bienveillance des personnes tenant l’endroit depuis bien longtemps à présent.

    Yumiko, le repas est prêt, sers-toi ce qui te fait plaisir.

    J’approchais la desserte de la petite table ronde au milieu de la pièce, m’asseyant sur une chaise en la laissant prendre place sur la seconde. Je ne pouvais pas m’empêcher de l’observer avec attention mais aussi pensivement. Il faudrait que je prenne une décision avant le levé du soleil… même si dans le fond, j’avais bien peur qu’elle soit prise et ce, malgré les conséquences qu’elle pourrait avoir.
    Collégienne en classe A1 et petit oisillon de Suzaku
    Yumiko Okamoto
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    Collégienne en classe A1 et petit oisillon de Suzaku
    Bonjour, mon nom de naissance est Yumiko Okamoto et j'ai écrit : 38 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 03/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la maison de mon gardien et je suis : une petite fille perdue destinée à devenir collégienne

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    Dimanche 27 décembre 2020

    Je ne sais pas ce que j’ai fait de mal.
    Je n’arrive pas à comprendre la raison.
    Mais je peux voir que la fille est triste en me regardant.
    Je ne peux voir que le fait que j’ai fait quelque chose de pas bien.
    Alors, je ne me sens pas bien.
    Je me sens triste, moi aussi, parce que je ne voulais pas faire quelque chose de mal.

    Je sens que mes joues vont être mouillées.
    Mais je n’ai pas le droit parce que c’est moi qui ait fait quelque chose de mal.
    Alors, je me retiens et je m’excuse même si j’ai quelque chose qui me fait mal dans la gorge.
    Je baisse aussi les yeux.
    Encore plus quand j’entends le monsieur pousser un souffle.
    Lui aussi est en colère ?
    Je ne veux pas…

    Je relève vite la tête.
    Je regarde en direction de la porte de la chambre.
    Je tremble.
    Mes yeux sont fixes.
    Mes joues sont mouillées.
    Je veux partir loin.
    Je sursaute quand je sens quelque chose sur mon épaule.
    Je regarde…
    Pourquoi la main du monsieur est sur mon épaule ?
    Je ne comprends pas…
    Pourquoi…
    Que veut dire ce geste ?
    Je regarde les yeux rouges du monsieur.
    Je ne vois pas de colère sur son visage.
    Pas de tristesse non plus.
    Pourquoi, alors que j’ai fait une bêtise ?

    Le monsieur veut que l’esprit de la fille me sèche les cheveux.
    Il ne veut pas que j’ai froid.
    … C’est quoi un “mononoke” ?
    Et… il va où ?
    Non ! Il ne faut pas ouvrir la porte !
    Je me cache comme avant, derrière le lit.
    La fille vient avec moi.
    Elle passe la serviette dans mes cheveux.
    Je me rends compte que la fille est très, très froide.
    Je le sens quand je passe ma main sur la sienne quand je veux qu’elle arrête.
    Je ne comprends pas…
    Pourquoi ?
    Avant elle était chaude sa main…
    Je n’ose pas lui dire.
    Parler est difficile en plus.

    J’entends la porte qui se ferme.
    Je regarde par-dessus l’épaule de la fille.
    Elle a fini et reste parce que je ne veux pas qu’elle s’en aille.
    Maintenant, le monsieur me dit qu’il y a à manger.
    Je me lève.
    Je regarde la porte…
    Elle est fermée.
    Il n’y a personne à part le monsieur, la fille et moi.
    Alors, je vais vers la table.
    Je monte sur la chaise pour m’asseoir sur mes genoux.
    Je regarde ce qu’il y a.
    Je tends la main pour prendre un morceau de poulet.
    La viande est autour d’un os.
    Alors je prends par l’os parce qu’il ne fume pas.
    Je veux manger comme d’habitude.
    D'habitude je n’ai pas de couverts.
    Juste mon assiette avec un peu de nourriture.
    Je dois tout manger ?
    C’est tout pour moi ?
    Il y en a beaucoup…
    Je ne sais pas si je vais pouvoir tout manger…
    Le monsieur va m’aider, hein ?
    Professeur de japonais, histoire, mythologie et civilisation du japon et littérature japonaise au lycée
    S. Tenchi Mikazuki
    S. Tenchi Mikazuki
    Professeur de japonais, histoire, mythologie et civilisation du japon et littérature japonaise au lycée
    Bonjour, mon nom de naissance est S. Tenchi Mikazuki et j'ai écrit : 14 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 03/10/2021 et je suis : Professeur de japonais, histoire, mythologie et civilisation du japon et littérature japonaise au lycée

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    Une nouvelle fois, elle couru se cacher alors que j’allais ouvrir la porte. Malgré que je fasse en sorte qu’on ne puisse pas voir à l’intérieur, j’échangeais quelque mot avec l’employée, ne montrant rien qui pourrait trahir la peur de l’enfant envers ce simple bruit.
    Était-ce le fait de frapper à la porte ? Ou était-ce plutôt l’inconnu qui pouvait ce cacher derrière qui lui faisait peur ? J’allais devoir réfléchir à cela avant de pouvoir la laisser seule.

    Une fois la desserte dans la chambre, je refermais la porte et positionnais le repas à côté de la petite table, appelant Yumiko en même temps. Trop de choses s’étaient déjà passé ce soir alors, je ne voulais pas déjà lui faire la « morale » sur le fait de ce cacher à chaque coups donné à la porte. Il y aurait un autre temps pour cela.
    Par contre, il fallait que je m’assure qu’elle comprenne qu’elle était en sécurité avec moi car dans le cas contraire, elle risquait de passer une mauvaise nuit malgré les ondes réconfortantes que je diffusais. La preuve, sa peur était tellement ancrée que cela ne l’empêchait pas de pleurer et d’aller se cacher.

    Je m’asseyais donc sur la chaise, attendant calmement qu’elle fasse de même. Elle ne se fit pas prier pour manger et dans un sens, cela me rassurer bien que cela montre également à quel point elle avait faim.
    Récupérant le pichet d’eau, j’en remplis un grand verre avant de lui mettre à portée, me servant une tasse de thé fumant en suivant.

    Tu peux prendre ton temps, il y en aura autant que tu en aura besoin, dis-je avec douceur.

    Je prenais une gorgée de thé, le fait qu’il soit brûlant ne me gênait en rien, le feu étant mon élément. Je la regarde calmement manger sa cuisse de poulet et profite qu’elle a les mains occupées pour rajouter des légumes dans son assiette… et un peu dans la mienne également. Je n’ai pas faim mais je compte bien montrer l’exemple sinon, cela ne servirait strictement à rien.
    Une fois cela fait, je repris une gorgée avant de grignoter quelques légumes avec ma fourchette, ne quittant pas la demoiselle de mes yeux et faisant un signe discret à l’esprit toujours présent de s’asseoir avec nous, lui servant également une tasse de thé. Je savais qu’elle n’en avait biologiquement pas besoin mais cela restait toujours plus agréable ainsi. Si je me souciais que Yumiko mange avec les mains et n’utilise pas ses couverts ? Non car pour le moment, la seule chose qui m’importait était qu’elle se nourrisse, le reste pouvait attendre.

    Ton ventre va mieux ? Demandais-je quand elle eut terminé sa cuisse de poulet.

    Je parlais toujours à voix plutôt basse, craignant de l’effrayer si je parlais plus fort. Elle s’inquiétait tellement facilement que je ne voulais pas pendre le risque qu’elle reste cacher le reste du séjour qu’on passerait ici.
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    Yumiko Okamoto
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    Dimanche 27 décembre 2020

    La viande est bonne.
    J’aime bien manger la viande.
    Quand j’entends un bruit, je regarde ce que c’est.
    Je n’ai jamais vu un verre d’eau aussi grand !
    Je le regarde en arrêtant de manger un peu.
    C’est… pour moi ?
    C’est vrai ?
    J’’hésite…
    Non, je n’ai pas soif. Alors, je continue de manger ce que j’ai dans les mains.
    J’entends encore le son de quelque chose qui coule comme lorsque le monsieur m’a donné le verre d’eau. Quand je regarde, je vois que sa tasse fume.
    Qu’est-ce que c’est ?
    Pourquoi ça fait de jolis dessins blancs au-dessus de la tasse ?

    Je n’arrive pas à manger quand je ne regarde pas. Alors je ne peux pas voir ce que fait le monsieur, sauf quand je lève la tête pour le voir. Mais je peux l’écouter.
    Comment fait-il ?
    Le monsieur répond à ce que je me demande sans que je le dise. Il est fort !
    Mais je ne sais pas si j’ai bien compris ses mots.
    Est-ce que je dois tout manger ? Ou pas ?
    J’ai compris que je peux manger doucement. Le monsieur est gentil, je crois, alors je ne mange pas vite et je fais doucement.

    Quand je regarde ma viande que je mange, je vois quelque chose qui passe dessous.
    Je sursaute et je recule.
    C’est quoi ?!
    Je regarde en arrêtant de mâcher.
    Une cuillère qui pose des trucs bizarres mais avec plein de couleurs dans mon assiette.
    Je penche la tête.
    Je suis la cuillère des yeux.
    En voyant que ça fait pareil devant le monsieur, je recommence à mâcher doucement.
    C’est quoi ?
    Ça sent bon, je crois.
    Ça fait aussi des dessins blanc au dessus.
    Je regarde encore le monsieur.
    Il prend le truc avec des piques à côté de son assiette et il prend des machins colorés pour les manger.
    Je regarde les machins dans mon assiette.
    Je prends le truc avec les pics et je fais comme le monsieur.
    C’est chaud !
    Comment fait le monsieur ?
    J’attends un tout petit peu et j’essaie encore.
    C’est encore chaud…
    Je pose le truc avec les pics et je recommence à manger la viande.
    Je vois la fille que j’aime beaucoup venir avec nous. Je suis contente qu’elle est avec moi même si je ne peux pas le montrer parce que je suis assise sur mes jambes. Et le monsieur donne du liquide qui fait des dessins à elle aussi. Il est gentil le monsieur parce qu’il donne beaucoup de choses.

    Je pose l’os dans mon assiette à côté du truc avec les pics. Je le prends et j’essaie de manger le machin coloré. Il n’est pas chaud maintenant, alors je le mets dans ma bouche et je mâche.
    Le monsieur me pose une question.
    Est-ce que mon ventre va mieux ?
    Je fais le petit bruit comme quand je voulais dire “oui” avant aussi, en mâchant encore.
    Je mange un autre truc coloré.
    Ce n’est pas pareil que quand je mangeais avant.
    Ce n’est pas froid ou dur.
    J’aime beaucoup.
    Je prends le truc avec les pics et je mets un machin orange dessus et je le tends à la fille que j’aime beaucoup.
    Elle a les lèvres qui tirent un peu et elle prend le machin dans sa bouche.
    Elle pose après une main sur ma tête.
    Je sursaute.
    Froid !
    Je la regarde.
    Je ne comprends pas…
    Ce n’était pas comme ça avant…
    Avant, c’était moins froid…
    Pourquoi ?
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    S. Tenchi Mikazuki
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    Je la regardais manger calmement, mangeant également avec lenteur même si on intérêt était plutôt portait sur ma tasse de thé. Je gardais aussi un œil attentif sur l’esprit qui restait avec nous. Pas que j’ai des doutes sur lui mais je voulais mieux comprendre leur relation.
    Une seconde tasses de thé servie et j’eus la réponse à ma question, même si ce ne fut pas par un mot. J’avais déjà pu constater qu’elle avait du mal à parler. Même après ça, j’avais encore quelques scrupules à la rendre à sa mère. Je ne pensais pas que cela puisse bien ce passer avec cette famille… mais je ne pouvais pas la prendre avec moi, ni l’emmener ainsi sur l’île même si elle voyait les esprits – ou peut-être justement parce qu’elle les voyaient ? – ce n’était pas un endroit pour une enfant comme elle.

    Le repas se finit calmement et dans un silence apaisant que je ne voulais pas troubler. Elle avait besoin de repos et je ne ressentais pas le besoin de l’envahir de questions alors que j’avais déjà la plupart des informations qui me fallait. Quand je remarquais qu’elle ne pourrait plus rien avaler, je me levais avec douceur avant de me mettre à ses côtés, posant avec douceur et délicatesse une main sur sa joue.
    Elle avait une température plus normale à présent et j’en était heureux.

    Tu peux aller dormir dans le lit, je vais ranger tout cela, d’accord ?

    Je lançais un regard envers l’esprit avant de tendre ma main dans sa direction, lui transmettant un peu de mon énergie pour qu’elle puisse reprendre sa forme tangible. Je lu la surprise dans ses yeux mais gardait le silence alors que je me mettais à ranger les assiettes.

    Au lit…

    Je finissais de tout ranger sur la desserte avant de la laisser dans le couloir et de verrouiller la porte de nouveau. J’avais déjà pris les dispositions pour le petit déjeuner au moment de commander le plat de ce soir alors, je n’avais plus rien à faire pour ce soir.
    Je pris place sur un des grands fauteuils près du lit, observant ma nouvelle protégée d’un air pensif peu après avoir éteint toute les lumières. Elle serait vraiment mieux avec sa famille…

    *** *** ***


    Je bipais la réception pour qu’ils apportent le petit déjeuné quand j’estimais qu’elle avait suffisamment dormi donc pas trop tôt dans la matinée. Elle avait aussi besoin de repos et ce n’est que quand tout fut installé sur la table que je me penchais avec douceur vers elle, posa lentement ma main sur sa joue.

    Yumiko ? Il faut se lever…

    Je la laissais émerger en douceur tout en sirotant mon thé, étant aller m’asseoir à la même place que la veille. Je voulais qu’elle prenne le temps de manger, de se changer mais aussi qu’elle remercie les tenancier pour les vêtements et donc, se réhabituer un petit peu à voir d’autres personnes. Ce serait court jusqu’en début d’après-midi mais je voulais savoir si elle était assez stable pour que je la laisse avec sa mère.
    Il était toutefois hors de question que je la laisse sans surveillance même après mon départ… pourquoi m’étais-je aussi rapidement attaché ? Ce n’était pas la première fois que je voyais un enfant maltraité… Je fatiguais certainement.
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    Yumiko Okamoto
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    Bonjour, mon nom de naissance est Yumiko Okamoto et j'ai écrit : 38 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 03/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la maison de mon gardien et je suis : une petite fille perdue destinée à devenir collégienne

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    Lundi 28 décembre 2020

    Le monsieur ne dit rien.
    La fille ne bouge plus.
    Je ne sais pas pourquoi elle est très froide alors que ça ne l’était pas avant, quand elle me touchait.
    Mais comme le monsieur ne dit rien, je pense que ce n’est pas grave.
    Je crois ?
    Je ne sais pas du tout.
    Pourquoi je pense qu’il dit toujours vrai ?
    Je le regarde un peu.
    J’aimerais savoir pourquoi.
    Mais comme il boit quelque chose sans me regarder, je ne sais pas trop quoi penser.
    Et quand je regarde la fille, elle reste très gentille avec moi, comme elle a toujours été avec moi.

    Je ne peux plus manger.
    Il reste encore beaucoup, beaucoup de choses.
    Mais je n'en peux plus du tout.
    C’est trop pour moi…
    Pourquoi il a demandé beaucoup comme ça ?
    Je ne veux pas laisser des trucs bons comme ça…
    En plus c’est chaud alors que ce que je mangeais avant c’était toujours froid.
    Je vois le monsieur qui se lève.
    Je le regarde tout le temps quand il bouge parce que j’ai un peu peur quand je ne sais pas ce qu’il fait.
    Il vient à côté de moi.
    Je ne bouge pas quand je vois sa main venir vers moi, mais j’ai un peu envie de reculer.
    Sur ma joue, ses doigts sont tout chaud.
    Avant c’était encore plus chaud que maintenant, mais maintenant c’est encore chaud et j’aime beaucoup.
    En plus, il ne me fait pas mal, encore.
    Je sais pourquoi je pense que ce qu’il me dit est toujours vrai. C’est parce qu’il est toujours très gentil avec moi.
    Alors j’écoute beaucoup quand il me dit quelque chose.

    Je regarde le lit.
    Je peux vraiment me coucher dedans ?
    J’ai le droit ?
    Je regarde les yeux du monsieur.
    Il me regarde encore et il me demande même si je suis d’accord.
    Alors, j’ai vraiment le droit ?
    Tout doucement, je hoche la tête pour montrer que je suis d’accord en faisant mon petit bruit qui doit vouloir dire “oui”. Je pense que c’est ça parce que tout le monde comprend.
    Quand le monsieur se relève, je descends de ma chaise.
    Après, je vais vers le lit.
    La fille que j’aime beaucoup reste toujours avec moi.
    Elle semble vouloir me guider vers le lit, alors je pense que j’ai vraiment le droit.
    Je la regarde.
    Je regarde le monsieur qui range encore.
    Puis, je monte dans le lit.
    Les draps sont doux et ce n’est pas dur comme mon ancien lit.
    Doucement, je fait bouger le matelas comme si je sautais, mais en restant assise.
    C’est drôle.

    Le monsieur vient quand il a finit de faire ce qu’il a dit.
    C’est tout propre maintenant sur la table !
    Je le vois avant que il fait noir dans la chambre.
    La fille et le monsieur me font aller dans la couverture.
    Elle est toute chaude… !
    Après, quand je suis couchée dans le chaud, le monsieur s’assoit.
    Il n’est pas loin. Mais il n’est pas tout près non plus.
    Je le regarde loooongtemps avant de dormir.

    *** *** ***


    Je sens quelque chose de chaud sur ma joue.
    C’est bizarre, mais j’aime beaucoup.
    Ce qui est encore plus bizarre, c’est que j’entends quelqu’un m’appeler.
    Je n’ai pas envie d’ouvrir les yeux… Je suis trop bien comme ça. Je n’ai pas froid comme ça…
    Tout doucement, j’ouvre un oeil.
    Il fait trop clair !
    Je referme vite les yeux.
    C’est bizarre…
    Est-ce que le soleil est différent ?
    Pourquoi ?
    J’ouvre encore tout, tout doucement en mettant une main devant mes yeux.
    Il fait très jour partout.
    Devant moi, je vois quelqu’un.
    Mmmhh…
    Je n’ai pas envie d’ouvrir plus les yeux.
    Je ne veux pas savoir…
    Mais je sens que quelqu’un me secoue un peu.
    Je crois que c’est la fille que j’aime bien.


    Je me mets assise.
    Je n’ai pas froid.
    J’ai un peu faim, mais pas comme avant.
    Je regarde autour de moi…
    Ce n’est pas ma cage.
    Mais alors… ce n’était pas un rêve ?
    Je regarde le monsieur.
    Il est assis à côté de moi.
    Comment ils disent les monsieurs et les madames quand ils se voient, déjà ?
    Je ne sais plus…
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